Autorisations d'urbanisme

Les autorisations d’urbanisme sont nécessaires avant la réalisation de travaux de constructions nouvelles ou sur des constructions existantes, de changements de destination d’une surface et de travaux d’aménagement.
Les travaux effectués sans autorisation peuvent entraîner des sanctions pénales, civiles et administratives : amende, démolition, remise en état des lieux…
Le service Urbanisme vous informe sur le type d’autorisation nécessaire, réceptionne votre dossier et assure l’instruction de votre demande.

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Un mineur peut devenir associé mais il reste sous l'autorité de ses parents ou sous le régime de la tutelle. S’il est agé de plus de 16 ans et est émancipé , il peut également devenir associé d'une société à certaines conditions.

    Mineur

    Un mineur non émancipé se trouve soit sous l'autorité de ses deux parents ou de l'un de ses parents (on parle d'administration légale), soit sous le régime de la tutelle (particuliers).

    Mineur sous l’autorité de ses parents (administration légale)

    Dans quelles sociétés le mineur peut-il être associé ?

    Le mineur peut détenir des parts sociales ou des actions dans certaines formes de sociétés. Il peut donc être :

    • Associé d’une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels))

    • Associé d’une société anonyme (SA (professionnels))

    • Associé d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels))

    • Associé d’une société civile immobilière (SCI)

    • Associé commanditaire d’une société en commandite simple (SCS (professionnels))

    • Associé commanditaire d’une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

    À noter

    Le mineur non émancipé ne peut pas avoir le statut de commerçant (professionnels). Il ne peut donc pas être associé d'une société en nom collectif (SNC (professionnels)) ou associé commandité dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou dans une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

    Le mineur non émancipé peut être associé mais il ne vote pas personnellement.

    La personne qui exerce le droit de vote pour le mineur dépend de la nature de la décision :

    • Si la décision concerne un acte de disposition , le ou les parents doivent préalablement au vote obtenir l’autorisation du juge des tutelles.

    • Si la décision concerne un acte d’administration, le droit de vote est exercé par un des parents pour le compte de l’associé mineur.

    Savoir quels sont les actes d’administration et de disposition

    Les actes d'administration concernent la gestion courante, c’est-à-dire les actes d'exploitation (signature d’un bail, travaux d’entretien d’un bien).

    En revanche, les actes de disposition modifient le contenu et la valeur du patrimoine, pour le présent ou l'avenir. Il s’agit notamment des actes suivants :

    • Reprise des apports

    • Modification des statuts

    • Prorogation et dissolution du groupement

    • Fusion, scission, apport partiel d’actifs

    • Agrément d’un associé

    • Augmentation et réduction du capital

    • Changement d’objet social

    • Emprunt et constitution de sûreté

    • Vente d’un élément d’actif immobilisé

    • Aggravation des engagements des associés.

    Comment le mineur devient-il associé ?

    Le mineur devient associé lorsque ses parents effectuent un apport au capital social d’une société. En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des actions ou des parts sociales. Ces parts sociales ou actions sont donc souscrites en son nom par ses parents.

    Ces apports peuvent être effectués soit en numéraire soit en nature.

    L'apport en numéraire :

    Il correspond au versement d'une somme d'argent. Ce sont les parents (qui sont tous deux administrateurs légaux de leur enfant) qui effectuent l'apport au nom du mineur. Si les parents ne sont pas d'accord, c'est au juge des tutelles d'autoriser cet apport. Lorsque le montant de l'apport a des faibles conséquences sur le patrimoine du mineur et son mode de vie, l'accord d'un seul des deux parents suffit.

    Si un seul des parents exerce l'autorité parentale, il peut agir seul sans autorisation préalable du juge.

    L'apport en nature :

    L'apport en nature peut avoir l'une des formes suivantes :

    • Apport d'immeuble ou de fonds de commerce : l'apport doit dans ce cas être autorisé par le juge des tutelles.

    • Apport d'instruments financiers (actions, obligations, etc.) : les apports conséquents par rapport au patrimoine du mineur doivent être autorisés préalablement par le juge des tutelles. Dans les autres cas, l'apport peut être effectué par le ou les parents sans autorisation préalable du juge des tutelles.

    • Apport d'autres biens (objets précieux, parts sociales, biens meubles d'usage courant, etc.) : les parents doivent donner leur accord ensemble. En revanche, si l'impact de cet apport sur le contenu ou la valeur du patrimoine du mineur ou sur son mode de vie est faible, l'accord d'un seul parent suffit. Si les parents ne sont pas d'accord, alors c’est au juge des tutelles d'autoriser l'apport. Lorsqu'un seul des parents détient l'autorité parentale, il peut réaliser l'apport sans autorisation préalable du juge.

    En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des parts sociales ou actions.

    Bien souvent, le juge des tutelles se prononce après le rapport d'un expert.

    Référence : Code civil : articles 382 à 386

    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070721/LEGISCTA000031322686

    Référence : Décret n°2008-1484 du 22 décembre 2008 sur les actes de gestion du patrimoine des personnes placées en curatelle ou en tutelle

    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000020017088

      Mineur sous tutelle

      Le mineur peut être placé sous le régime de la tutelle dans l'un des cas suivants :

      • Il n'a ni père ni mère.

      • Ses 2 parents sont décédés.

      • Ses parents font l'objet d'un retrait de leur autorité parentale.

      Dans quelles sociétés le mineur peut-il être associé ?

      Le mineur sous tutelle peut devenir associé d'une société dans lesquels les membres n'ont pas le statut de commerçant.

      C'est le cas pour les situations suivantes :

      • Associé d’une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels))

      • Associé d’une société anonyme (SA (professionnels))

      • Associé d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels))

      • Associé d’une société civile immobilière

      • Associé commanditaire d’une société en commandite simple (SCS (professionnels))

      • Associé commanditaire d’une société en commandite par actions (SCA (professionnels))

      À noter

      Le mineur sous tutelle ne peut pas avoir le statut de commerçant. Il ne peut donc pas être associé d'une SNC ou associé commandité dans une SCS ou une SCA . En effet, dans ces formes de sociétés, les associés ont obligatoirement le statut de commerçant.

      Les parts sociales ou actions sont souscrites en son nom par son tuteur.

      Le mineur sous tutelle ne peut pas voter personnellement. La personne qui peut voter pour le compte de l’associé mineur dépend de nature de la décision :

      • Si la décision constitue un acte de disposition, le tuteur vote après avoir préalablement obtenir l’autorisation du conseil de famille .

      • Lorsqu’il s’agit d’un acte d’administration, c’est le tuteur qui vote directement.

      Savoir quels sont les actes d’administration et de disposition

      Les actes d'administration concernent la gestion courante, c’est-à-dire les actes d'exploitation (signature d’un bail, travaux d’entretien d’un bien).

      En revanche, les actes de disposition modifient le contenu et la valeur du patrimoine, pour le présent ou l'avenir. Il s’agit notamment des actes suivants :

      • Reprise des apports

      • Modification des statuts

      • Prorogation et dissolution du groupement

      • Fusion, scission, apport partiel d’actifs

      • Agrément d’un associé

      • Augmentation et réduction du capital

      • Changement d’objet social

      • Emprunt et constitution de sûreté

      • Vente d’un élément d’actif immobilisé

      • Aggravation des engagements des associés.

      Comment le mineur devient-il associé ?

      Le mineur devient associé lorsque le tuteur (après avis du conseil de famille ou du juge des tutelles) effectue un apport au capital social de la société. En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des actions ou des parts sociales.

      Ces apports sont effectués soit en numéraire soit en nature.

      L'apport en numéraire :

      Il correspond au versement d'une somme d'argent lors de la création d'une société. Le mineur devient ainsi associé ou actionnaire de la société.

      Le tuteur doit demander l'avis du conseil de famille avant de réaliser un apport en numéraire au nom du mineur. Lorsque le montant de l'apport est inférieur ou égal à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

      L'apport en nature :

      Il peut avoir l'une des formes suivantes :

      • Apport d'immeuble ou de fonds de commerce : le tuteur doit obtenir l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, le juge des tutelles peut autoriser l'apport. Si la valeur du bien est inférieure ou égale à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

      • Apport d'instruments financiers (actions, obligations, etc.) . Les règles sont différentes selon le type d'instruments financiers :

        • Apport d'instruments financiers non admis en négociation sur un marché réglementé : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, le juge des tutelles pourra autoriser l'apport. Si la valeur du bien est inférieure ou égale à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

        • Apport d'instruments financiers admis en négociation sur un marché réglementé : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible il doit demander l'autorisation du juge des tutelles. Le tuteur peut agir seul si l'apport n'impacte pas de façon importante la valeur du patrimoine du mineur, ses droits ou son mode de vie.

      • Apport d'autres biens (objets précieux, parts sociales, biens meubles d'usage courant, etc.) : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, il doit demander l'autorisation du juge des tutelles. Le tuteur peut agir seul si l'apport n'impacte pas de façon importante la valeur du patrimoine du mineur, ses droits ou son mode de vie.

      En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des parts sociales ou actions.

      Référence : Code civil : article 387-1

      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070721/LEGISCTA000031322812/

      Référence : Code civil : article 505

      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045277022

      Référence : Décret n°2008-1484 du 22 décembre 2008 sur les actes de gestion du patrimoine des personnes placées en curatelle ou en tutelle

      https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000020017088

        Mineur émancipé

        Comment un mineur obtient-il l'émancipation ?

        Un mineur émancipé est un mineur âgé de 16 à 18 ans ayant obtenu les mêmes droits qu'une personne majeure.

        L'émancipation s'obtient de l'une des façons suivantes :

        • Par le mariage

        • Sur décision du juge des tutelles suite à la demande du ou des parents du mineur ou à la demande du conseil de famille

        Pour en savoir plus sur la demande d’émancipation, vous pouvez consulter la fiche sur l’émancipation d’un mineur (particuliers).

        Un mineur émancipé peut-il être commerçant ?

        Le mineur émancipé peut devenir commerçant s’il obtient une autorisation.

        Celle-ci peut être obtenue de l’une des façons suivantes :

        • Soit par le juge des tutelles : il accorde l’autorisation de devenir commerçant au moment de la décision d'émancipation

        • Soit par le président du tribunal judiciaire : lorsque le mineur formule une demande après avoir été émancipé

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Référence : Code civil : article 413-8

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039367527

        Dans quelles sociétés un mineur émancipé peut-il être associé ?

        Les sociétés dans lesquelles le mineur émancipé peut être associé diffèrent selon son statut :

        Mineur non commerçant

        Un mineur émancipé peut être librement associé d’une société dans laquelle les associés n'ont pas la qualité de commerçant.

        Par conséquent, un mineur émancipé peut devenir associé d'une société anonyme (SA (professionnels)), d'une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels)), d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels)), ou d’une société civile immobilière (SCI).

        Il peut aussi êtreassocié commanditaire dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

        Le mineur émancipé a les mêmes droits et obligations qu’un majeur. Par conséquent, il exerce personnellement les pouvoirs qu'il détient en sa qualité d'associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant, etc.

          Mineur commerçant

          Un mineur émancipé peut être librement associé d’une société dans laquelle les associés n'ont pas la qualité de commerçant.

          Par conséquent, un mineur émancipé peut devenir associé d'une société anonyme (SA (professionnels)), d'une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels)), d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels)), ou d’une société civile immobilière (SCI).

          Il peut aussi êtreassocié commanditaire dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

          Lorsqu’il a le statut de commerçant, le mineur émancipé peut également être associé d'une société en nom collectif (SNC) (professionnels) ou associé commandité dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

          Le mineur émancipé a les mêmes droits et obligations qu’un majeur. Par conséquent, il exerce personnellement les pouvoirs qu'il détient en sa qualité d'associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant, etc.

            Référence : Code civil : article 413-1 à 413-8

            https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000031345336

            Référence : Code de commerce : article L121-2

            https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039280381/

          Voir aussi...

          Voir aussi...

          Références

          Toute apposition, modification ou remplacement (même sans changement des supports existants) d’une enseigne, ainsi que la pose ou le remplacement d’un store banne, ou d’une pré-enseigne doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de pose d’enseigne. A noter, constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce.

          Pour vous aider dans vos démarches :

          Un mineur peut devenir associé mais il reste sous l'autorité de ses parents ou sous le régime de la tutelle. S’il est agé de plus de 16 ans et est émancipé , il peut également devenir associé d'une société à certaines conditions.

            Mineur

            Un mineur non émancipé se trouve soit sous l'autorité de ses deux parents ou de l'un de ses parents (on parle d'administration légale), soit sous le régime de la tutelle (particuliers).

            Mineur sous l’autorité de ses parents (administration légale)

            Dans quelles sociétés le mineur peut-il être associé ?

            Le mineur peut détenir des parts sociales ou des actions dans certaines formes de sociétés. Il peut donc être :

            • Associé d’une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels))

            • Associé d’une société anonyme (SA (professionnels))

            • Associé d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels))

            • Associé d’une société civile immobilière (SCI)

            • Associé commanditaire d’une société en commandite simple (SCS (professionnels))

            • Associé commanditaire d’une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

            À noter

            Le mineur non émancipé ne peut pas avoir le statut de commerçant (professionnels). Il ne peut donc pas être associé d'une société en nom collectif (SNC (professionnels)) ou associé commandité dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou dans une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

            Le mineur non émancipé peut être associé mais il ne vote pas personnellement.

            La personne qui exerce le droit de vote pour le mineur dépend de la nature de la décision :

            • Si la décision concerne un acte de disposition , le ou les parents doivent préalablement au vote obtenir l’autorisation du juge des tutelles.

            • Si la décision concerne un acte d’administration, le droit de vote est exercé par un des parents pour le compte de l’associé mineur.

            Savoir quels sont les actes d’administration et de disposition

            Les actes d'administration concernent la gestion courante, c’est-à-dire les actes d'exploitation (signature d’un bail, travaux d’entretien d’un bien).

            En revanche, les actes de disposition modifient le contenu et la valeur du patrimoine, pour le présent ou l'avenir. Il s’agit notamment des actes suivants :

            • Reprise des apports

            • Modification des statuts

            • Prorogation et dissolution du groupement

            • Fusion, scission, apport partiel d’actifs

            • Agrément d’un associé

            • Augmentation et réduction du capital

            • Changement d’objet social

            • Emprunt et constitution de sûreté

            • Vente d’un élément d’actif immobilisé

            • Aggravation des engagements des associés.

            Comment le mineur devient-il associé ?

            Le mineur devient associé lorsque ses parents effectuent un apport au capital social d’une société. En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des actions ou des parts sociales. Ces parts sociales ou actions sont donc souscrites en son nom par ses parents.

            Ces apports peuvent être effectués soit en numéraire soit en nature.

            L'apport en numéraire :

            Il correspond au versement d'une somme d'argent. Ce sont les parents (qui sont tous deux administrateurs légaux de leur enfant) qui effectuent l'apport au nom du mineur. Si les parents ne sont pas d'accord, c'est au juge des tutelles d'autoriser cet apport. Lorsque le montant de l'apport a des faibles conséquences sur le patrimoine du mineur et son mode de vie, l'accord d'un seul des deux parents suffit.

            Si un seul des parents exerce l'autorité parentale, il peut agir seul sans autorisation préalable du juge.

            L'apport en nature :

            L'apport en nature peut avoir l'une des formes suivantes :

            • Apport d'immeuble ou de fonds de commerce : l'apport doit dans ce cas être autorisé par le juge des tutelles.

            • Apport d'instruments financiers (actions, obligations, etc.) : les apports conséquents par rapport au patrimoine du mineur doivent être autorisés préalablement par le juge des tutelles. Dans les autres cas, l'apport peut être effectué par le ou les parents sans autorisation préalable du juge des tutelles.

            • Apport d'autres biens (objets précieux, parts sociales, biens meubles d'usage courant, etc.) : les parents doivent donner leur accord ensemble. En revanche, si l'impact de cet apport sur le contenu ou la valeur du patrimoine du mineur ou sur son mode de vie est faible, l'accord d'un seul parent suffit. Si les parents ne sont pas d'accord, alors c’est au juge des tutelles d'autoriser l'apport. Lorsqu'un seul des parents détient l'autorité parentale, il peut réaliser l'apport sans autorisation préalable du juge.

            En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des parts sociales ou actions.

            Bien souvent, le juge des tutelles se prononce après le rapport d'un expert.

            Référence : Code civil : articles 382 à 386

            https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070721/LEGISCTA000031322686

            Référence : Décret n°2008-1484 du 22 décembre 2008 sur les actes de gestion du patrimoine des personnes placées en curatelle ou en tutelle

            https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000020017088

              Mineur sous tutelle

              Le mineur peut être placé sous le régime de la tutelle dans l'un des cas suivants :

              • Il n'a ni père ni mère.

              • Ses 2 parents sont décédés.

              • Ses parents font l'objet d'un retrait de leur autorité parentale.

              Dans quelles sociétés le mineur peut-il être associé ?

              Le mineur sous tutelle peut devenir associé d'une société dans lesquels les membres n'ont pas le statut de commerçant.

              C'est le cas pour les situations suivantes :

              • Associé d’une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels))

              • Associé d’une société anonyme (SA (professionnels))

              • Associé d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels))

              • Associé d’une société civile immobilière

              • Associé commanditaire d’une société en commandite simple (SCS (professionnels))

              • Associé commanditaire d’une société en commandite par actions (SCA (professionnels))

              À noter

              Le mineur sous tutelle ne peut pas avoir le statut de commerçant. Il ne peut donc pas être associé d'une SNC ou associé commandité dans une SCS ou une SCA . En effet, dans ces formes de sociétés, les associés ont obligatoirement le statut de commerçant.

              Les parts sociales ou actions sont souscrites en son nom par son tuteur.

              Le mineur sous tutelle ne peut pas voter personnellement. La personne qui peut voter pour le compte de l’associé mineur dépend de nature de la décision :

              • Si la décision constitue un acte de disposition, le tuteur vote après avoir préalablement obtenir l’autorisation du conseil de famille .

              • Lorsqu’il s’agit d’un acte d’administration, c’est le tuteur qui vote directement.

              Savoir quels sont les actes d’administration et de disposition

              Les actes d'administration concernent la gestion courante, c’est-à-dire les actes d'exploitation (signature d’un bail, travaux d’entretien d’un bien).

              En revanche, les actes de disposition modifient le contenu et la valeur du patrimoine, pour le présent ou l'avenir. Il s’agit notamment des actes suivants :

              • Reprise des apports

              • Modification des statuts

              • Prorogation et dissolution du groupement

              • Fusion, scission, apport partiel d’actifs

              • Agrément d’un associé

              • Augmentation et réduction du capital

              • Changement d’objet social

              • Emprunt et constitution de sûreté

              • Vente d’un élément d’actif immobilisé

              • Aggravation des engagements des associés.

              Comment le mineur devient-il associé ?

              Le mineur devient associé lorsque le tuteur (après avis du conseil de famille ou du juge des tutelles) effectue un apport au capital social de la société. En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des actions ou des parts sociales.

              Ces apports sont effectués soit en numéraire soit en nature.

              L'apport en numéraire :

              Il correspond au versement d'une somme d'argent lors de la création d'une société. Le mineur devient ainsi associé ou actionnaire de la société.

              Le tuteur doit demander l'avis du conseil de famille avant de réaliser un apport en numéraire au nom du mineur. Lorsque le montant de l'apport est inférieur ou égal à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

              L'apport en nature :

              Il peut avoir l'une des formes suivantes :

              • Apport d'immeuble ou de fonds de commerce : le tuteur doit obtenir l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, le juge des tutelles peut autoriser l'apport. Si la valeur du bien est inférieure ou égale à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

              • Apport d'instruments financiers (actions, obligations, etc.) . Les règles sont différentes selon le type d'instruments financiers :

                • Apport d'instruments financiers non admis en négociation sur un marché réglementé : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, le juge des tutelles pourra autoriser l'apport. Si la valeur du bien est inférieure ou égale à 50 000 €, l'autorisation du juge des tutelles peut remplacer celle du conseil de famille.

                • Apport d'instruments financiers admis en négociation sur un marché réglementé : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible il doit demander l'autorisation du juge des tutelles. Le tuteur peut agir seul si l'apport n'impacte pas de façon importante la valeur du patrimoine du mineur, ses droits ou son mode de vie.

              • Apport d'autres biens (objets précieux, parts sociales, biens meubles d'usage courant, etc.) : le tuteur doit demander l'autorisation du conseil de famille. Si cela n'est pas possible, il doit demander l'autorisation du juge des tutelles. Le tuteur peut agir seul si l'apport n'impacte pas de façon importante la valeur du patrimoine du mineur, ses droits ou son mode de vie.

              En contrepartie de cet apport, le mineur reçoit des parts sociales ou actions.

              Référence : Code civil : article 387-1

              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070721/LEGISCTA000031322812/

              Référence : Code civil : article 505

              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045277022

              Référence : Décret n°2008-1484 du 22 décembre 2008 sur les actes de gestion du patrimoine des personnes placées en curatelle ou en tutelle

              https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000020017088

                Mineur émancipé

                Comment un mineur obtient-il l'émancipation ?

                Un mineur émancipé est un mineur âgé de 16 à 18 ans ayant obtenu les mêmes droits qu'une personne majeure.

                L'émancipation s'obtient de l'une des façons suivantes :

                • Par le mariage

                • Sur décision du juge des tutelles suite à la demande du ou des parents du mineur ou à la demande du conseil de famille

                Pour en savoir plus sur la demande d’émancipation, vous pouvez consulter la fiche sur l’émancipation d’un mineur (particuliers).

                Un mineur émancipé peut-il être commerçant ?

                Le mineur émancipé peut devenir commerçant s’il obtient une autorisation.

                Celle-ci peut être obtenue de l’une des façons suivantes :

                • Soit par le juge des tutelles : il accorde l’autorisation de devenir commerçant au moment de la décision d'émancipation

                • Soit par le président du tribunal judiciaire : lorsque le mineur formule une demande après avoir été émancipé

                Où s’adresser ?

                Tribunal judiciaire

                Référence : Code civil : article 413-8

                https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039367527

                Dans quelles sociétés un mineur émancipé peut-il être associé ?

                Les sociétés dans lesquelles le mineur émancipé peut être associé diffèrent selon son statut :

                Mineur non commerçant

                Un mineur émancipé peut être librement associé d’une société dans laquelle les associés n'ont pas la qualité de commerçant.

                Par conséquent, un mineur émancipé peut devenir associé d'une société anonyme (SA (professionnels)), d'une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels)), d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels)), ou d’une société civile immobilière (SCI).

                Il peut aussi êtreassocié commanditaire dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

                Le mineur émancipé a les mêmes droits et obligations qu’un majeur. Par conséquent, il exerce personnellement les pouvoirs qu'il détient en sa qualité d'associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant, etc.

                  Mineur commerçant

                  Un mineur émancipé peut être librement associé d’une société dans laquelle les associés n'ont pas la qualité de commerçant.

                  Par conséquent, un mineur émancipé peut devenir associé d'une société anonyme (SA (professionnels)), d'une société à responsabilité limitée (SARL (professionnels)), d’une société par actions simplifiée (SAS (professionnels)), ou d’une société civile immobilière (SCI).

                  Il peut aussi êtreassocié commanditaire dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

                  Lorsqu’il a le statut de commerçant, le mineur émancipé peut également être associé d'une société en nom collectif (SNC) (professionnels) ou associé commandité dans une société en commandite simple (SCS (professionnels)) ou une société en commandite par actions (SCA (professionnels)).

                  Le mineur émancipé a les mêmes droits et obligations qu’un majeur. Par conséquent, il exerce personnellement les pouvoirs qu'il détient en sa qualité d'associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant, etc.

                    Référence : Code civil : article 413-1 à 413-8

                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000031345336

                    Référence : Code de commerce : article L121-2

                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000039280381/

                  Voir aussi...

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                  Références

                  Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                  Six guides illustrés pour vos déclarations préalables de travaux

                  La communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées vous propose 6 guides illustrés et un tuto pour vous accompagner pas à pas dans vos demandes préalables de travaux.

                  Tous les documents sont à retrouver ici.

                  Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                  - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                  - Mardi de 8h30 à 12h
                  - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                  - Jeudi de 13h30 à 17h
                  - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h