Quelles sont les circonstances pouvant entraîner la récupération d'heures de travail perdues ?
Un événement particulier peut empêcher provisoirement et collectivement les salariés de l'entreprise de travailler durant certaines heures.
C'est le cas pour les situations suivantes à la suite d'une interruption collective du travail résultant uniquement :
Soit en cas d'accident, d'intempéries ou cas de force majeure (particuliers)
Soit en cas d'inventaire de l'entreprise
Soit en cas de période non travaillée de 1 ou 2 jours ouvrables comprise entre un jour férié et un jour de repos hebdomadaire ou un jour précédant les congés annuels
Ces heures de travail non effectuées sont dites heures perdues.
Ces heures perdues peuvent alors être récupérées à la demande de de votre employeur.
Quelles sont les heures de travail non effectuées ne pouvant pas entraîner la récupération d'heures de travail perdues ?
Les heures de travail non réalisées pour cause de grève (particuliers), d'absence pour cause de jour férié, d'arrêt maladie, de congés ou de retard du salarié ne peuvent pas faire l'objet d'un dispositif d'heures de travail perdues à effectuer.
Peut-on refuser d'effectuer des heures de travail perdues ?
Non, vous ne pouvez pas refuser d'effectuer des heures de travail perdues si votre employeur vous demande de les réaliser et dès lors que ces heures entrent dans le dispositif des heures perdues.
![A noter]()
À noter
En cas de refus d'effectuer ces heures de travail perdues, le salarié peut s'exposer à une sanction disciplinaire (particuliers) de la part de l'employeur. Toutefois, l’employeur ne peut sanctionner un salarié dont le refus d’effectuer la récupération est motivé par des raisons médicales.
Les heures de travail perdues à récupérer sont-elles rémunérées ?
Non, les heures de travail perdues à effectuer ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires (particuliers).
Elles sont effectuées pour compenser des heures de travail non réalisées et ne font pas l'objet d'un taux horaire majoré.
![A noter]()
À noter
N’étant que des heures normales différées, les heures de travail perdues à récupérer ne sont pas retenues pour déterminer le droit à repos compensateur.