Autorisations d'urbanisme

Les autorisations d’urbanisme sont nécessaires avant la réalisation de travaux de constructions nouvelles ou sur des constructions existantes, de changements de destination d’une surface et de travaux d’aménagement.
Les travaux effectués sans autorisation peuvent entraîner des sanctions pénales, civiles et administratives : amende, démolition, remise en état des lieux…
Le service Urbanisme vous informe sur le type d’autorisation nécessaire, réceptionne votre dossier et assure l’instruction de votre demande.

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Se lancer dans la restauration ambulante, ouvrir un camion food-truck représente une solution intéressante notamment pour débuter une activité. On vous explique étape par étape les démarches à effectuer.

    Préparation du projet

    Les bonnes questions avant de se lancer

    Quelle est la nature de l’activité ?

    La profession de restaurateur peut être une activité commerciale ou artisanale.

    Généralement les food-trucks sont tenus par un cuisinier qui confectionne lui-même les plats à partir de produits frais, dits « faits maison ». Il exerce alors une activité artisanale.

    Par ailleurs, la majorité des food-trucks n’emploient pas plus de 11 salariés. En-dessous de ce seuil, l’entreprise doit doit être immatriculée au Registre national des entreprises (RNE) en tant qu'entreprises du secteur des métiers et de l'artisanat.

    En revanche, si un food-truck embauche plus de 11 salariés, l’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) est obligatoire.

    La majorité des entreprises de food-truck sont artisanales. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre fiche qui précise les conditions à remplir pour avoir le statut d’artisan (professionnels).

    Quelles compétences sont utiles pour gérer une entreprise ?

    Il est important de réfléchir en amont aux compétences qui seront utiles pour gérer une entreprise.

    Le créateur d’entreprise peut être notamment confronté à des situations difficiles.

    Si son activité se développe, il sera par ailleurs amené à embaucher et à encadrer du personnel.

    Des tests et des formations existent pour cibler les compétences utiles à la création d’entreprise.

    Il existe par exemple les tests suivants :

  • Test entrepreneurial "Traits de caractère" - Téléservice
  • Test entrepreneurial "Détermination et motivation" - Téléservice
  • Test entrepreneurial "Ressources et aptitudes" - Téléservice
  • Ces tests accompagnent la réflexion du porteur de projet.

    Ils ne constituent pas des réponses définitives sans alternatives. Il est toujours possible d’acquérir de nouvelles compétences.

    À noter

    Il est conseillé, dans la mesure du possible, d’anticiper les difficultés. Si le porteur de projet a la possibilité de constituer une réserve financière, cela peut lui permettre de faire face à un imprévu. Il est aussi prudent d’anticiper un rythme de travail soutenu, tout du moins lors du démarrage de l’activité  : week-end et soirée, heures supplémentaires.

    Se faire accompagner dans son projet et trouver des aides financières

    Accompagnement du porteur de projet

    Afin de ne pas rester seul avec son projet, les démarches suivantes peuvent être bénéfiques :

    • Rencontrer d’autres entrepreneurs du même secteur d’activité

    • Se rendre à des foires et salons en lien avec la future activité

    • Se faire accompagner par les réseaux consulaires : conseillers des CMA de son département dans le cas d’une activité artisanale, notamment via le d’accompagnement aux formalités ; conseillers des CCI de son département dans le cas d’une activité commerciale.

    • Se faire accompagner par des réseaux associatifs :

    Où s’adresser ?

    Réseau Entreprendre

    Où s’adresser ?

    Réseau Initiative France

    Où s’adresser ?

    Réseau Initiative France

    Aides financières

    Si le porteur de projet n'a pas assez de fonds propres pour lancer son entreprise, il existe des solutions financières externes.

    Il est possible de consulter notre page consacrée à la recherche de financements pour créer ou reprendre une entreprise (professionnels). Le crowdfunding ou financement participatif (professionnels) constitue également une option intéressante.

    Lorsque le porteur de projet débute son activité, il peut opter pour des dispositifs d’aides comme par exemple :

    Le site internet suivant recense toutes les aides publiques existantes :

  • Base de données de référence sur les aides aux entreprises - Outil de recherche
  • Formation à l’entrepreneuriat

    Il est important de se préparer à son futur statut d’entrepreneur dans la restauration.

    Les formations suivantes permettent de mieux l’appréhender :

    Ces formations sont facultatives mais fortement recommandées.

    Choisir une forme juridique d'exercice

    Le choix d'une forme juridique (ou statut juridique) de l'entreprise est une étape décisive.

    Il détermine les règles de fonctionnement de l'entreprise mais il a également des incidences sur le régime fiscal et sur la protection sociale.

    Il existe deux grandes formes juridiques :

    • Entreprise individuelle (EI) : permet d'exercer son activité seul et en son nom propre. Le chef d'entreprise et l'entreprise individuelle forment une seule et même personne. La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est une entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifié.

    • Société : permet d'exercer une activité dans une entité juridique distincte du chef d'entreprise. Elle dispose de la personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc).

    Ces 2 modes d’exercice ont chacun leurs règles particulières :

    Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

    La création d’une entreprise individuelle (EI) implique peu de formalités (pas de rédaction de statuts, pas de constitution de capital social et d'associé, etc) et permet de lancer son activité rapidement. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel (EI), y compris celui du micro-entrepreneur est automatiquement séparé en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

    À savoir

    Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à la fiche sur la séparation des patrimoines professionnel et personnel (professionnels).

    Régime fiscal et social de l'entreprise individuelle classique

    L'entrepreneur individuel est soumis à l'impôt sur le revenu (IR), dans la catégorie correspondant à son activité (BICBNC , BA..).

    Cependant, il lui est possible d'opter pour le régime réel d'imposition ou même pour l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels).

    L'entrepreneur individuel relève du régime de la Sécurité sociale des indépendants. Il a le statut de travailleur non-salarié (TNS). Il ne paye pas de cotisations et contributions sociales durant au moins les 90 jours qui suivent le début de son activité.

    Notre fiche sur la protection sociale du commerçant et de l'artisan (professionnels) détaille les cotisations dues et les modalités de déclaration et de paiement.

    Régime simplifié de la micro-entreprise

    Le régime de micro-entrepreneur est un régime social et fiscal très simplifié. Il est applicable quand le chiffre d'affaires HT ne dépasse pas certains seuils : par exemple 188 700 € s'agissant d'une activité de vente de marchandises, ou 77 700 € pour les prestations de services.

    Le régime simplifié s'applique automatiquement pour l'année de création (N) et l'année suivante (N+1) à condition que ces seuils soient respectés.

    Par ailleurs, la micro entreprise est soumise à la franchise en base de TVA (professionnels) : c'est-à-dire que l'entrepreneur ne déclare pas la TVA sur les prestations ou ventes qu'il réalise et ne peut pas non plus la déduire.

    Concernant l'imposition de ses revenus, la micro entreprise est imposée à l'IR, dans la catégorie correspondant à son activité : micro BIC, micro BNC , micro BA..). L'impôt dû est calculé en tenant compte d'un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires pour frais professionnels qui varie selon l'activité exercée (pour une activité de vente de marchandises : l'abattement correspond par exemple à 71 % du chiffre d'affaires).

    Pour plus de détails sur les abattements fiscaux, vous pouvez consulter la fiche sur le régime fiscal du micro-entrepreneur (professionnels).

    Enfin, l'entrepreneur paie des cotisations sociales uniquement s'il génère du chiffre d'affaires.

    À savoir

    Notre fiche sur l'entreprise individuelle (EI) (professionnels) précise toutes les règles de fonctionnement.

      Société

      La société est une entité juridique qui dispose d'une personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc). Elle peut signer un bail commercial, embaucher des salariés et possède un patrimoine distinct de celui de ses associés. Elle est représentée par un dirigeant (un gérant ou un président) qui exerce l'activité.

      L’intérêt de créer une société est de limiter la responsabilité du professionnel et de ses associés aux apports réalisés lors de la constitution de la société. Elle permet ainsi de protéger le patrimoine personnel de chacun.

      Le professionnel peut exercer une activité commerciale et/ou artisanale seul (création d'une EURL (professionnels) ou d'une SASU (professionnels)) ou en s'associant avec d'autres personnes (SARL (professionnels), SAS (professionnels), SA (professionnels), etc). La création d'une société nécessite la réalisation de différentes formalités comme la rédaction de statuts, le dépôt d'un capital social qui peuvent être coûteuses. Par ailleurs, la société doit respecter différentes obligations comptables (tenue et dépôt de comptes annuels, convocation des associés aux assemblées générales (AG), tenue d'AG pour toute modification des statuts de la société, etc).

      Régime fiscal

      Les bénéfices réalisés par la société sont en principe soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels). Pour certains types de sociétés, les associés peuvent opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Dans ce cas, les bénéfices (professionnels) réalisés sont déclarés en tant que BIC dans la déclaration d'impôt sur le revenu.

      Protection sociale

      La protection sociale du dirigeant de société varie en fonction du type de société choisie. Le dirigeant d'une EURL ou d'une SARL (s'il est majoritaire) est considéré comme un travailleur non salarié et doit cotiser à l'Urssaf sur le revenu d'activité indépendante ou sur une base annuelle minimale.

      Le dirigeant d'une SAS, SASU, SARL (minoritaire ou égalitaire) est considéré comme un travailleur assimilé salarié. Il relève du régime général de la sécurité sociale. Il bénéficie d'une protection sociale très proche de celle d'un salarié. S'il ne se verse pas de salaires, il n'a pas à payer de cotisations sociales.

        Pour faire le bon choix, il est donc indispensable de prendre en compte de nombreux facteurs :

        • Exercice de l'activité seul ou à plusieurs avec des associés (en société )

        • Régime fiscal concernant l'imposition des bénéfices

        • Régime de protection sociale selon la forme juridique envisagée.

        Pour vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre situation, l'Urssaf met à disposition le simulateur suivant :

      • Trouver le bon statut (forme) juridique et comparer le coût des cotisations sociales - Simulateur
      • Référence : Code de commerce : articles L526-22 à L526-26

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000049048964

        Référence : Code général des impôts : article 50-0

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042159220/

        Référence : Code général des impôts : article 206

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047622902/

        Choisir son emplacement géographique

        Choix stratégique : adapter son offre de restauration

        La réussite d’un food-truck dépend souvent de son emplacement.

        Il peut être utile de réaliser une analyse de la clientèle sur le territoire envisagé.

        L’offre commerciale du food-truck doit correspondre aux besoins et aux comportements de la future clientèle ciblée.

        Il est ainsi important d’adapter le type de restauration à sa clientèle ou de changer de lieu implantation.

        Les possibilités sont nombreuses ; il existe par exemple des camions rôtisserie, des camions pizzéria, des camions crêperie, des food-trucks de cuisine asiatique, d’autres proposent uniquement des burgers, etc.

        Exemple

        Un food-truck installé devant un cinéma dans un quartier urbain, ne proposera pas forcément la même offre commerciale de restauration que devant un stade de sport dans un environnement rural.

        Analyse du territoire

        Le territoire d’implantation du projet est un élément qui doit faire l’objet d’une analyse préalable (économique, sociale, culturelle, etc.).

        L’Annuaire des entreprises peut servir d’outil de recherche avancée (gratuit) afin de lister des entreprises sur un territoire et dans un domaine d’activité.

      • Annuaire des entreprises : rechercher toutes les informations d'une entreprise - Téléservice
      • À savoir

        Seule une étude de marché complète permet de définir les besoins d’une clientèle envisagée. Pour en savoir plus, il est possible de consulter la page dédiée à Comment réaliser une étude de marché ? (professionnels)

        Les grandes options possibles

        Plusieurs types emplacements pour installer un food truck sont possibles :

        • Une place fixe à des jours et horaires fixes

        • Plusieurs emplacements : par exemple, un lieu pour le midi et un autre le soir

        • Des marchés, des halles

        • Devant des évènements culturels ou sportifs tels que des salles de concerts, des cinémas, des stades, etc.

        Il est possible de panacher les différentes possibilités. Il est cependant important de fidéliser une clientèle en proposant des rendez-vous fixes.

        À noter

        Chacune de ces options nécessite une pour installer un food-truck dans l'espace public. Le professionnel doit également se procurer une (voir en détail plus loin dans les parties « Formalités » et « Fonctionnement »).

        Utiliser un camion ou une remorque

        Camion ou remorque ?

        Il est possible soit d’utiliser un camion soit un véhicule avec une remorque.

        Le camion présente l'avantage d'être prêt à l'emploi dès que le conducteur arrête le moteur. La remorque en revanche nécessite une installation à chaque lieu où il souhaite travailler.

        Le professionnel doit en effet savoir dételer l'attelage et fixer la remorque au sol de façon équilibrée. Cela rend l’installation plus longue pour pour un camion. La remorque est aussi plus difficile à conduire.

        Si le camion tombe en panne, c'est toute l’activité qui est bloquée, alors qu'avec une remorque le professionnel est moins dépendant des pannes.

        L'avantage d'une remorque est de ne pas perdre de valeur et de pouvoir être revendue plus facilement qu'un camion.

        Il est aussi plus simple de changer d'offre de restauration avec une remorque, si le professionnel le souhaite.

        À noter

        Dans le cas d’une remorque, celle-ci devra être immatriculée si son PTAC est supérieur à 500 kg (particuliers) ; ce qui est très souvent le cas étant donné le poids des équipements.

        Référence : Code de la route : articles R322-1 à R322-14

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074228/LEGISCTA000006177098

        Combien ça coûte ?

        Un camion neuf coûtera entre 30 000 € et 100 000 € environ selon le type de restauration et selon les aménagements.

        Exemple

        Un camion rôtisserie coûtera plus cher avec ses rôtissoires qu'un camion burger avec une plancha et une friteuse, et encore plus qu'un camion crêperie avec ses crêpières. Le camion pizzéria sera lui aussi plus cher à cause de son four et de ses normes de sécurité importantes.

        Une remorque neuve coûtera entre 10 000 € et 20 000 €, selon l'équipement.

        Neuf ou occasion ?

        L'achat neuf est bien sûr plus onéreux, surtout pour un camion.

        Même si la plupart des professionnels sont sérieux, il est plus prudent cependant de vérifier les certificats de conformité aux règles d'hygiène et de sécurité.

        Attention

        Dans le cas d'un achat de véhicule d’occasion, il faudra vérifier que les équipements du camion sont aux normes de sécurité et d'hygiène. Pour cela, l’acheteur doit récupérer tous les certificats. Les contrôles sont courants et l’activité peut être stoppée pour non conformité.

        Louer un camion ?

        Louer un camion peut s'avérer un choix judicieux pour tester son activité. Les conséquences en cas d'échec seront moins graves que si le professionnel s’endette pour l'achat d'un camion.

        Cela permet d'affiner son idée et d'en changer éventuellement, par exemple en fonction du type de restauration proposée.

        Vérification du matériel et des installations gaz et électricité

        Neuf ou d'occasion, le camion ou la remorque et leurs équipements doivent répondre à des normes strictes de sécurité et d'hygiène.

        L’équipement doit posséder un point d'eau.

        En cas de cuisson, il doit y avoir une hotte d'évacuation.

        Le restaurateur doit être en possession des certificats de conformité de tous les équipements. ceux-ci doivent être correctement fixésétanches et lavables.

        Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires

        https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA

        Référence : Décret n° 2024-33 du 24 janvier 2024 relatif aux eaux réutilisées dans les entreprises du secteur alimentaire et portant diverses dispositions relatives à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine

        https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049010414

        Assurance du véhicule

        Comme tous les véhicules motorisés, le propriétaire du véhicule a l’obligation légale d’assurer le camion (particuliers) (contre les vols, les accidents, etc.).

        Il est important de préciser à l’assureur qu'il s'agit d’un outil de travail. L'assurance du camion peut être souscrite en même temps que l'assurance pour l’activité (assurance multirisque professionnelle et responsabilité civile professionnelle).

        À noter

        Cette assurance pour l’activité est obligatoire pour faire une demande de carte de commerce ambulant (professionnels), qui est elle-même nécessaire pour exercer. Elle est aussi exigée lors de la demande d’autorisation d’occupation temporaire (de l’espace public) dite AOT (professionnels).

        Référence : Code des assurances : articles L211-1 à L211-2

        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006174242

        Détenir le permis de conduire et la carte grise VASP « Magasin »

        Permis de conduire

        Le poids total autorisé en charge (PTAC) du véhicule détermine le type de permis de conduire que le professionnel doit posséder.

        Le PTAC est inscrit à la mention F2 de la carte grise du véhicule.

        Dans le cas d'une remorque, il faut à la fois regarder le PTAC de la remorque et le PTAC total, c'est-à-dire l'addition des PTAC du véhicule tractant + le PTAC de la remorque.

        Le type de permis de conduire est différent selon le poids du camion ou de l’attelage tracté avec remorque.

        Camion moins de 3,5 t de PTAC

        Si le camion food-truck a un PTAC inférieur ou égal à 3.5 tonnes, le permis B suffit.

          Camion plus de 3,5t de PTAC

          Si le camion food-truck a un PTAC supérieur à 3.5 tonnes, le conducteur doit posséder le permis poids-lourdIl s'agit de l'un des permis C, notamment le permis C1 (particuliers).

            Remorque et véhicule tractant

            Les remorques food-truck pèsent très souvent plus de 750 kg. Les informations suivantes correspondent à ce critère.

            Remorque + véhicule tractant inférieur à 4.25 t

            Si l’attelage répond aux 2 critères suivants :

            • PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,

            • et masse maximale autorisée de l'ensemble, voiture + remorque, supérieur à 3 500 kg mais inférieur à 4 250 kg,

            alors le conducteur doit posséder le permis B et suivre un stage d'1 journée en auto-école.

            Sur son permis, le conducteur obtiendra alors la mention B96 (particuliers), sans examen.

              Remorque + véhicule tractant supérieur à 4.25 t

              Si l’attelage répond aux 2 critères suivants :

              • PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,

              • et masse maximale autorisée de l'ensemble, voiture + remorque, supérieur à 4 250 kg,

              le conducteur doit alors posséder le permis BE (particuliers).

                  Référence : Code de la route : articles R221-4 à R221-8

                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074228/LEGISCTA000032465124

                  Référence : Arrêté du 17 janvier 2013 relatif à la formation requise pour les titulaires de la catégorie B en vue de la conduite d'un ensemble dont la somme des PTAC est comprise entre 3500 et 4250 kg

                  https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000026952029/

                  Carte grise mention VASP-Magasin

                  Le camion ou la remorque food-truck doit recevoir l'homologation VASP : véhicule automoteur spécialement aménagés, avec la mention « Magasin ».

                  Sans cela, le conducteur n'obtiendra pas l'autorisation de rouler lorsqu’il passera le contrôle technique.

                  Cette homologation garantit que le camion ou la remorque respecte les normes de sécurité correspondant à l’activité professionnelle.

                  Le restaurateur doit demander cette homologation VASP auprès de la Drealde sa région :

                  Référence : Arrêté du 7 novembre 2014 relatif à l'adaptation réversible de série de certains types de véhicules

                  https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029779711

                  Formalités de création

                  Choisir la forme juridique de son entreprise

                  Le choix d'une forme juridique (ou statut juridique) de l'entreprise est une étape décisive.

                  Il détermine les règles de fonctionnement de l'entreprise mais il a également des incidences sur le régime fiscal et sur la protection sociale.

                  Il existe deux grandes formes juridiques :

                  • Entreprise individuelle (EI) : permet d'exercer son activité seul et en son nom propre. Le chef d'entreprise et l'entreprise individuelle forment une seule et même personne. La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est une entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifié.

                  • Société : permet d'exercer une activité dans une entité juridique distincte du chef d'entreprise. Elle dispose de la personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc).

                  Ces 2 modes d’exercice ont chacun leurs règles particulières :

                  Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

                  La création d’une entreprise individuelle (EI) implique peu de formalités (pas de rédaction de statuts, pas de constitution de capital social et d'associé, etc) et permet de lancer son activité rapidement. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel (EI), y compris celui du micro-entrepreneur est automatiquement séparé en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

                  À savoir

                  Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à la fiche sur la séparation des patrimoines professionnel et personnel (professionnels).

                  Régime fiscal et social de l'entreprise individuelle classique

                  L'entrepreneur individuel est soumis à l'impôt sur le revenu (IR), dans la catégorie correspondant à son activité (BICBNC , BA..).

                  Cependant, il lui est possible d'opter pour le régime réel d'imposition ou même pour l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels).

                  L'entrepreneur individuel relève du régime de la Sécurité sociale des indépendants. Il a le statut de travailleur non-salarié (TNS). Il ne paye pas de cotisations et contributions sociales durant au moins les 90 jours qui suivent le début de son activité.

                  Notre fiche sur la protection sociale du commerçant et de l'artisan (professionnels) détaille les cotisations dues et les modalités de déclaration et de paiement.

                  Régime simplifié de la micro-entreprise

                  Le régime de micro-entrepreneur est un régime social et fiscal très simplifié. Il est applicable quand le chiffre d'affaires HT ne dépasse pas certains seuils : par exemple 188 700 € s'agissant d'une activité de vente de marchandises, ou 77 700 € pour les prestations de services.

                  Le régime simplifié s'applique automatiquement pour l'année de création (N) et l'année suivante (N+1) à condition que ces seuils soient respectés.

                  Par ailleurs, la micro entreprise est soumise à la franchise en base de TVA (professionnels) : c'est-à-dire que l'entrepreneur ne déclare pas la TVA sur les prestations ou ventes qu'il réalise et ne peut pas non plus la déduire.

                  Concernant l'imposition de ses revenus, la micro entreprise est imposée à l'IR, dans la catégorie correspondant à son activité : micro BIC, micro BNC , micro BA..). L'impôt dû est calculé en tenant compte d'un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires pour frais professionnels qui varie selon l'activité exercée (pour une activité de vente de marchandises : l'abattement correspond par exemple à 71 % du chiffre d'affaires).

                  Pour plus de détails sur les abattements fiscaux, vous pouvez consulter la fiche sur le régime fiscal du micro-entrepreneur (professionnels).

                  Enfin, l'entrepreneur paie des cotisations sociales uniquement s'il génère du chiffre d'affaires.

                  À savoir

                  Notre fiche sur l'entreprise individuelle (EI) (professionnels) précise toutes les règles de fonctionnement.

                    Société

                    La société est une entité juridique qui dispose d'une personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc). Elle peut signer un bail commercial, embaucher des salariés et possède un patrimoine distinct de celui de ses associés. Elle est représentée par un dirigeant (un gérant ou un président) qui exerce l'activité.

                    L’intérêt de créer une société est de limiter la responsabilité du professionnel et de ses associés aux apports réalisés lors de la constitution de la société. Elle permet ainsi de protéger le patrimoine personnel de chacun.

                    Le professionnel peut exercer une activité commerciale et/ou artisanale seul (création d'une EURL (professionnels) ou d'une SASU (professionnels)) ou en s'associant avec d'autres personnes (SARL (professionnels), SAS (professionnels), SA (professionnels), etc). La création d'une société nécessite la réalisation de différentes formalités comme la rédaction de statuts, le dépôt d'un capital social qui peuvent être coûteuses. Par ailleurs, la société doit respecter différentes obligations comptables (tenue et dépôt de comptes annuels, convocation des associés aux assemblées générales (AG), tenue d'AG pour toute modification des statuts de la société, etc).

                    Régime fiscal

                    Les bénéfices réalisés par la société sont en principe soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels). Pour certains types de sociétés, les associés peuvent opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Dans ce cas, les bénéfices (professionnels) réalisés sont déclarés en tant que BIC dans la déclaration d'impôt sur le revenu.

                    Protection sociale

                    La protection sociale du dirigeant de société varie en fonction du type de société choisie. Le dirigeant d'une EURL ou d'une SARL (s'il est majoritaire) est considéré comme un travailleur non salarié et doit cotiser à l'Urssaf sur le revenu d'activité indépendante ou sur une base annuelle minimale.

                    Le dirigeant d'une SAS, SASU, SARL (minoritaire ou égalitaire) est considéré comme un travailleur assimilé salarié. Il relève du régime général de la sécurité sociale. Il bénéficie d'une protection sociale très proche de celle d'un salarié. S'il ne se verse pas de salaires, il n'a pas à payer de cotisations sociales.

                      Pour faire le bon choix, il est donc indispensable de prendre en compte de nombreux facteurs :

                      • Exercice de l'activité seul ou à plusieurs avec des associés (en société )

                      • Régime fiscal concernant l'imposition des bénéfices

                      • Régime de protection sociale selon la forme juridique envisagée.

                      Pour vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre situation, l'Urssaf met à disposition le simulateur suivant :

                    • Trouver le bon statut (forme) juridique et comparer le coût des cotisations sociales - Simulateur
                    • Référence : Code de commerce : articles L526-22 à L526-26

                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000049048964

                      Référence : Code général des impôts : article 50-0

                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042159220/

                      Référence : Code général des impôts : article 206

                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047622902/

                      Choisir un nom pour son entreprise

                      Avant d’effectuer l’immatriculation le professionnel doit avoir choisi un ou une pour son entreprise. Le choix diffère pour une entreprise individuelle ou une société.

                      Entrepreneur individuel (dont micro-entreprise)

                      Si le restaurateur choisit d'exercer en tant qu'entrepreneur individuel (EI) le nom de son entreprise sera le même que son nom propre (ou nom de famille).

                      En effet, dans le cas d’une EI, (forme juridique qui comprend aussi la micro-entreprise), le professionnel est responsable en tant que personne physique de son entreprise, il exerce en son nom propre. La dénomination de son entreprise correspond à son nom propre.

                      Le professionnel peut également choisir en parallèle un nom commercial. Contrairement à la dénomination, celui-ci lui est facultatif. Il peut servir à mieux identifier l’activité de l’entreprise notamment dans ses actions de communication.

                      Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur la dénomination d’une entreprise individuelle (EI) (professionnels).

                      À noter

                      Sur tous le documents de l’entreprise, la mention « EI » doit apparaître après le nom.

                      Référence : Code de commerce : article R526-27

                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045697814

                        Société

                        Si le restaurateur a choisi d’exercer sous la forme juridique de la société, la dénomination sociale de son entreprise est libre.

                        Le nom reflète souvent l'activité exercée. Il doit inscrire le nom choisi dans les statuts de l’entreprise.

                        Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page dédiée à la dénomination d’une société (professionnels).

                        Référence : Code de commerce : articles R123-53 à R123-62

                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006199017/

                        Référence : Code de commerce : articles L223-1 à L223-43

                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006146044

                          Immatriculer l'activité

                          Déclarer l’activité sur le Guichet des formalités des entreprises

                          Existence juridique de l’entreprise et numéros d’identification

                          Le professionnel doit procéder à l'immatriculation de l'entreprise.

                          Cette procédure doit être effectuée en ligne sur le site du Guichet des formalités des entreprises :

                        • Guichet des formalités des entreprises - Téléservice
                        • Le professionnel doit faire sa demande d'immatriculation dans le mois qui précède la date déclarée du début de l'activité et, au plus tard, 15 jours après la date de début d'activité. Cette formalité a pour effet de donner une existence juridique à l'entreprise.

                          Cette déclaration permet d’informer l’ensemble des organismes concernés par le lancement de l'activité (Insee, organismes sociaux, Urssaf, centre des finances publiques…).

                          Dès que la demande d'immatriculation est acceptée, l'Insee attribue :

                          • Un numéro Siren (professionnels) : c'est un numéro unique d'identification de l'entreprise composé de 9 chiffres 

                          • Un numéro Siret : c'est l'identifiant géographique de chacun des établissements de l'entreprise, il est donc possible d'en avoir plusieurs. Ce numéro est composé du Siren et d'un NIC (Numéro Interne de Classement).

                          Lors de l’enregistrement de l’entreprise, l’Insee attribue également au professionnel son code APE.

                          Domiciliation de l’entreprise

                          Lors de la formalité d’immatriculation sur le site du guichet des formalités des entreprises, il faut renseigner l’adresse de l’entreprise.

                          Elle correspond généralement au local (magasin, atelier, etc.) dans lequel est exercée l’activité.

                          Si le professionnel possède à la fois un établissement fixe et un autre itinérant, il peut domicilier l’activité itinérante à la même adresse que le local fixe, comme 2d établissement.

                          Lorsque l’activité est uniquement itinérante, le professionnel peut choisir de domicilier son activité à son adresse personnelle ou par le biais d’une société de domiciliation.

                          Pour en savoir plus, il est possible de se reporter à notre page Domicilier son entreprise individuelle (dont la micro-entreprise) (professionnels), ou Domicilier sa société (professionnels).

                          À noter

                          En cas d’activité itinérante, il faut demander une carte d’artisan ou de commerçant ambulant auprès de la CCI ou de la CMA du lieu de l’activité.

                          Déclaration de l’éventuel conjoint travaillant dans l’entreprise

                          Lorsque le conjoint (marié, partenaire de Pacs ou concubin) du chef d'entreprise exerce une activité professionnelle régulière dans l'entreprise, il faut fournir une attestation sur l'honneur précisant son statut. Il est possible d’opter pour l’un des statuts suivants : conjoint collaborateur, conjoint salarié, conjoint associé.

                          Savoir comment déclarer l’activité du conjoint

                          Le choix d'un statut permet de garantir des droits au conjoint, notamment des droits à la retraite.

                          Lors de l'immatriculation de l'entreprise, le chef d'entreprise déclare le statut choisi par le conjoint sur le site du guichet des formalités des entreprises en fournissant le document suivant :

                        • Attestation sur l'honneur du conjoint (marié, pacsé ou concubin) de chef d'entreprise commerçant, artisan ou libéral (choix de son statut) - Modèle de document
                        • Pour en savoir plus sur le statut du conjoint, vous pouvez vous reporter à la fiche sur le conjoint du chef d'entreprise (professionnels).

                          À savoir

                          Si aucun statut n'a été déclaré, le conjoint est considéré avoir opté pour le statut de conjoint salarié.

                          Transmettre une déclaration de non-condamnation

                          Lors de l'immatriculation de son activité sur le Guichet des formalités des entreprises, le professionnel doit fournir une déclaration sur l’honneur de non condamnation.

                          Par cette déclaration, il atteste qu'il n’a fait l’objet d’aucune sanction pénale, civile ou administrative lui interdisant de créer et gérer une entreprise.

                          Un modèle de déclaration de non condamnation et de filiation est disponible :

                        • Déclaration de non-condamnation et de filiation pour inscription au Registre du commerce et des sociétés (RCS) et au Registre national des entreprises (RNE) - Simulateur
                        • Référence : Code de commerce : articles L121-4 à L121-8

                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000005634379/LEGISCTA000006161248/#LEGISCTA000019287890

                          Référence : Code de commerce : article R123-53

                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041461022

                          Référence : Code de commerce : article R123-239

                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046073750

                          Déclarer son activité de restaurateur en mairie

                          Le professionnel doit déclarer l’existence de son restaurant et son activité à la mairie de la commune où l’entreprise est domiciliée.

                          Cette déclaration doit être effectuée 15 jours minimum avant l'ouverture du restaurant.

                          À savoir

                          Pour plus de détails, il est possible de consulter la page dédiée à la domiciliation d’une entreprise individuelle (professionnels) ou à la domiciliation d’une société (professionnels).

                          Cette déclaration se fait en remplissant le formulaire suivant :

                        • Déclaration d'un restaurant ou d'un débit de boissons à consommer sur place ou à emporter - Formulaire - Cerfa n°11542*05
                        • Demander la carte de commerce ambulant

                          En quoi consiste la carte de commerçant ambulant ?

                          Le professionnel restaurateur qui exploite un food-truck doit posséder la .

                          Cette carte l’autorise à se déplacer en dehors de la commune de sa domiciliation professionnelle.

                          Tout professionnel est concerné par cette obligation qu’il ait ou non un local commercial fixe et quel que soit son statut.

                          Si l’entreprise embauche un ou plusieurs salariés, ceux-ci doivent être munis d’une copie de la carte de commerce ambulant du dirigeant lorsqu’ils exercent de façon ambulante.

                          La carte est valable 4 ans.

                          Elle coûte 30 €.

                          Comment obtenir la carte de commerce ambulant ?

                          Pour obtenir la carte, le professionnel doit effectuer une déclaration préalable pour l’exercice d’une activité ambulante.

                          Il doit se rapprocher soit de la chambre du commerce et de l’industrie (CCI) soit de la chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) de son lieu de rattachement.

                          Il s’agit de la chambre (CCI ou CMA) compétente pour la commune du domicile du déclarant, de son adresse professionnelle ou du siège social de la société.

                          La CCI traite les demandes des professionnels inscrits au RCS. La CMA traite quant à elle les demandes émanant des professionnels soit inscrits exclusivement au RNE, soit inscrits au RCS et au RNE.

                          De nombreuses CMA et CCI utilisent le formulaire cerfa n° 14022 suivant :

                        • Déclaration préalable pour l'exercice d'une activité commerciale ou artisanale ambulante - Formulaire - Cerfa n°14022*02
                        • Certaines CMA et CCI proposent un formulaire propre à leur région.

                          À savoir

                          Certaines CCI proposent une démarche totalement dématérialisée pour effectuer la demande de carte de commerçant ambulant. C’est le cas par exemple de la CCI Bretagne. Il est alors indiqué en amont de la formalité, les conditions techniques nécessaires au bon déroulement de la démarche (signature électronique, retouche photographique numérisée, format de la pièce d’identité, etc.). Un mode d’emploi détaillé est disponible en ligne.

                          Le formulaire doit être rempli, numérisé puis retransmis à la CCI ou la CMA (soit par courrier postal en recommandé avec accusé de réception, soit sur place, soit par courriel selon la région).

                          Le coût de la carte est de 30 €.

                          Les documents à fournir sont listés ci-dessous et sont souvent mentionnés également sur la page dédiée à cette démarche sur le site internet de la CMA ou de la CCI.

                          Connaître la liste des pièces (documents) justificatives à fournir pour effectuer la démarche (Français ou ressortissants européens)

                          Lors d’une démarche de demande de carte de commerçant ou d’artisan ambulant, le professionnel doit fournir, des documents justificatifs, en plus du formulaire 14022.

                          Les documents sont différents selon le pays d’établissement, en France ou dans un pays de l’Union européenne (UE) :

                          France

                          • Justificatif de déclaration d’activité datant de moins de 3 mois :

                            • Si le déclarant est immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) : un extrait K ou Kbis datant de moins de 3 mois

                            • Si le déclarant est immatriculé au registre national des entreprises (RNE) : un justificatif d’immatriculation datant de moins de 3 mois avec les inscriptions portées sur ce répertoire

                          • Copie de la pièce d'identité en cours de validité : copie du passeport ou de la carte nationale d'identité, ou copie recto verso du titre de séjour

                          • Pour les personnes hébergées : dans le cas d’un hébergement chez un particulier, une attestation d’hébergement en original signée par l’hébergeur et copie de justificatif de domicile de l’hébergeur - dans le cas d’un hébergement dans un centre social, une copie de l’attestation de domiciliation de l’organisme social comme le Centre d’Action Sociale (CCAS) ou du Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), dont dépend la commune de rattachement

                          • 2 photographies d'identité récentes au format 35 x 45 mm

                          • Chèque de 30 € libellé à l’ordre de la CCI ou de la CMA.

                            État de l’Union européenne (UE)

                            • Justificatif de déclaration d’activité : pour les personnes physiques et morales qui n’ont pas d'établissement en France mais qui ont déclaré leur activité commerciale ou artisanale dans un autre État de l'Union européenne, le document doit être traduit en français et mentionner l’activité (celle-ci doit permettre une activité commerciale non sédentaire)

                            • Copie de la pièce d'identité en cours de validité : copie du passeport ou de la carte nationale d'identité, ou copie recto verso du titre de séjour

                            • Copie d’un justificatif de domicile récent au nom du représentant légal de l’entreprise (par exemple dernière quittance de loyer ou dernière facture de gaz ou d’électricité, inscription sur la liste électorale, quittances de paiement d’impôts et taxes, avertissement d’impôts et taxes, facture de téléphone)

                            • Pour les personnes hébergées : dans le cas d’un hébergement chez un particulier, une attestation d’hébergement en original signée par l’hébergeur et copie de justificatif de domicile de l’hébergeur - dans le cas d’un hébergement dans un centre social, une copie de l’attestation de domiciliation de l’organisme social comme le Centre d’Action Sociale (CCAS) ou du Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), dont dépend la commune de rattachement

                            • 1 photographie récente au format 35 x 45 mm

                            • Chèque de 30 € libellé à l’ordre de la CCI ou de la CMA.

                              Si le dossier est complet, le professionnel reçoit une carte dans les 15 jours environ qui suivent l'envoi du formulaire et des documents justificatifs, et dans un délai d'un mois maximum.

                              Il peut demander un certificat provisoire valable un mois s'il doit débuter son activité.

                              La carte est valable 4 ans, délai après lequel elle doit être renouvelée à l'initiative du professionnel.

                              En cas de contrôle, l'absence de déclaration préalable donnant lieu à l'obtention de la carte, engendre une amende de 750 €. Si le professionnel a oublié de prendre sa carte avec lui lors de ses déplacements professionnels ou s'il a oublié d'effectuer son renouvellement, l'amende est de 450 €.

                              Référence : Code de commerce : articles L123-29 à L123-31

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000019289825

                              Référence : Code de commerce : articles R123-208-1 à R123-208-8

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000020287052

                              Référence : Code du commerce : article A123-80-1

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021948790

                              Référence : Code de commerce : articles L123-10 à L123-11-8

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006178753/

                              Référence : Code de commerce : articles L123-29 à L123-31

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000019289825

                              Référence : Code de commerce : articles R123-208-1 à R123-208-8

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000020287052

                              Référence : Code du commerce : article A123-80-1

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021948790

                              Comment renouveler la carte de commerce ambulant ?

                              La carte est valable 4 ans.

                              Si le professionnel souhaite renouveler sa carte, il doit en faire la demande.

                              Cette demande peut être faite à partir d'1 mois avant la date d'expiration de validité et jusqu'à 2 mois après cette date. Si ce délai est dépassé, il faut refaire une demande initiale.

                              La demande de renouvellement s'effectue en remplissant le formulaire Cerfa n° 14022, qui est téléchargeable sur le site de la CCI ou de la CMA de rattachement du professionnel.

                              Il s’agit de la chambre (CCI ou CMA) compétente pour la commune du domicile du déclarant, de son adresse professionnelle ou du siège social de la société.

                              La CCI traite les demandes des professionnels inscrits au RCS. La CMA traite quant à elle les demandes émanant des professionnels soit inscrits exclusivement au RNE, soit inscrits au RCS et au RNE.

                              Ce formulaire doit être rempli puis transmis soit par courrier postal en lettre recommandée avec accusé de réception, soit par mail dans certaines régions.

                            • Déclaration préalable pour l'exercice d'une activité commerciale ou artisanale ambulante - Formulaire - Cerfa n°14022*02
                            • À noter

                              Certaines CCI proposent une démarche totalement dématérialisée pour effectuer la demande de carte de commerçant ambulant. C’est le cas par exemple de la CCI Bretagne. Il est alors indiqué en amont de la formalité, les conditions techniques nécessaires au bon déroulement de la démarche (signature électronique, retouche photographique numérisée, format de la pièce d’identité, etc.).

                              Le délai pour recevoir la nouvelle carte est compris entre 15 jours et un mois.

                              Il est possible de demander un certificat provisoire pendant le délai d'attente. Il est valable pendant 1 mois maximum. Pour cela, le professionnel doit rendre l'ancienne carte.

                              Obtenir les autorisations liées à l'emplacement (AOT)

                              Attention

                              Pour effectuer les demandes d'emplacement, le professionnel doit détenir les 2 éléments suivants :

                              Emplacement sur un trottoir ou une place publique

                              Le restaurateur doit demander un permis de stationnement.

                              Ce permis est destiné au commerce dont l'occupation de l'espace public est sans emprise fixe au sol.

                              Comment faire la demande d’un permis de stationnement ?

                              Le dossier varie selon les communes.

                              Il est constitué d'un formulaire de déclaration et de documents à fournir. Il s'agit :

                              • soit d'un formulaire propre à la commune. Il peut être soit téléchargé sur le site internet de la mairie où se déroule l'activité (ou de la préfecture si la demande concerne une grande artère de la ville), soit disponible sur place en mairie ou en préfecture (s'il s'agit d'une grande artère de la ville, d’une route départementale ou nationale).

                              • soit du formulaire cerfa n° 14023.

                            • Demande de permission ou d'autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d'autorisation d'entreprendre des travaux - Formulaire - Cerfa n°14023*01
                            • Les documents à joindre au formulaire sont les suivants :

                              • Copie de l'extrait K ou Kbis (professionnels) ou justificatif d'immatriculation au RNE

                              • Pour les cafés, bars et restaurants : copie de la licence au nom du propriétaire ou de l'exploitant du fonds de commerce

                              • Copie du bail commercial ou du titre de propriété

                              • Attestation d'assurance pour l'occupation de l'espace public

                              • Descriptif de la terrasse ou de l'étalage et des matériaux utilisés, avec un plan précisant l'implantation du dispositif sur le trottoir et sa superficie

                              • Carte de commerce ambulant (professionnels)

                              • Carte de la MSA pour les producteurs agricoles

                              • Relevé d'identité bancaire (RIB).

                              À noter

                              La liste des documents à fournir peut varier d'une commune à l'autre.

                              Le dossier doit être transmis soit en mairie, soit en préfecture s'il s'agit d'une grande artère urbaine, d’une route départementale ou nationale.

                              Où s’adresser ?

                              Mairie

                              Où s’adresser ?

                              Préfecture

                              Pour tout savoir sur les demandes de permis de stationnement, il est possible de consulter notre page dédiée à l’occupation du domaine public par un commerce (AOT) (professionnels).

                              Référence : Code général des collectivités territoriales : articles L1311-5 à L1311-7

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180930/

                              Référence : Code général des collectivités territoriales : article L2213-6

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000028534369/

                              Référence : Code général de la propriété des personnes publiques : articles L2122-1 à L2122-4

                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180817/

                              Emplacement sur un marché

                              Si le food truck souhaite s’installer sur un ou plusieurs marchés de son territoire, il peut choisir soit de demander un emplacement fixe, soit une place volante.

                              Place fixe

                              Si le professionnel souhaite obtenir un emplacement fixe sur un marché (professionnels) couvert ou découvert, il doit en faire la demande auprès de la mairie concernée.

                              S’il l’obtient, il devra payer un droit de place par le biais d'un abonnement (annuel, trimestriel ou mensuel).

                              Par respect d'égalité devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.

                              Où s’adresser ?

                              Mairie

                                Place volante occasionnelle

                                Si le professionnel souhaite un emplacement vacant à la journée (dite place de volant ou place de passager), il doit en faire la demande auprès du receveur-placier.

                                Il paie alors une redevance par jour occupé.

                                Selon les conditions détaillées dans le règlement communal, l'attribution d'emplacement vacant peut être effectuée par tirage au sort ou par ordre d'arrivée, après inscription sur une liste d'attente.

                                Par respect d'égalité devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.

                                  À savoir

                                  Pour plus de détails, il est possible de consulter la page suivante : Comment demander un emplacement dans un marché ou une halle ? (professionnels).

                                  Référence : Code général des collectivités territoriales : articles L2224-18 à L2224-22

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180991/

                                  Emplacement dans un festival, une foire, un évènement

                                  La demande d'emplacement doit être effectuée auprès de l'organisateur de l'évènement.

                                  Il est aussi possible de se renseigner à la mairie concernée.

                                  S’il obtient l’emplacement, le professionnel doit payer une redevance à l'organisateur.

                                  Où s’adresser ?

                                  Mairie

                                  Référence : Code général de la propriété des personnes publiques : articles L2125-1 à L2125-6

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070299/LEGISCTA000006180829/#LEGISCTA000006180829

                                  Souscrire une assurance professionnelle

                                  Le professionnel n’est pas légalement obligé de souscrire une assurance pour son activité de restaurateur.

                                  Attention

                                  Cependant, détenir une assurance est nécessaire pour obtenir une carte de commerçant ambulant (obligatoire pour un dirigeant de food-truck), ainsi que pour toute demande d’AOT.

                                  Il s’agit d’une assurance multirisque professionnelle. Elle peut inclure une responsabilité civile professionnelle (RCP).

                                  Le professionnel doit la demander auprès de son assureur habituel.

                                  Elle protège le restaurateur, ses biens, ses clients et éventuellement ses salariés (dans le cas d’une RCP).

                                  La protection concerne les accidents :

                                  • Matériels (stocks de marchandises, informatique, etc.),

                                  • Immatériels (perte d'exploitation),

                                  • Corporels (accident, décès).

                                  Pour plus de détails, il est possible de consulter nos pages dédiées aux assurances des professionnels, en fonction de l’entreprise (individuelle (professionnels), micro (professionnels) ou société (professionnels)) .

                                  Règles de fonctionnement

                                  Suivre la formation en hygiène alimentaire

                                  Qui est concerné ?

                                  La formation aux règles d'hygiène alimentaire est obligatoire dans les établissements de restauration commerciale, y compris les food-trucks et les camionnettes.

                                  La plupart des diplômes du secteur de la cuisine et de la restauration inclut automatiquement cette formation.

                                  Il suffit qu'une seule des personnes de l'établissement ou de l'entreprise ait suivi la formation. Cette formation est facultative pour un professionnel qui peut justifier d'au moins 3 ans d'activité dans le secteur alimentaire en tant que gestionnaire ou exploitant.

                                  Attention

                                  Cette formation ne doit pas être confondue avec la formation HACCP qui, elle, relève de la règlementation européenne dite « Paquet hygiène ».

                                  Comment se déroule la formation ?

                                  La formation dure 14 heures minimum.

                                  Son coût varie entre 200 € et 500 € (selon les tarifs constatés sur le marché).

                                  Il n'y a pas de date limite de validité de cette formation ni d'obligation de renouvellement.

                                  Où trouver un organisme de formation ?

                                  Elle est délivrée par un organisme agréé par le ministère chargé de l’agriculture.

                                  La liste des organismes de formation enregistrés dans une région peut être consultée sur le site internet de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt :

                                  La liste des organismes dispensant cette formation en région est aussi disponible sur le site des professionnels de l'enseignement agricole : chlorofil.fr.

                                  Référence : Arrêté du 12 février 2024 relatif au cahier des charges de la formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire adaptée à l'activité des établissements de restauration commerciale

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049171606

                                  Référence : Code rural et de la pêche maritime : articles D233-11 à D233-13

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071367/LEGISCTA000024266818/#LEGISCTA000035416348

                                  Suivre la formation HACCP

                                  Les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et doivent disposer d'instructions et/ou d'une formation en matière d'hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle.

                                  Cette formation est souvent appelée formation HACCP. Elle s'adresse à toute la filière agroalimentaire.

                                  Cette obligation est instaurée par la règlementation européenne encadrant l'hygiène alimentaire appelée « Paquet hygiène ».

                                  L'appellation HACCP signifie  en  anglais Hazard Analysis Critical Control Point. Il s'agit d'une méthode qui permet de prévenir et d'identifier les dangers liés aux pratiques d'hygiène alimentaire.

                                  Toute personne manipulant des denrées alimentaires doit avoir suivi cette formation.

                                  La formation HACCP peut être dispensée soit par un organisme de formation, soit par l’établissement lui-même.

                                  Elle ne fait l’objet d’aucune exigence de contenu ou de durée.

                                  À savoir

                                  Une entreprise peut organiser elle-même la formation aux bonnes pratiques d'hygiène de ses salariés (via la diffusion d'instructions, d'échanges de pratiques...). Le recours à un prestataire extérieur n'est pas obligatoire.

                                  France Travail (anciennement Pôle Emploi) peut aider à trouver un prestataire effectuant cette formation :

                                • Où trouver ma formation HACCP hygiène alimentaire - Téléservice
                                • Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires

                                  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA

                                  Effectuer la déclaration de manipulation de denrées alimentaires d’origine animale

                                  Pour toute activité manipulant des denrées alimentaires d'origine animale destinées à des consommateurs finaux, le professionnel doit faire une déclaration (professionnels) .

                                  Elle doit être effectuée avant l'ouverture de l'établissement. Elle doit être adressée à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP).

                                  Cette déclaration permet au service Hygiène et sécurité alimentaire de la DDPP de programmer les visites de contrôle sanitaire.

                                • Déclaration de manipulation de denrées alimentaires d'origine animale - Téléservice
                                • Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les règles d’hygiène dans la restauration et les commerces alimentaires (professionnels).

                                  Référence : Règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale

                                  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32004R0853

                                  Respecter les obligations en cas de vente de boissons alcooliques

                                  La vente d'alcools de plus de 18 degrés est interdite, quelle que soit l'heure et le lieu d'ouverture du food-truck. Il s'agit des alcools forts : rhum, vodka, whisky, etc.

                                  En revanche il est possible de vendre des boissons dont le titre d’alcool est inférieur à 18 degrés. Il s'agit principalement du vin, de la bière et du cidre.

                                  Les obligations ne sont pas les mêmes selon l'heure à laquelle ces boissons sont vendues.

                                  Vente d'alcool avant 22 h

                                  Si le food-truck vend des alcools titrant à moins de 18 degrés avant 22 h, une déclaration préalable suffit.

                                  La déclaration doit être envoyée au minimum 15 jours avant l'ouverture de l'établissement.

                                  La déclaration doit être transmise à la mairie du lieu où est domiciliée l’entreprise, ou à la préfecture si elle est située à Paris ou en Alsace-Moselle.

                                  Référence : Code de la santé publique : articles L3332-1 à L3332-17

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006171201/

                                  Vente d'alcool entre 22h et 8h

                                  Pour vendre des boissons alcooliques titrant à moins de 18 degrés entre 22h et 8h du matin, le professionnel doit obtenir une licence appelée .

                                  Pour cela, il doit suivre une formation dans un centre de formation agréé.

                                  La formation dure environ 20 heures (2,5 jours).

                                  Si le professionnel suit entièrement la formation, il reçoit un permis d'exploitation, ou permis de vente de boissons alcooliques la nuit : il s'agit du PVBAN.

                                  Ce permis est valable 10 ans.

                                  Il est renouvelable en effectuant une nouvelle formation de 6 heures.

                                  À noter

                                  Pour plus de détails sur la vente d’alcool, vous pouvez consulter la page intitulée Licences d’un restaurant et débit de boissons (professionnels).

                                  Référence : Code de la santé publique : article L3331-4

                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000020895404/

                                    Respecter les règles d’affichage

                                    Les règles d'affichage sont nombreuses.

                                    Les principales concernent les boissons, l'alcool, la protection des mineurs, les prix des produits et leur origine.

                                    Affichage concernant les boissons

                                    S’il est concerné, le commerçant doit afficher sa petite licence d'exploitation (vente d'alcool à emporter la nuit).

                                    L’affichage de la réglementation sur la répression de l'ivresse publique et la protection des mineurs (interdiction de vente d'alcool aux moins de 18 ans) est obligatoire.

                                    Règlementation ivresse publique protection des mineurs

                                    service-public.fr

                                    Modèle d'affichage obligatoire sur la réglementation de l'ivresse publique et la protection des mineurs

                                    Il s'agit d'une affiche murale de format A4 (21 x 29,7 cm), sur fond blanc. Au centre tout en haut est inscrit le logo de la Marianne, bleu, blanc, rouge.

                                    Il est écrit dessous plusieurs extraits d'articles de loi, issus du Code le santé publique, concernant la répression de l'ivresse publique et la protection des mineurs par rapport à la vente d'alcool.

                                    Notamment : "Il est interdit de vendre de l'alcool à des mineurs de moins de 18 ans."

                                    Puis il est inscrit les mentions suivantes : "Il est interdit de se trouver en état d'ivresse dans les lieux publics".

                                    "Il est interdit à l'exploitant d'un débit de boissons de donner à boire à des personnes manifestement ivres ou de les recevoir dans son établissement".

                                    Il est interdit de vendre ou d’offrir gratuitement de l'alcool à un mineur (personne âgée de moins de 18 ans).

                                    Si le professionnel le fait, il risque une amende de 7 500 € et une interdiction d'exploiter sa licence pendant 1 an.

                                    À savoir

                                    Il est obligatoire de présenter un étalage des boissons sans alcool mises en vente. Au moins 10 boissons différentes sans alcool doivent être visibles par les clients.

                                    Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les obligations d'affichage dans un restaurant (professionnels) .

                                    Affichage concernant les viandes

                                    Concernant les viandes, le professionnel doit indiquer le pays d'origine de toutes les viandes (volaille, bœuf, porc, mouton) sur le menu ou en affichette, pour tout type de plat de viandes ou de préparation à base de viande.

                                    Cette indication d’origine se fait par l'une des mentions suivantes :

                                    • Soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans le même pays.

                                    • Soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différents.

                                    Cette obligation ne concerne pas les viandes achetées déjà cuites pour être revendues.

                                    En cas de non-respect de ces affichages, le professionnel risque une amende de 1 500 € pour une personne physique ou de 7 500 € pour une personne morale.

                                    À noter

                                    Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les obligations d'affichage dans un restaurant (professionnels) .

                                    Référence : Code de la santé publique : article L3323-1

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000020896932

                                    Référence : Code de la santé publique : articles L3342-1 à L3342-4

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006171207/

                                    Référence : Arrêté du 17 octobre 2016 fixant les modèles et lieux d'apposition des affiches prévues par l'article L. 3342-4 du code de la santé publique

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000033284051/

                                    Référence : Code de la santé publique : articles R3353-1 à R3353-5-1

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006912210

                                    Référence : Décret n° 2024-171 du 4 mars 2024 relatif à l'indication de l'origine des viandes utilisées en tant qu'ingrédients dans des préparations de viandes et des produits à base de viande applicable aux établissements de restauration

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049237316

                                    Référence : Décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l'étiquetage des viandes bovines, ovines, porcines et volaille dans les restaurants modifié par le décret n° 2025-141 du 13 février 2025

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000411003/

                                    Bénéficier de la mention « fait maison »

                                    Pour avoir le droit de porter la mention Fait maison, les plats doivent être confectionnés à partir de produits bruts (aliments crus), frais, sans assemblage excepté avec du sel.

                                    Les plats doivent être élaborés sur place.

                                    Il est fait exception pour la restauration ambulante, qui peut bénéficier de la mention même si les plats ont été élaborés dans un autre établissement avant d’être vendus dans le food-truck.

                                    Pour plus de détails sur la mention « Fait maison », il est possible de consulter notre page : Conditions d'utilisation du logo « Fait maison » dans la restauration (professionnels).

                                    Référence : Code de l'artisanat : article D213-1

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047724966

                                    Référence : Code de la consommation : articles D122-1 à D122-3

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000033176080/2016-07-01

                                    Référence : Arrêté du 11 juillet 2014 relatif à la mention «  fait maison  » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029225352

                                    Régler les cotisations et contributions sociales

                                    Les cotisations appelées par l'Urssaf dépendent de la structure d’exercice de l’activité et du statut juridique du dirigeant.

                                    Pour connaître toutes les règles concernant le régime social du dirigeant, il est possible de consulter la fiche relative à la Protection sociale du dirigeant de société (professionnels).

                                    Le professionnel qui exerce son activité en son nom propre (entreprise individuelle) ou en tant que gérant majoritaire d'une société (comme une EURL ou une SARL), est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI), le régime obligatoire des travailleurs non salariés.

                                    Le professionnel doit régler des cotisations sociales auprès de l’Urssaf dès le début de son activité.

                                    Toutefois, en pratique, aucune cotisation ni contribution sociale n’est exigée pendant les 90 premiers jours qui suivent le lancement de son activité.

                                    Les revenus n'étant pas encore connus au démarrage de l’activité, les cotisations sont d’abord calculées sur une base forfaitaire pendant les 2 premières années (aux mêmes taux que ceux qui s’appliquent en cours d’activité). Elles sont ensuite ajustées et régularisées en fonction des revenus réels de l’année d’exercice.

                                    Les cotisations sont obligatoirement payées en ligne de l'une des façons suivantes :

                                    • Soit chaque mois : le paiement s’effectue le 5 ou le 20 de chaque mois, par prélèvement automatique.

                                    • Soit chaque trimestre : le paiement s’effectue par prélèvement automatique, par télépaiement ou par carte bancaire les 5 février, 5 mai, 5 août et 5 novembre.

                                    Lorsqu’il exerce son activité dans le cadre d’une société et qu’il occupe des fonctions de direction qui lui donnent le statut d’assimilé salarié (président ou directeur général rémunéré de SAS par exemple), le professionnel relève du régime général de la sécurité sociale.

                                    Ses cotisations sociales sont identiques à celles d’un salarié cadre, et il bénéficie d’une protection sociale équivalente, à l’exception de l’assurance chômage (une assurance chômage optionnelle est cependant possible).

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L611-1

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000036391024

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L131-6-2

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000048683699

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-4

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038786618

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-5

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587343/2025-06-05

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-2

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587363

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-3

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587355/2025-06-05

                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L311-3

                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046805349

                                    S’informer sur les taxes à payer (CFE, etc.)

                                    L’entreprise de food-truck, comme de nombreuses entreprises (hormis quelques exceptions), doit payer une taxe foncière, appelée la CFE (cotisation foncière des entreprises). Pour connaître les cas d’exonérations, il est possible de consulter la page dédiée à la CFE (professionnels).

                                    Par ailleurs, si le food-truck possède une ou plusieurs enseignes publicitaires dans l'espace public, l’exploitant doit se renseigner sur le paiement éventuel de la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) (professionnels). Cette taxe dépend de chaque commune. L’exploitant doit contacter la mairie du lieu où se situe son enseigne publicitaire.

                                    Où s’adresser ?

                                    Mairie

                                  Références

                                  Toute apposition, modification ou remplacement (même sans changement des supports existants) d’une enseigne, ainsi que la pose ou le remplacement d’un store banne, ou d’une pré-enseigne doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de pose d’enseigne. A noter, constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce.

                                  Pour vous aider dans vos démarches :

                                  Se lancer dans la restauration ambulante, ouvrir un camion food-truck représente une solution intéressante notamment pour débuter une activité. On vous explique étape par étape les démarches à effectuer.

                                    Préparation du projet

                                    Les bonnes questions avant de se lancer

                                    Quelle est la nature de l’activité ?

                                    La profession de restaurateur peut être une activité commerciale ou artisanale.

                                    Généralement les food-trucks sont tenus par un cuisinier qui confectionne lui-même les plats à partir de produits frais, dits « faits maison ». Il exerce alors une activité artisanale.

                                    Par ailleurs, la majorité des food-trucks n’emploient pas plus de 11 salariés. En-dessous de ce seuil, l’entreprise doit doit être immatriculée au Registre national des entreprises (RNE) en tant qu'entreprises du secteur des métiers et de l'artisanat.

                                    En revanche, si un food-truck embauche plus de 11 salariés, l’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) est obligatoire.

                                    La majorité des entreprises de food-truck sont artisanales. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre fiche qui précise les conditions à remplir pour avoir le statut d’artisan (professionnels).

                                    Quelles compétences sont utiles pour gérer une entreprise ?

                                    Il est important de réfléchir en amont aux compétences qui seront utiles pour gérer une entreprise.

                                    Le créateur d’entreprise peut être notamment confronté à des situations difficiles.

                                    Si son activité se développe, il sera par ailleurs amené à embaucher et à encadrer du personnel.

                                    Des tests et des formations existent pour cibler les compétences utiles à la création d’entreprise.

                                    Il existe par exemple les tests suivants :

                                  • Test entrepreneurial "Traits de caractère" - Téléservice
                                  • Test entrepreneurial "Détermination et motivation" - Téléservice
                                  • Test entrepreneurial "Ressources et aptitudes" - Téléservice
                                  • Ces tests accompagnent la réflexion du porteur de projet.

                                    Ils ne constituent pas des réponses définitives sans alternatives. Il est toujours possible d’acquérir de nouvelles compétences.

                                    À noter

                                    Il est conseillé, dans la mesure du possible, d’anticiper les difficultés. Si le porteur de projet a la possibilité de constituer une réserve financière, cela peut lui permettre de faire face à un imprévu. Il est aussi prudent d’anticiper un rythme de travail soutenu, tout du moins lors du démarrage de l’activité  : week-end et soirée, heures supplémentaires.

                                    Se faire accompagner dans son projet et trouver des aides financières

                                    Accompagnement du porteur de projet

                                    Afin de ne pas rester seul avec son projet, les démarches suivantes peuvent être bénéfiques :

                                    • Rencontrer d’autres entrepreneurs du même secteur d’activité

                                    • Se rendre à des foires et salons en lien avec la future activité

                                    • Se faire accompagner par les réseaux consulaires : conseillers des CMA de son département dans le cas d’une activité artisanale, notamment via le d’accompagnement aux formalités ; conseillers des CCI de son département dans le cas d’une activité commerciale.

                                    • Se faire accompagner par des réseaux associatifs :

                                    Où s’adresser ?

                                    Réseau Entreprendre

                                    Où s’adresser ?

                                    Réseau Initiative France

                                    Où s’adresser ?

                                    Réseau Initiative France

                                    Aides financières

                                    Si le porteur de projet n'a pas assez de fonds propres pour lancer son entreprise, il existe des solutions financières externes.

                                    Il est possible de consulter notre page consacrée à la recherche de financements pour créer ou reprendre une entreprise (professionnels). Le crowdfunding ou financement participatif (professionnels) constitue également une option intéressante.

                                    Lorsque le porteur de projet débute son activité, il peut opter pour des dispositifs d’aides comme par exemple :

                                    Le site internet suivant recense toutes les aides publiques existantes :

                                  • Base de données de référence sur les aides aux entreprises - Outil de recherche
                                  • Formation à l’entrepreneuriat

                                    Il est important de se préparer à son futur statut d’entrepreneur dans la restauration.

                                    Les formations suivantes permettent de mieux l’appréhender :

                                    Ces formations sont facultatives mais fortement recommandées.

                                    Choisir une forme juridique d'exercice

                                    Le choix d'une forme juridique (ou statut juridique) de l'entreprise est une étape décisive.

                                    Il détermine les règles de fonctionnement de l'entreprise mais il a également des incidences sur le régime fiscal et sur la protection sociale.

                                    Il existe deux grandes formes juridiques :

                                    • Entreprise individuelle (EI) : permet d'exercer son activité seul et en son nom propre. Le chef d'entreprise et l'entreprise individuelle forment une seule et même personne. La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est une entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifié.

                                    • Société : permet d'exercer une activité dans une entité juridique distincte du chef d'entreprise. Elle dispose de la personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc).

                                    Ces 2 modes d’exercice ont chacun leurs règles particulières :

                                    Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

                                    La création d’une entreprise individuelle (EI) implique peu de formalités (pas de rédaction de statuts, pas de constitution de capital social et d'associé, etc) et permet de lancer son activité rapidement. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel (EI), y compris celui du micro-entrepreneur est automatiquement séparé en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

                                    À savoir

                                    Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à la fiche sur la séparation des patrimoines professionnel et personnel (professionnels).

                                    Régime fiscal et social de l'entreprise individuelle classique

                                    L'entrepreneur individuel est soumis à l'impôt sur le revenu (IR), dans la catégorie correspondant à son activité (BICBNC , BA..).

                                    Cependant, il lui est possible d'opter pour le régime réel d'imposition ou même pour l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels).

                                    L'entrepreneur individuel relève du régime de la Sécurité sociale des indépendants. Il a le statut de travailleur non-salarié (TNS). Il ne paye pas de cotisations et contributions sociales durant au moins les 90 jours qui suivent le début de son activité.

                                    Notre fiche sur la protection sociale du commerçant et de l'artisan (professionnels) détaille les cotisations dues et les modalités de déclaration et de paiement.

                                    Régime simplifié de la micro-entreprise

                                    Le régime de micro-entrepreneur est un régime social et fiscal très simplifié. Il est applicable quand le chiffre d'affaires HT ne dépasse pas certains seuils : par exemple 188 700 € s'agissant d'une activité de vente de marchandises, ou 77 700 € pour les prestations de services.

                                    Le régime simplifié s'applique automatiquement pour l'année de création (N) et l'année suivante (N+1) à condition que ces seuils soient respectés.

                                    Par ailleurs, la micro entreprise est soumise à la franchise en base de TVA (professionnels) : c'est-à-dire que l'entrepreneur ne déclare pas la TVA sur les prestations ou ventes qu'il réalise et ne peut pas non plus la déduire.

                                    Concernant l'imposition de ses revenus, la micro entreprise est imposée à l'IR, dans la catégorie correspondant à son activité : micro BIC, micro BNC , micro BA..). L'impôt dû est calculé en tenant compte d'un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires pour frais professionnels qui varie selon l'activité exercée (pour une activité de vente de marchandises : l'abattement correspond par exemple à 71 % du chiffre d'affaires).

                                    Pour plus de détails sur les abattements fiscaux, vous pouvez consulter la fiche sur le régime fiscal du micro-entrepreneur (professionnels).

                                    Enfin, l'entrepreneur paie des cotisations sociales uniquement s'il génère du chiffre d'affaires.

                                    À savoir

                                    Notre fiche sur l'entreprise individuelle (EI) (professionnels) précise toutes les règles de fonctionnement.

                                      Société

                                      La société est une entité juridique qui dispose d'une personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc). Elle peut signer un bail commercial, embaucher des salariés et possède un patrimoine distinct de celui de ses associés. Elle est représentée par un dirigeant (un gérant ou un président) qui exerce l'activité.

                                      L’intérêt de créer une société est de limiter la responsabilité du professionnel et de ses associés aux apports réalisés lors de la constitution de la société. Elle permet ainsi de protéger le patrimoine personnel de chacun.

                                      Le professionnel peut exercer une activité commerciale et/ou artisanale seul (création d'une EURL (professionnels) ou d'une SASU (professionnels)) ou en s'associant avec d'autres personnes (SARL (professionnels), SAS (professionnels), SA (professionnels), etc). La création d'une société nécessite la réalisation de différentes formalités comme la rédaction de statuts, le dépôt d'un capital social qui peuvent être coûteuses. Par ailleurs, la société doit respecter différentes obligations comptables (tenue et dépôt de comptes annuels, convocation des associés aux assemblées générales (AG), tenue d'AG pour toute modification des statuts de la société, etc).

                                      Régime fiscal

                                      Les bénéfices réalisés par la société sont en principe soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels). Pour certains types de sociétés, les associés peuvent opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Dans ce cas, les bénéfices (professionnels) réalisés sont déclarés en tant que BIC dans la déclaration d'impôt sur le revenu.

                                      Protection sociale

                                      La protection sociale du dirigeant de société varie en fonction du type de société choisie. Le dirigeant d'une EURL ou d'une SARL (s'il est majoritaire) est considéré comme un travailleur non salarié et doit cotiser à l'Urssaf sur le revenu d'activité indépendante ou sur une base annuelle minimale.

                                      Le dirigeant d'une SAS, SASU, SARL (minoritaire ou égalitaire) est considéré comme un travailleur assimilé salarié. Il relève du régime général de la sécurité sociale. Il bénéficie d'une protection sociale très proche de celle d'un salarié. S'il ne se verse pas de salaires, il n'a pas à payer de cotisations sociales.

                                        Pour faire le bon choix, il est donc indispensable de prendre en compte de nombreux facteurs :

                                        • Exercice de l'activité seul ou à plusieurs avec des associés (en société )

                                        • Régime fiscal concernant l'imposition des bénéfices

                                        • Régime de protection sociale selon la forme juridique envisagée.

                                        Pour vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre situation, l'Urssaf met à disposition le simulateur suivant :

                                      • Trouver le bon statut (forme) juridique et comparer le coût des cotisations sociales - Simulateur
                                      • Référence : Code de commerce : articles L526-22 à L526-26

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000049048964

                                        Référence : Code général des impôts : article 50-0

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042159220/

                                        Référence : Code général des impôts : article 206

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047622902/

                                        Choisir son emplacement géographique

                                        Choix stratégique : adapter son offre de restauration

                                        La réussite d’un food-truck dépend souvent de son emplacement.

                                        Il peut être utile de réaliser une analyse de la clientèle sur le territoire envisagé.

                                        L’offre commerciale du food-truck doit correspondre aux besoins et aux comportements de la future clientèle ciblée.

                                        Il est ainsi important d’adapter le type de restauration à sa clientèle ou de changer de lieu implantation.

                                        Les possibilités sont nombreuses ; il existe par exemple des camions rôtisserie, des camions pizzéria, des camions crêperie, des food-trucks de cuisine asiatique, d’autres proposent uniquement des burgers, etc.

                                        Exemple

                                        Un food-truck installé devant un cinéma dans un quartier urbain, ne proposera pas forcément la même offre commerciale de restauration que devant un stade de sport dans un environnement rural.

                                        Analyse du territoire

                                        Le territoire d’implantation du projet est un élément qui doit faire l’objet d’une analyse préalable (économique, sociale, culturelle, etc.).

                                        L’Annuaire des entreprises peut servir d’outil de recherche avancée (gratuit) afin de lister des entreprises sur un territoire et dans un domaine d’activité.

                                      • Annuaire des entreprises : rechercher toutes les informations d'une entreprise - Téléservice
                                      • À savoir

                                        Seule une étude de marché complète permet de définir les besoins d’une clientèle envisagée. Pour en savoir plus, il est possible de consulter la page dédiée à Comment réaliser une étude de marché ? (professionnels)

                                        Les grandes options possibles

                                        Plusieurs types emplacements pour installer un food truck sont possibles :

                                        • Une place fixe à des jours et horaires fixes

                                        • Plusieurs emplacements : par exemple, un lieu pour le midi et un autre le soir

                                        • Des marchés, des halles

                                        • Devant des évènements culturels ou sportifs tels que des salles de concerts, des cinémas, des stades, etc.

                                        Il est possible de panacher les différentes possibilités. Il est cependant important de fidéliser une clientèle en proposant des rendez-vous fixes.

                                        À noter

                                        Chacune de ces options nécessite une pour installer un food-truck dans l'espace public. Le professionnel doit également se procurer une (voir en détail plus loin dans les parties « Formalités » et « Fonctionnement »).

                                        Utiliser un camion ou une remorque

                                        Camion ou remorque ?

                                        Il est possible soit d’utiliser un camion soit un véhicule avec une remorque.

                                        Le camion présente l'avantage d'être prêt à l'emploi dès que le conducteur arrête le moteur. La remorque en revanche nécessite une installation à chaque lieu où il souhaite travailler.

                                        Le professionnel doit en effet savoir dételer l'attelage et fixer la remorque au sol de façon équilibrée. Cela rend l’installation plus longue pour pour un camion. La remorque est aussi plus difficile à conduire.

                                        Si le camion tombe en panne, c'est toute l’activité qui est bloquée, alors qu'avec une remorque le professionnel est moins dépendant des pannes.

                                        L'avantage d'une remorque est de ne pas perdre de valeur et de pouvoir être revendue plus facilement qu'un camion.

                                        Il est aussi plus simple de changer d'offre de restauration avec une remorque, si le professionnel le souhaite.

                                        À noter

                                        Dans le cas d’une remorque, celle-ci devra être immatriculée si son PTAC est supérieur à 500 kg (particuliers) ; ce qui est très souvent le cas étant donné le poids des équipements.

                                        Référence : Code de la route : articles R322-1 à R322-14

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074228/LEGISCTA000006177098

                                        Combien ça coûte ?

                                        Un camion neuf coûtera entre 30 000 € et 100 000 € environ selon le type de restauration et selon les aménagements.

                                        Exemple

                                        Un camion rôtisserie coûtera plus cher avec ses rôtissoires qu'un camion burger avec une plancha et une friteuse, et encore plus qu'un camion crêperie avec ses crêpières. Le camion pizzéria sera lui aussi plus cher à cause de son four et de ses normes de sécurité importantes.

                                        Une remorque neuve coûtera entre 10 000 € et 20 000 €, selon l'équipement.

                                        Neuf ou occasion ?

                                        L'achat neuf est bien sûr plus onéreux, surtout pour un camion.

                                        Même si la plupart des professionnels sont sérieux, il est plus prudent cependant de vérifier les certificats de conformité aux règles d'hygiène et de sécurité.

                                        Attention

                                        Dans le cas d'un achat de véhicule d’occasion, il faudra vérifier que les équipements du camion sont aux normes de sécurité et d'hygiène. Pour cela, l’acheteur doit récupérer tous les certificats. Les contrôles sont courants et l’activité peut être stoppée pour non conformité.

                                        Louer un camion ?

                                        Louer un camion peut s'avérer un choix judicieux pour tester son activité. Les conséquences en cas d'échec seront moins graves que si le professionnel s’endette pour l'achat d'un camion.

                                        Cela permet d'affiner son idée et d'en changer éventuellement, par exemple en fonction du type de restauration proposée.

                                        Vérification du matériel et des installations gaz et électricité

                                        Neuf ou d'occasion, le camion ou la remorque et leurs équipements doivent répondre à des normes strictes de sécurité et d'hygiène.

                                        L’équipement doit posséder un point d'eau.

                                        En cas de cuisson, il doit y avoir une hotte d'évacuation.

                                        Le restaurateur doit être en possession des certificats de conformité de tous les équipements. ceux-ci doivent être correctement fixésétanches et lavables.

                                        Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires

                                        https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA

                                        Référence : Décret n° 2024-33 du 24 janvier 2024 relatif aux eaux réutilisées dans les entreprises du secteur alimentaire et portant diverses dispositions relatives à la sécurité sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049010414

                                        Assurance du véhicule

                                        Comme tous les véhicules motorisés, le propriétaire du véhicule a l’obligation légale d’assurer le camion (particuliers) (contre les vols, les accidents, etc.).

                                        Il est important de préciser à l’assureur qu'il s'agit d’un outil de travail. L'assurance du camion peut être souscrite en même temps que l'assurance pour l’activité (assurance multirisque professionnelle et responsabilité civile professionnelle).

                                        À noter

                                        Cette assurance pour l’activité est obligatoire pour faire une demande de carte de commerce ambulant (professionnels), qui est elle-même nécessaire pour exercer. Elle est aussi exigée lors de la demande d’autorisation d’occupation temporaire (de l’espace public) dite AOT (professionnels).

                                        Référence : Code des assurances : articles L211-1 à L211-2

                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006174242

                                        Détenir le permis de conduire et la carte grise VASP « Magasin »

                                        Permis de conduire

                                        Le poids total autorisé en charge (PTAC) du véhicule détermine le type de permis de conduire que le professionnel doit posséder.

                                        Le PTAC est inscrit à la mention F2 de la carte grise du véhicule.

                                        Dans le cas d'une remorque, il faut à la fois regarder le PTAC de la remorque et le PTAC total, c'est-à-dire l'addition des PTAC du véhicule tractant + le PTAC de la remorque.

                                        Le type de permis de conduire est différent selon le poids du camion ou de l’attelage tracté avec remorque.

                                        Camion moins de 3,5 t de PTAC

                                        Si le camion food-truck a un PTAC inférieur ou égal à 3.5 tonnes, le permis B suffit.

                                          Camion plus de 3,5t de PTAC

                                          Si le camion food-truck a un PTAC supérieur à 3.5 tonnes, le conducteur doit posséder le permis poids-lourdIl s'agit de l'un des permis C, notamment le permis C1 (particuliers).

                                            Remorque et véhicule tractant

                                            Les remorques food-truck pèsent très souvent plus de 750 kg. Les informations suivantes correspondent à ce critère.

                                            Remorque + véhicule tractant inférieur à 4.25 t

                                            Si l’attelage répond aux 2 critères suivants :

                                            • PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,

                                            • et masse maximale autorisée de l'ensemble, voiture + remorque, supérieur à 3 500 kg mais inférieur à 4 250 kg,

                                            alors le conducteur doit posséder le permis B et suivre un stage d'1 journée en auto-école.

                                            Sur son permis, le conducteur obtiendra alors la mention B96 (particuliers), sans examen.

                                              Remorque + véhicule tractant supérieur à 4.25 t

                                              Si l’attelage répond aux 2 critères suivants :

                                              • PTAC de la remorque supérieur à 750 kg,

                                              • et masse maximale autorisée de l'ensemble, voiture + remorque, supérieur à 4 250 kg,

                                              le conducteur doit alors posséder le permis BE (particuliers).

                                                  Référence : Code de la route : articles R221-4 à R221-8

                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074228/LEGISCTA000032465124

                                                  Référence : Arrêté du 17 janvier 2013 relatif à la formation requise pour les titulaires de la catégorie B en vue de la conduite d'un ensemble dont la somme des PTAC est comprise entre 3500 et 4250 kg

                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000026952029/

                                                  Carte grise mention VASP-Magasin

                                                  Le camion ou la remorque food-truck doit recevoir l'homologation VASP : véhicule automoteur spécialement aménagés, avec la mention « Magasin ».

                                                  Sans cela, le conducteur n'obtiendra pas l'autorisation de rouler lorsqu’il passera le contrôle technique.

                                                  Cette homologation garantit que le camion ou la remorque respecte les normes de sécurité correspondant à l’activité professionnelle.

                                                  Le restaurateur doit demander cette homologation VASP auprès de la Drealde sa région :

                                                  Référence : Arrêté du 7 novembre 2014 relatif à l'adaptation réversible de série de certains types de véhicules

                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029779711

                                                  Formalités de création

                                                  Choisir la forme juridique de son entreprise

                                                  Le choix d'une forme juridique (ou statut juridique) de l'entreprise est une étape décisive.

                                                  Il détermine les règles de fonctionnement de l'entreprise mais il a également des incidences sur le régime fiscal et sur la protection sociale.

                                                  Il existe deux grandes formes juridiques :

                                                  • Entreprise individuelle (EI) : permet d'exercer son activité seul et en son nom propre. Le chef d'entreprise et l'entreprise individuelle forment une seule et même personne. La micro-entreprise (ou auto-entreprise) est une entreprise individuelle avec un régime fiscal et social simplifié.

                                                  • Société : permet d'exercer une activité dans une entité juridique distincte du chef d'entreprise. Elle dispose de la personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc).

                                                  Ces 2 modes d’exercice ont chacun leurs règles particulières :

                                                  Entreprise individuelle (y compris micro-entrepreneur)

                                                  La création d’une entreprise individuelle (EI) implique peu de formalités (pas de rédaction de statuts, pas de constitution de capital social et d'associé, etc) et permet de lancer son activité rapidement. Le patrimoine de l'entrepreneur individuel (EI), y compris celui du micro-entrepreneur est automatiquement séparé en un patrimoine professionnel et un patrimoine personnel.

                                                  À savoir

                                                  Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à la fiche sur la séparation des patrimoines professionnel et personnel (professionnels).

                                                  Régime fiscal et social de l'entreprise individuelle classique

                                                  L'entrepreneur individuel est soumis à l'impôt sur le revenu (IR), dans la catégorie correspondant à son activité (BICBNC , BA..).

                                                  Cependant, il lui est possible d'opter pour le régime réel d'imposition ou même pour l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels).

                                                  L'entrepreneur individuel relève du régime de la Sécurité sociale des indépendants. Il a le statut de travailleur non-salarié (TNS). Il ne paye pas de cotisations et contributions sociales durant au moins les 90 jours qui suivent le début de son activité.

                                                  Notre fiche sur la protection sociale du commerçant et de l'artisan (professionnels) détaille les cotisations dues et les modalités de déclaration et de paiement.

                                                  Régime simplifié de la micro-entreprise

                                                  Le régime de micro-entrepreneur est un régime social et fiscal très simplifié. Il est applicable quand le chiffre d'affaires HT ne dépasse pas certains seuils : par exemple 188 700 € s'agissant d'une activité de vente de marchandises, ou 77 700 € pour les prestations de services.

                                                  Le régime simplifié s'applique automatiquement pour l'année de création (N) et l'année suivante (N+1) à condition que ces seuils soient respectés.

                                                  Par ailleurs, la micro entreprise est soumise à la franchise en base de TVA (professionnels) : c'est-à-dire que l'entrepreneur ne déclare pas la TVA sur les prestations ou ventes qu'il réalise et ne peut pas non plus la déduire.

                                                  Concernant l'imposition de ses revenus, la micro entreprise est imposée à l'IR, dans la catégorie correspondant à son activité : micro BIC, micro BNC , micro BA..). L'impôt dû est calculé en tenant compte d'un abattement forfaitaire sur le chiffre d'affaires pour frais professionnels qui varie selon l'activité exercée (pour une activité de vente de marchandises : l'abattement correspond par exemple à 71 % du chiffre d'affaires).

                                                  Pour plus de détails sur les abattements fiscaux, vous pouvez consulter la fiche sur le régime fiscal du micro-entrepreneur (professionnels).

                                                  Enfin, l'entrepreneur paie des cotisations sociales uniquement s'il génère du chiffre d'affaires.

                                                  À savoir

                                                  Notre fiche sur l'entreprise individuelle (EI) (professionnels) précise toutes les règles de fonctionnement.

                                                    Société

                                                    La société est une entité juridique qui dispose d'une personnalité morale, c’est-à-dire qu’elle a sa propre existence juridique (capital social, dénomination sociale, siège social, etc). Elle peut signer un bail commercial, embaucher des salariés et possède un patrimoine distinct de celui de ses associés. Elle est représentée par un dirigeant (un gérant ou un président) qui exerce l'activité.

                                                    L’intérêt de créer une société est de limiter la responsabilité du professionnel et de ses associés aux apports réalisés lors de la constitution de la société. Elle permet ainsi de protéger le patrimoine personnel de chacun.

                                                    Le professionnel peut exercer une activité commerciale et/ou artisanale seul (création d'une EURL (professionnels) ou d'une SASU (professionnels)) ou en s'associant avec d'autres personnes (SARL (professionnels), SAS (professionnels), SA (professionnels), etc). La création d'une société nécessite la réalisation de différentes formalités comme la rédaction de statuts, le dépôt d'un capital social qui peuvent être coûteuses. Par ailleurs, la société doit respecter différentes obligations comptables (tenue et dépôt de comptes annuels, convocation des associés aux assemblées générales (AG), tenue d'AG pour toute modification des statuts de la société, etc).

                                                    Régime fiscal

                                                    Les bénéfices réalisés par la société sont en principe soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) (professionnels). Pour certains types de sociétés, les associés peuvent opter pour l'impôt sur le revenu (IR). Dans ce cas, les bénéfices (professionnels) réalisés sont déclarés en tant que BIC dans la déclaration d'impôt sur le revenu.

                                                    Protection sociale

                                                    La protection sociale du dirigeant de société varie en fonction du type de société choisie. Le dirigeant d'une EURL ou d'une SARL (s'il est majoritaire) est considéré comme un travailleur non salarié et doit cotiser à l'Urssaf sur le revenu d'activité indépendante ou sur une base annuelle minimale.

                                                    Le dirigeant d'une SAS, SASU, SARL (minoritaire ou égalitaire) est considéré comme un travailleur assimilé salarié. Il relève du régime général de la sécurité sociale. Il bénéficie d'une protection sociale très proche de celle d'un salarié. S'il ne se verse pas de salaires, il n'a pas à payer de cotisations sociales.

                                                      Pour faire le bon choix, il est donc indispensable de prendre en compte de nombreux facteurs :

                                                      • Exercice de l'activité seul ou à plusieurs avec des associés (en société )

                                                      • Régime fiscal concernant l'imposition des bénéfices

                                                      • Régime de protection sociale selon la forme juridique envisagée.

                                                      Pour vous aider à choisir la forme juridique la plus adaptée à votre situation, l'Urssaf met à disposition le simulateur suivant :

                                                    • Trouver le bon statut (forme) juridique et comparer le coût des cotisations sociales - Simulateur
                                                    • Référence : Code de commerce : articles L526-22 à L526-26

                                                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000049048964

                                                      Référence : Code général des impôts : article 50-0

                                                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000042159220/

                                                      Référence : Code général des impôts : article 206

                                                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047622902/

                                                      Choisir un nom pour son entreprise

                                                      Avant d’effectuer l’immatriculation le professionnel doit avoir choisi un ou une pour son entreprise. Le choix diffère pour une entreprise individuelle ou une société.

                                                      Entrepreneur individuel (dont micro-entreprise)

                                                      Si le restaurateur choisit d'exercer en tant qu'entrepreneur individuel (EI) le nom de son entreprise sera le même que son nom propre (ou nom de famille).

                                                      En effet, dans le cas d’une EI, (forme juridique qui comprend aussi la micro-entreprise), le professionnel est responsable en tant que personne physique de son entreprise, il exerce en son nom propre. La dénomination de son entreprise correspond à son nom propre.

                                                      Le professionnel peut également choisir en parallèle un nom commercial. Contrairement à la dénomination, celui-ci lui est facultatif. Il peut servir à mieux identifier l’activité de l’entreprise notamment dans ses actions de communication.

                                                      Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur la dénomination d’une entreprise individuelle (EI) (professionnels).

                                                      À noter

                                                      Sur tous le documents de l’entreprise, la mention « EI » doit apparaître après le nom.

                                                      Référence : Code de commerce : article R526-27

                                                      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045697814

                                                        Société

                                                        Si le restaurateur a choisi d’exercer sous la forme juridique de la société, la dénomination sociale de son entreprise est libre.

                                                        Le nom reflète souvent l'activité exercée. Il doit inscrire le nom choisi dans les statuts de l’entreprise.

                                                        Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page dédiée à la dénomination d’une société (professionnels).

                                                        Référence : Code de commerce : articles R123-53 à R123-62

                                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006199017/

                                                        Référence : Code de commerce : articles L223-1 à L223-43

                                                        https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006146044

                                                          Immatriculer l'activité

                                                          Déclarer l’activité sur le Guichet des formalités des entreprises

                                                          Existence juridique de l’entreprise et numéros d’identification

                                                          Le professionnel doit procéder à l'immatriculation de l'entreprise.

                                                          Cette procédure doit être effectuée en ligne sur le site du Guichet des formalités des entreprises :

                                                        • Guichet des formalités des entreprises - Téléservice
                                                        • Le professionnel doit faire sa demande d'immatriculation dans le mois qui précède la date déclarée du début de l'activité et, au plus tard, 15 jours après la date de début d'activité. Cette formalité a pour effet de donner une existence juridique à l'entreprise.

                                                          Cette déclaration permet d’informer l’ensemble des organismes concernés par le lancement de l'activité (Insee, organismes sociaux, Urssaf, centre des finances publiques…).

                                                          Dès que la demande d'immatriculation est acceptée, l'Insee attribue :

                                                          • Un numéro Siren (professionnels) : c'est un numéro unique d'identification de l'entreprise composé de 9 chiffres 

                                                          • Un numéro Siret : c'est l'identifiant géographique de chacun des établissements de l'entreprise, il est donc possible d'en avoir plusieurs. Ce numéro est composé du Siren et d'un NIC (Numéro Interne de Classement).

                                                          Lors de l’enregistrement de l’entreprise, l’Insee attribue également au professionnel son code APE.

                                                          Domiciliation de l’entreprise

                                                          Lors de la formalité d’immatriculation sur le site du guichet des formalités des entreprises, il faut renseigner l’adresse de l’entreprise.

                                                          Elle correspond généralement au local (magasin, atelier, etc.) dans lequel est exercée l’activité.

                                                          Si le professionnel possède à la fois un établissement fixe et un autre itinérant, il peut domicilier l’activité itinérante à la même adresse que le local fixe, comme 2d établissement.

                                                          Lorsque l’activité est uniquement itinérante, le professionnel peut choisir de domicilier son activité à son adresse personnelle ou par le biais d’une société de domiciliation.

                                                          Pour en savoir plus, il est possible de se reporter à notre page Domicilier son entreprise individuelle (dont la micro-entreprise) (professionnels), ou Domicilier sa société (professionnels).

                                                          À noter

                                                          En cas d’activité itinérante, il faut demander une carte d’artisan ou de commerçant ambulant auprès de la CCI ou de la CMA du lieu de l’activité.

                                                          Déclaration de l’éventuel conjoint travaillant dans l’entreprise

                                                          Lorsque le conjoint (marié, partenaire de Pacs ou concubin) du chef d'entreprise exerce une activité professionnelle régulière dans l'entreprise, il faut fournir une attestation sur l'honneur précisant son statut. Il est possible d’opter pour l’un des statuts suivants : conjoint collaborateur, conjoint salarié, conjoint associé.

                                                          Savoir comment déclarer l’activité du conjoint

                                                          Le choix d'un statut permet de garantir des droits au conjoint, notamment des droits à la retraite.

                                                          Lors de l'immatriculation de l'entreprise, le chef d'entreprise déclare le statut choisi par le conjoint sur le site du guichet des formalités des entreprises en fournissant le document suivant :

                                                        • Attestation sur l'honneur du conjoint (marié, pacsé ou concubin) de chef d'entreprise commerçant, artisan ou libéral (choix de son statut) - Modèle de document
                                                        • Pour en savoir plus sur le statut du conjoint, vous pouvez vous reporter à la fiche sur le conjoint du chef d'entreprise (professionnels).

                                                          À savoir

                                                          Si aucun statut n'a été déclaré, le conjoint est considéré avoir opté pour le statut de conjoint salarié.

                                                          Transmettre une déclaration de non-condamnation

                                                          Lors de l'immatriculation de son activité sur le Guichet des formalités des entreprises, le professionnel doit fournir une déclaration sur l’honneur de non condamnation.

                                                          Par cette déclaration, il atteste qu'il n’a fait l’objet d’aucune sanction pénale, civile ou administrative lui interdisant de créer et gérer une entreprise.

                                                          Un modèle de déclaration de non condamnation et de filiation est disponible :

                                                        • Déclaration de non-condamnation et de filiation pour inscription au Registre du commerce et des sociétés (RCS) et au Registre national des entreprises (RNE) - Simulateur
                                                        • Référence : Code de commerce : articles L121-4 à L121-8

                                                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000005634379/LEGISCTA000006161248/#LEGISCTA000019287890

                                                          Référence : Code de commerce : article R123-53

                                                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041461022

                                                          Référence : Code de commerce : article R123-239

                                                          https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046073750

                                                          Déclarer son activité de restaurateur en mairie

                                                          Le professionnel doit déclarer l’existence de son restaurant et son activité à la mairie de la commune où l’entreprise est domiciliée.

                                                          Cette déclaration doit être effectuée 15 jours minimum avant l'ouverture du restaurant.

                                                          À savoir

                                                          Pour plus de détails, il est possible de consulter la page dédiée à la domiciliation d’une entreprise individuelle (professionnels) ou à la domiciliation d’une société (professionnels).

                                                          Cette déclaration se fait en remplissant le formulaire suivant :

                                                        • Déclaration d'un restaurant ou d'un débit de boissons à consommer sur place ou à emporter - Formulaire - Cerfa n°11542*05
                                                        • Demander la carte de commerce ambulant

                                                          En quoi consiste la carte de commerçant ambulant ?

                                                          Le professionnel restaurateur qui exploite un food-truck doit posséder la .

                                                          Cette carte l’autorise à se déplacer en dehors de la commune de sa domiciliation professionnelle.

                                                          Tout professionnel est concerné par cette obligation qu’il ait ou non un local commercial fixe et quel que soit son statut.

                                                          Si l’entreprise embauche un ou plusieurs salariés, ceux-ci doivent être munis d’une copie de la carte de commerce ambulant du dirigeant lorsqu’ils exercent de façon ambulante.

                                                          La carte est valable 4 ans.

                                                          Elle coûte 30 €.

                                                          Comment obtenir la carte de commerce ambulant ?

                                                          Pour obtenir la carte, le professionnel doit effectuer une déclaration préalable pour l’exercice d’une activité ambulante.

                                                          Il doit se rapprocher soit de la chambre du commerce et de l’industrie (CCI) soit de la chambre des métiers et de l'artisanat (CMA) de son lieu de rattachement.

                                                          Il s’agit de la chambre (CCI ou CMA) compétente pour la commune du domicile du déclarant, de son adresse professionnelle ou du siège social de la société.

                                                          La CCI traite les demandes des professionnels inscrits au RCS. La CMA traite quant à elle les demandes émanant des professionnels soit inscrits exclusivement au RNE, soit inscrits au RCS et au RNE.

                                                          De nombreuses CMA et CCI utilisent le formulaire cerfa n° 14022 suivant :

                                                        • Déclaration préalable pour l'exercice d'une activité commerciale ou artisanale ambulante - Formulaire - Cerfa n°14022*02
                                                        • Certaines CMA et CCI proposent un formulaire propre à leur région.

                                                          À savoir

                                                          Certaines CCI proposent une démarche totalement dématérialisée pour effectuer la demande de carte de commerçant ambulant. C’est le cas par exemple de la CCI Bretagne. Il est alors indiqué en amont de la formalité, les conditions techniques nécessaires au bon déroulement de la démarche (signature électronique, retouche photographique numérisée, format de la pièce d’identité, etc.). Un mode d’emploi détaillé est disponible en ligne.

                                                          Le formulaire doit être rempli, numérisé puis retransmis à la CCI ou la CMA (soit par courrier postal en recommandé avec accusé de réception, soit sur place, soit par courriel selon la région).

                                                          Le coût de la carte est de 30 €.

                                                          Les documents à fournir sont listés ci-dessous et sont souvent mentionnés également sur la page dédiée à cette démarche sur le site internet de la CMA ou de la CCI.

                                                          Connaître la liste des pièces (documents) justificatives à fournir pour effectuer la démarche (Français ou ressortissants européens)

                                                          Lors d’une démarche de demande de carte de commerçant ou d’artisan ambulant, le professionnel doit fournir, des documents justificatifs, en plus du formulaire 14022.

                                                          Les documents sont différents selon le pays d’établissement, en France ou dans un pays de l’Union européenne (UE) :

                                                          France

                                                          • Justificatif de déclaration d’activité datant de moins de 3 mois :

                                                            • Si le déclarant est immatriculé au registre du commerce et des sociétés (RCS) : un extrait K ou Kbis datant de moins de 3 mois

                                                            • Si le déclarant est immatriculé au registre national des entreprises (RNE) : un justificatif d’immatriculation datant de moins de 3 mois avec les inscriptions portées sur ce répertoire

                                                          • Copie de la pièce d'identité en cours de validité : copie du passeport ou de la carte nationale d'identité, ou copie recto verso du titre de séjour

                                                          • Pour les personnes hébergées : dans le cas d’un hébergement chez un particulier, une attestation d’hébergement en original signée par l’hébergeur et copie de justificatif de domicile de l’hébergeur - dans le cas d’un hébergement dans un centre social, une copie de l’attestation de domiciliation de l’organisme social comme le Centre d’Action Sociale (CCAS) ou du Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), dont dépend la commune de rattachement

                                                          • 2 photographies d'identité récentes au format 35 x 45 mm

                                                          • Chèque de 30 € libellé à l’ordre de la CCI ou de la CMA.

                                                            État de l’Union européenne (UE)

                                                            • Justificatif de déclaration d’activité : pour les personnes physiques et morales qui n’ont pas d'établissement en France mais qui ont déclaré leur activité commerciale ou artisanale dans un autre État de l'Union européenne, le document doit être traduit en français et mentionner l’activité (celle-ci doit permettre une activité commerciale non sédentaire)

                                                            • Copie de la pièce d'identité en cours de validité : copie du passeport ou de la carte nationale d'identité, ou copie recto verso du titre de séjour

                                                            • Copie d’un justificatif de domicile récent au nom du représentant légal de l’entreprise (par exemple dernière quittance de loyer ou dernière facture de gaz ou d’électricité, inscription sur la liste électorale, quittances de paiement d’impôts et taxes, avertissement d’impôts et taxes, facture de téléphone)

                                                            • Pour les personnes hébergées : dans le cas d’un hébergement chez un particulier, une attestation d’hébergement en original signée par l’hébergeur et copie de justificatif de domicile de l’hébergeur - dans le cas d’un hébergement dans un centre social, une copie de l’attestation de domiciliation de l’organisme social comme le Centre d’Action Sociale (CCAS) ou du Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), dont dépend la commune de rattachement

                                                            • 1 photographie récente au format 35 x 45 mm

                                                            • Chèque de 30 € libellé à l’ordre de la CCI ou de la CMA.

                                                              Si le dossier est complet, le professionnel reçoit une carte dans les 15 jours environ qui suivent l'envoi du formulaire et des documents justificatifs, et dans un délai d'un mois maximum.

                                                              Il peut demander un certificat provisoire valable un mois s'il doit débuter son activité.

                                                              La carte est valable 4 ans, délai après lequel elle doit être renouvelée à l'initiative du professionnel.

                                                              En cas de contrôle, l'absence de déclaration préalable donnant lieu à l'obtention de la carte, engendre une amende de 750 €. Si le professionnel a oublié de prendre sa carte avec lui lors de ses déplacements professionnels ou s'il a oublié d'effectuer son renouvellement, l'amende est de 450 €.

                                                              Référence : Code de commerce : articles L123-29 à L123-31

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000019289825

                                                              Référence : Code de commerce : articles R123-208-1 à R123-208-8

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000020287052

                                                              Référence : Code du commerce : article A123-80-1

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021948790

                                                              Référence : Code de commerce : articles L123-10 à L123-11-8

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006178753/

                                                              Référence : Code de commerce : articles L123-29 à L123-31

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000019289825

                                                              Référence : Code de commerce : articles R123-208-1 à R123-208-8

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000020287052

                                                              Référence : Code du commerce : article A123-80-1

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000021948790

                                                              Comment renouveler la carte de commerce ambulant ?

                                                              La carte est valable 4 ans.

                                                              Si le professionnel souhaite renouveler sa carte, il doit en faire la demande.

                                                              Cette demande peut être faite à partir d'1 mois avant la date d'expiration de validité et jusqu'à 2 mois après cette date. Si ce délai est dépassé, il faut refaire une demande initiale.

                                                              La demande de renouvellement s'effectue en remplissant le formulaire Cerfa n° 14022, qui est téléchargeable sur le site de la CCI ou de la CMA de rattachement du professionnel.

                                                              Il s’agit de la chambre (CCI ou CMA) compétente pour la commune du domicile du déclarant, de son adresse professionnelle ou du siège social de la société.

                                                              La CCI traite les demandes des professionnels inscrits au RCS. La CMA traite quant à elle les demandes émanant des professionnels soit inscrits exclusivement au RNE, soit inscrits au RCS et au RNE.

                                                              Ce formulaire doit être rempli puis transmis soit par courrier postal en lettre recommandée avec accusé de réception, soit par mail dans certaines régions.

                                                            • Déclaration préalable pour l'exercice d'une activité commerciale ou artisanale ambulante - Formulaire - Cerfa n°14022*02
                                                            • À noter

                                                              Certaines CCI proposent une démarche totalement dématérialisée pour effectuer la demande de carte de commerçant ambulant. C’est le cas par exemple de la CCI Bretagne. Il est alors indiqué en amont de la formalité, les conditions techniques nécessaires au bon déroulement de la démarche (signature électronique, retouche photographique numérisée, format de la pièce d’identité, etc.).

                                                              Le délai pour recevoir la nouvelle carte est compris entre 15 jours et un mois.

                                                              Il est possible de demander un certificat provisoire pendant le délai d'attente. Il est valable pendant 1 mois maximum. Pour cela, le professionnel doit rendre l'ancienne carte.

                                                              Obtenir les autorisations liées à l'emplacement (AOT)

                                                              Attention

                                                              Pour effectuer les demandes d'emplacement, le professionnel doit détenir les 2 éléments suivants :

                                                              Emplacement sur un trottoir ou une place publique

                                                              Le restaurateur doit demander un permis de stationnement.

                                                              Ce permis est destiné au commerce dont l'occupation de l'espace public est sans emprise fixe au sol.

                                                              Comment faire la demande d’un permis de stationnement ?

                                                              Le dossier varie selon les communes.

                                                              Il est constitué d'un formulaire de déclaration et de documents à fournir. Il s'agit :

                                                              • soit d'un formulaire propre à la commune. Il peut être soit téléchargé sur le site internet de la mairie où se déroule l'activité (ou de la préfecture si la demande concerne une grande artère de la ville), soit disponible sur place en mairie ou en préfecture (s'il s'agit d'une grande artère de la ville, d’une route départementale ou nationale).

                                                              • soit du formulaire cerfa n° 14023.

                                                            • Demande de permission ou d'autorisation de voirie, de permis de stationnement, ou d'autorisation d'entreprendre des travaux - Formulaire - Cerfa n°14023*01
                                                            • Les documents à joindre au formulaire sont les suivants :

                                                              • Copie de l'extrait K ou Kbis (professionnels) ou justificatif d'immatriculation au RNE

                                                              • Pour les cafés, bars et restaurants : copie de la licence au nom du propriétaire ou de l'exploitant du fonds de commerce

                                                              • Copie du bail commercial ou du titre de propriété

                                                              • Attestation d'assurance pour l'occupation de l'espace public

                                                              • Descriptif de la terrasse ou de l'étalage et des matériaux utilisés, avec un plan précisant l'implantation du dispositif sur le trottoir et sa superficie

                                                              • Carte de commerce ambulant (professionnels)

                                                              • Carte de la MSA pour les producteurs agricoles

                                                              • Relevé d'identité bancaire (RIB).

                                                              À noter

                                                              La liste des documents à fournir peut varier d'une commune à l'autre.

                                                              Le dossier doit être transmis soit en mairie, soit en préfecture s'il s'agit d'une grande artère urbaine, d’une route départementale ou nationale.

                                                              Où s’adresser ?

                                                              Mairie

                                                              Où s’adresser ?

                                                              Préfecture

                                                              Pour tout savoir sur les demandes de permis de stationnement, il est possible de consulter notre page dédiée à l’occupation du domaine public par un commerce (AOT) (professionnels).

                                                              Référence : Code général des collectivités territoriales : articles L1311-5 à L1311-7

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180930/

                                                              Référence : Code général des collectivités territoriales : article L2213-6

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000028534369/

                                                              Référence : Code général de la propriété des personnes publiques : articles L2122-1 à L2122-4

                                                              https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180817/

                                                              Emplacement sur un marché

                                                              Si le food truck souhaite s’installer sur un ou plusieurs marchés de son territoire, il peut choisir soit de demander un emplacement fixe, soit une place volante.

                                                              Place fixe

                                                              Si le professionnel souhaite obtenir un emplacement fixe sur un marché (professionnels) couvert ou découvert, il doit en faire la demande auprès de la mairie concernée.

                                                              S’il l’obtient, il devra payer un droit de place par le biais d'un abonnement (annuel, trimestriel ou mensuel).

                                                              Par respect d'égalité devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.

                                                              Où s’adresser ?

                                                              Mairie

                                                                Place volante occasionnelle

                                                                Si le professionnel souhaite un emplacement vacant à la journée (dite place de volant ou place de passager), il doit en faire la demande auprès du receveur-placier.

                                                                Il paie alors une redevance par jour occupé.

                                                                Selon les conditions détaillées dans le règlement communal, l'attribution d'emplacement vacant peut être effectuée par tirage au sort ou par ordre d'arrivée, après inscription sur une liste d'attente.

                                                                Par respect d'égalité devant les services publics, il est interdit de réserver des emplacements aux commerçants résidents de la commune.

                                                                  À savoir

                                                                  Pour plus de détails, il est possible de consulter la page suivante : Comment demander un emplacement dans un marché ou une halle ? (professionnels).

                                                                  Référence : Code général des collectivités territoriales : articles L2224-18 à L2224-22

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006180991/

                                                                  Emplacement dans un festival, une foire, un évènement

                                                                  La demande d'emplacement doit être effectuée auprès de l'organisateur de l'évènement.

                                                                  Il est aussi possible de se renseigner à la mairie concernée.

                                                                  S’il obtient l’emplacement, le professionnel doit payer une redevance à l'organisateur.

                                                                  Où s’adresser ?

                                                                  Mairie

                                                                  Référence : Code général de la propriété des personnes publiques : articles L2125-1 à L2125-6

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006070299/LEGISCTA000006180829/#LEGISCTA000006180829

                                                                  Souscrire une assurance professionnelle

                                                                  Le professionnel n’est pas légalement obligé de souscrire une assurance pour son activité de restaurateur.

                                                                  Attention

                                                                  Cependant, détenir une assurance est nécessaire pour obtenir une carte de commerçant ambulant (obligatoire pour un dirigeant de food-truck), ainsi que pour toute demande d’AOT.

                                                                  Il s’agit d’une assurance multirisque professionnelle. Elle peut inclure une responsabilité civile professionnelle (RCP).

                                                                  Le professionnel doit la demander auprès de son assureur habituel.

                                                                  Elle protège le restaurateur, ses biens, ses clients et éventuellement ses salariés (dans le cas d’une RCP).

                                                                  La protection concerne les accidents :

                                                                  • Matériels (stocks de marchandises, informatique, etc.),

                                                                  • Immatériels (perte d'exploitation),

                                                                  • Corporels (accident, décès).

                                                                  Pour plus de détails, il est possible de consulter nos pages dédiées aux assurances des professionnels, en fonction de l’entreprise (individuelle (professionnels), micro (professionnels) ou société (professionnels)) .

                                                                  Règles de fonctionnement

                                                                  Suivre la formation en hygiène alimentaire

                                                                  Qui est concerné ?

                                                                  La formation aux règles d'hygiène alimentaire est obligatoire dans les établissements de restauration commerciale, y compris les food-trucks et les camionnettes.

                                                                  La plupart des diplômes du secteur de la cuisine et de la restauration inclut automatiquement cette formation.

                                                                  Il suffit qu'une seule des personnes de l'établissement ou de l'entreprise ait suivi la formation. Cette formation est facultative pour un professionnel qui peut justifier d'au moins 3 ans d'activité dans le secteur alimentaire en tant que gestionnaire ou exploitant.

                                                                  Attention

                                                                  Cette formation ne doit pas être confondue avec la formation HACCP qui, elle, relève de la règlementation européenne dite « Paquet hygiène ».

                                                                  Comment se déroule la formation ?

                                                                  La formation dure 14 heures minimum.

                                                                  Son coût varie entre 200 € et 500 € (selon les tarifs constatés sur le marché).

                                                                  Il n'y a pas de date limite de validité de cette formation ni d'obligation de renouvellement.

                                                                  Où trouver un organisme de formation ?

                                                                  Elle est délivrée par un organisme agréé par le ministère chargé de l’agriculture.

                                                                  La liste des organismes de formation enregistrés dans une région peut être consultée sur le site internet de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt :

                                                                  La liste des organismes dispensant cette formation en région est aussi disponible sur le site des professionnels de l'enseignement agricole : chlorofil.fr.

                                                                  Référence : Arrêté du 12 février 2024 relatif au cahier des charges de la formation spécifique en matière d'hygiène alimentaire adaptée à l'activité des établissements de restauration commerciale

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049171606

                                                                  Référence : Code rural et de la pêche maritime : articles D233-11 à D233-13

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071367/LEGISCTA000024266818/#LEGISCTA000035416348

                                                                  Suivre la formation HACCP

                                                                  Les personnes manipulant des denrées alimentaires doivent être encadrées et doivent disposer d'instructions et/ou d'une formation en matière d'hygiène alimentaire adaptées à leur activité professionnelle.

                                                                  Cette formation est souvent appelée formation HACCP. Elle s'adresse à toute la filière agroalimentaire.

                                                                  Cette obligation est instaurée par la règlementation européenne encadrant l'hygiène alimentaire appelée « Paquet hygiène ».

                                                                  L'appellation HACCP signifie  en  anglais Hazard Analysis Critical Control Point. Il s'agit d'une méthode qui permet de prévenir et d'identifier les dangers liés aux pratiques d'hygiène alimentaire.

                                                                  Toute personne manipulant des denrées alimentaires doit avoir suivi cette formation.

                                                                  La formation HACCP peut être dispensée soit par un organisme de formation, soit par l’établissement lui-même.

                                                                  Elle ne fait l’objet d’aucune exigence de contenu ou de durée.

                                                                  À savoir

                                                                  Une entreprise peut organiser elle-même la formation aux bonnes pratiques d'hygiène de ses salariés (via la diffusion d'instructions, d'échanges de pratiques...). Le recours à un prestataire extérieur n'est pas obligatoire.

                                                                  France Travail (anciennement Pôle Emploi) peut aider à trouver un prestataire effectuant cette formation :

                                                                • Où trouver ma formation HACCP hygiène alimentaire - Téléservice
                                                                • Référence : Règlement (CE) n°852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires

                                                                  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:02004R0852-20090420&qid=1449674405114&from=FRA

                                                                  Effectuer la déclaration de manipulation de denrées alimentaires d’origine animale

                                                                  Pour toute activité manipulant des denrées alimentaires d'origine animale destinées à des consommateurs finaux, le professionnel doit faire une déclaration (professionnels) .

                                                                  Elle doit être effectuée avant l'ouverture de l'établissement. Elle doit être adressée à la direction départementale en charge de la protection des populations (DDPP).

                                                                  Cette déclaration permet au service Hygiène et sécurité alimentaire de la DDPP de programmer les visites de contrôle sanitaire.

                                                                • Déclaration de manipulation de denrées alimentaires d'origine animale - Téléservice
                                                                • Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les règles d’hygiène dans la restauration et les commerces alimentaires (professionnels).

                                                                  Référence : Règlement (CE) n°853/2004 du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale

                                                                  https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32004R0853

                                                                  Respecter les obligations en cas de vente de boissons alcooliques

                                                                  La vente d'alcools de plus de 18 degrés est interdite, quelle que soit l'heure et le lieu d'ouverture du food-truck. Il s'agit des alcools forts : rhum, vodka, whisky, etc.

                                                                  En revanche il est possible de vendre des boissons dont le titre d’alcool est inférieur à 18 degrés. Il s'agit principalement du vin, de la bière et du cidre.

                                                                  Les obligations ne sont pas les mêmes selon l'heure à laquelle ces boissons sont vendues.

                                                                  Vente d'alcool avant 22 h

                                                                  Si le food-truck vend des alcools titrant à moins de 18 degrés avant 22 h, une déclaration préalable suffit.

                                                                  La déclaration doit être envoyée au minimum 15 jours avant l'ouverture de l'établissement.

                                                                  La déclaration doit être transmise à la mairie du lieu où est domiciliée l’entreprise, ou à la préfecture si elle est située à Paris ou en Alsace-Moselle.

                                                                  Référence : Code de la santé publique : articles L3332-1 à L3332-17

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006171201/

                                                                  Vente d'alcool entre 22h et 8h

                                                                  Pour vendre des boissons alcooliques titrant à moins de 18 degrés entre 22h et 8h du matin, le professionnel doit obtenir une licence appelée .

                                                                  Pour cela, il doit suivre une formation dans un centre de formation agréé.

                                                                  La formation dure environ 20 heures (2,5 jours).

                                                                  Si le professionnel suit entièrement la formation, il reçoit un permis d'exploitation, ou permis de vente de boissons alcooliques la nuit : il s'agit du PVBAN.

                                                                  Ce permis est valable 10 ans.

                                                                  Il est renouvelable en effectuant une nouvelle formation de 6 heures.

                                                                  À noter

                                                                  Pour plus de détails sur la vente d’alcool, vous pouvez consulter la page intitulée Licences d’un restaurant et débit de boissons (professionnels).

                                                                  Référence : Code de la santé publique : article L3331-4

                                                                  https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000020895404/

                                                                    Respecter les règles d’affichage

                                                                    Les règles d'affichage sont nombreuses.

                                                                    Les principales concernent les boissons, l'alcool, la protection des mineurs, les prix des produits et leur origine.

                                                                    Affichage concernant les boissons

                                                                    S’il est concerné, le commerçant doit afficher sa petite licence d'exploitation (vente d'alcool à emporter la nuit).

                                                                    L’affichage de la réglementation sur la répression de l'ivresse publique et la protection des mineurs (interdiction de vente d'alcool aux moins de 18 ans) est obligatoire.

                                                                    Règlementation ivresse publique protection des mineurs

                                                                    service-public.fr

                                                                    Modèle d'affichage obligatoire sur la réglementation de l'ivresse publique et la protection des mineurs

                                                                    Il s'agit d'une affiche murale de format A4 (21 x 29,7 cm), sur fond blanc. Au centre tout en haut est inscrit le logo de la Marianne, bleu, blanc, rouge.

                                                                    Il est écrit dessous plusieurs extraits d'articles de loi, issus du Code le santé publique, concernant la répression de l'ivresse publique et la protection des mineurs par rapport à la vente d'alcool.

                                                                    Notamment : "Il est interdit de vendre de l'alcool à des mineurs de moins de 18 ans."

                                                                    Puis il est inscrit les mentions suivantes : "Il est interdit de se trouver en état d'ivresse dans les lieux publics".

                                                                    "Il est interdit à l'exploitant d'un débit de boissons de donner à boire à des personnes manifestement ivres ou de les recevoir dans son établissement".

                                                                    Il est interdit de vendre ou d’offrir gratuitement de l'alcool à un mineur (personne âgée de moins de 18 ans).

                                                                    Si le professionnel le fait, il risque une amende de 7 500 € et une interdiction d'exploiter sa licence pendant 1 an.

                                                                    À savoir

                                                                    Il est obligatoire de présenter un étalage des boissons sans alcool mises en vente. Au moins 10 boissons différentes sans alcool doivent être visibles par les clients.

                                                                    Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les obligations d'affichage dans un restaurant (professionnels) .

                                                                    Affichage concernant les viandes

                                                                    Concernant les viandes, le professionnel doit indiquer le pays d'origine de toutes les viandes (volaille, bœuf, porc, mouton) sur le menu ou en affichette, pour tout type de plat de viandes ou de préparation à base de viande.

                                                                    Cette indication d’origine se fait par l'une des mentions suivantes :

                                                                    • Soit Origine : (nom du pays) lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans le même pays.

                                                                    • Soit Né et élevé : (nom du ou des pays) et Abattu : (nom du pays) lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différents.

                                                                    Cette obligation ne concerne pas les viandes achetées déjà cuites pour être revendues.

                                                                    En cas de non-respect de ces affichages, le professionnel risque une amende de 1 500 € pour une personne physique ou de 7 500 € pour une personne morale.

                                                                    À noter

                                                                    Pour plus de détails, il est possible de consulter notre page sur les obligations d'affichage dans un restaurant (professionnels) .

                                                                    Référence : Code de la santé publique : article L3323-1

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000020896932

                                                                    Référence : Code de la santé publique : articles L3342-1 à L3342-4

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA000006171207/

                                                                    Référence : Arrêté du 17 octobre 2016 fixant les modèles et lieux d'apposition des affiches prévues par l'article L. 3342-4 du code de la santé publique

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000033284051/

                                                                    Référence : Code de la santé publique : articles R3353-1 à R3353-5-1

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000006912210

                                                                    Référence : Décret n° 2024-171 du 4 mars 2024 relatif à l'indication de l'origine des viandes utilisées en tant qu'ingrédients dans des préparations de viandes et des produits à base de viande applicable aux établissements de restauration

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000049237316

                                                                    Référence : Décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l'étiquetage des viandes bovines, ovines, porcines et volaille dans les restaurants modifié par le décret n° 2025-141 du 13 février 2025

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000411003/

                                                                    Bénéficier de la mention « fait maison »

                                                                    Pour avoir le droit de porter la mention Fait maison, les plats doivent être confectionnés à partir de produits bruts (aliments crus), frais, sans assemblage excepté avec du sel.

                                                                    Les plats doivent être élaborés sur place.

                                                                    Il est fait exception pour la restauration ambulante, qui peut bénéficier de la mention même si les plats ont été élaborés dans un autre établissement avant d’être vendus dans le food-truck.

                                                                    Pour plus de détails sur la mention « Fait maison », il est possible de consulter notre page : Conditions d'utilisation du logo « Fait maison » dans la restauration (professionnels).

                                                                    Référence : Code de l'artisanat : article D213-1

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000047724966

                                                                    Référence : Code de la consommation : articles D122-1 à D122-3

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000033176080/2016-07-01

                                                                    Référence : Arrêté du 11 juillet 2014 relatif à la mention «  fait maison  » dans les établissements de restauration commerciale ou de vente à emporter de plats préparés

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029225352

                                                                    Régler les cotisations et contributions sociales

                                                                    Les cotisations appelées par l'Urssaf dépendent de la structure d’exercice de l’activité et du statut juridique du dirigeant.

                                                                    Pour connaître toutes les règles concernant le régime social du dirigeant, il est possible de consulter la fiche relative à la Protection sociale du dirigeant de société (professionnels).

                                                                    Le professionnel qui exerce son activité en son nom propre (entreprise individuelle) ou en tant que gérant majoritaire d'une société (comme une EURL ou une SARL), est affilié à la Sécurité sociale des indépendants (SSI), le régime obligatoire des travailleurs non salariés.

                                                                    Le professionnel doit régler des cotisations sociales auprès de l’Urssaf dès le début de son activité.

                                                                    Toutefois, en pratique, aucune cotisation ni contribution sociale n’est exigée pendant les 90 premiers jours qui suivent le lancement de son activité.

                                                                    Les revenus n'étant pas encore connus au démarrage de l’activité, les cotisations sont d’abord calculées sur une base forfaitaire pendant les 2 premières années (aux mêmes taux que ceux qui s’appliquent en cours d’activité). Elles sont ensuite ajustées et régularisées en fonction des revenus réels de l’année d’exercice.

                                                                    Les cotisations sont obligatoirement payées en ligne de l'une des façons suivantes :

                                                                    • Soit chaque mois : le paiement s’effectue le 5 ou le 20 de chaque mois, par prélèvement automatique.

                                                                    • Soit chaque trimestre : le paiement s’effectue par prélèvement automatique, par télépaiement ou par carte bancaire les 5 février, 5 mai, 5 août et 5 novembre.

                                                                    Lorsqu’il exerce son activité dans le cadre d’une société et qu’il occupe des fonctions de direction qui lui donnent le statut d’assimilé salarié (président ou directeur général rémunéré de SAS par exemple), le professionnel relève du régime général de la sécurité sociale.

                                                                    Ses cotisations sociales sont identiques à celles d’un salarié cadre, et il bénéficie d’une protection sociale équivalente, à l’exception de l’assurance chômage (une assurance chômage optionnelle est cependant possible).

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L611-1

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000036391024

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L131-6-2

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000048683699

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-4

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038786618

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-5

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587343/2025-06-05

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-2

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587363

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article R613-3

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043587355/2025-06-05

                                                                    Référence : Code de la sécurité sociale : article L311-3

                                                                    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046805349

                                                                    S’informer sur les taxes à payer (CFE, etc.)

                                                                    L’entreprise de food-truck, comme de nombreuses entreprises (hormis quelques exceptions), doit payer une taxe foncière, appelée la CFE (cotisation foncière des entreprises). Pour connaître les cas d’exonérations, il est possible de consulter la page dédiée à la CFE (professionnels).

                                                                    Par ailleurs, si le food-truck possède une ou plusieurs enseignes publicitaires dans l'espace public, l’exploitant doit se renseigner sur le paiement éventuel de la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) (professionnels). Cette taxe dépend de chaque commune. L’exploitant doit contacter la mairie du lieu où se situe son enseigne publicitaire.

                                                                    Où s’adresser ?

                                                                    Mairie

                                                                  Références

                                                                  Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                                                  Six guides illustrés pour vos déclarations préalables de travaux

                                                                  La communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées vous propose 6 guides illustrés et un tuto pour vous accompagner pas à pas dans vos demandes préalables de travaux.

                                                                  Tous les documents sont à retrouver ici.

                                                                  Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                                                  - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                  - Mardi de 8h30 à 12h
                                                                  - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                                                  - Jeudi de 13h30 à 17h
                                                                  - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h