Autorisations d'urbanisme

Les autorisations d’urbanisme sont nécessaires avant la réalisation de travaux de constructions nouvelles ou sur des constructions existantes, de changements de destination d’une surface et de travaux d’aménagement.
Les travaux effectués sans autorisation peuvent entraîner des sanctions pénales, civiles et administratives : amende, démolition, remise en état des lieux…
Le service Urbanisme vous informe sur le type d’autorisation nécessaire, réceptionne votre dossier et assure l’instruction de votre demande.

Que se passe-t-il lorsqu’une personne est accidentellement blessée ou tuée par un tiers ? Si les conditions sont réunies, ces atteintes involontaires (blessures ou homicide non intentionnels) sont punissables. La victime peut donc porter plainte et se constituer partie civile pour obtenir la condamnation de l’auteur des faits et une indemnisation. Si la victime est décédée, ses proches peuvent aussi se constituer partie civile pour être indemnisés. Voici les informations à connaître.

En cas d’urgence, toute personne peut prévenir les secours (particuliers) (Police Secours, Samu, etc.). Un numéro spécifique est réservé aux personnes sourdes, malentendantes, sourdeaveugles ou aphasiques.

Dans quels cas une atteinte involontaire à une personne est-elle punissable ?

Une atteinte involontaire peut être punie dans 2 cas :

  • Une personne a commis une faute qui a directement causé un dommage à un tiers

  • Ou la faute d’une personne a joué un rôle dans l’apparition des blessures ou du décès causé au tiers.

La faute a directement entraîné le dommage

L’auteur d’une atteinte involontaire peut être poursuivi si les 2 conditions suivantes sont réunies :

  • Il a été maladroit, négligent, inattentif, imprudent ou n’a pas respecté une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement. On parle alors de faute simple.

  • La faute a directement causé un dommage à une personne.

À savoir

Si l’auteur de l’atteinte savait qu’il devait respecter une obligation sécurité imposée par la loi ou le règlement mais qu’il ne l’a pas fait, il s’agit d’une faute grave. La sanction qu’il encourt est donc plus sévère.

Exemple

Un automobiliste sort en marche arrière de son garage et oublie de regarder dans son rétroviseur. Il heurte un cycliste, ce qui lui cause une blessure à l’épaule. La faute d’inattention de l’automobiliste est la cause directe du dommage. Il peut donc être condamné pour blessures involontaires.

Un automobiliste roule à 60 km/h dans une zone limitée à 30 km/h près d’une école (limitation imposée par un arrêté municipal). Un enfant traverse la route sur un passage piéton. Le conducteur n’a pas le temps de freiner et heurte l’enfant qui se casse le coude. L’automobiliste peut être condamné pour blessures involontaires, car il a causé un dommage à l’enfant en ne respectant pas une obligation de prudence ou de sécurité imposée par un règlement.

    La faute a contribué à l’apparition du dommage

    L’auteur d’une atteinte involontaire peut être poursuivi s’il savait qu’il devait respecter une obligation particulière de sécurité imposée par la loi ou le règlement mais qu’il ne l’a pas fait (il l’a ignorée ou n’a pas pris les mesures nécessaires). On parle de faute grave.

    Cette faute doit avoir joué un rôle dans la survenance du dommage.

    Exemple

    Un chef d’entreprise du BTP est souvent alerté par l’inspection du travail sur la non-conformité de ses installations de chantier aux obligations de sécurité imposées par une loi. Malgré ces avertissements, l’activité du chantier se poursuit sans modification. Un ouvrier chute d’un échafaudage non sécurisé et décède. Même si la faute du chef d’entreprise n’a pas directement causé le décès du salarié, il peut être condamné pour homicide involontaire. En effet, malgré les recommandations de l’inspection du travail, il n’a pas pris les mesures nécessaires pour éviter le dommage.

      Peut-on porter plainte contre l'auteur d'un homicide ou de blessures involontaires ?

      La victime directe d’une atteinte involontaire peut déposer plainte contre l'auteur des faits.

      Une victime mineure peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée. À sa demande, le mineur peut être accompagné de ses parents, d’une personne majeure de son choix ou d’un représentant d'une association d'aide aux victimes.

      Le délai pour porter plainte est de :

      • 1 an en cas de blessures légères,

      • 6 ans en cas de blessures plus graves ou d’homicide involontaire.

      La plainte peut être déposée auprès d’un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Il est aussi possible d’adresser un courrier au procureur de la République.

      À savoir

      Il est possible d’être assisté d’un avocat (particuliers) dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour de l’audience. Si la victime n’a pas les revenus nécessaires pour régler ce professionnel, elle peut obtenir l’aide juridictionnelle (particuliers), à certaines conditions.

      Sur place

      La victime peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de son choix.

      Où s’adresser ?

      Commissariat

      Où s’adresser ?

      Gendarmerie

      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

        Par courrier

        Pour porter plainte, il faut adresser un courrier au procureur de la République du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Le courrier doit préciser les éléments suivants :

        • Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

        • Si possible, nom de l'auteur supposé (sinon, la plainte sera déposée contre X)

        • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

        • Preuves (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

        La victime peut utiliser un modèle de courrier :

        La plainte peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

        Il est également possible de déposer plainte directement à l'accueil du tribunal.

        Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

        Lors du dépôt de plainte, la victime directe (ou, si elle est mineure, ses représentants légaux ou un administrateur ad hoc) peut se constituer partie civile (particuliers) pour obtenir des dommages et intérêts.

        Si elle ne s’est pas constituée partie civile lors de la plainte, elle peut le faire tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience.

        À noter

        Les proches d’une victime d’homicide involontaire peuvent également se constituer partie civile.

        Quelles peines encourent l'auteur d'un homicide ou de blessures involontaires ?

        Les peines dépendent de la gravité du dommage, des circonstances de l’incident et de l'importance de la faute.

        Une personne qui commet une faute simple (imprudence, inattention, etc.) sera moins sévèrement punie que la personne ignore volontairement une règle de prudence ou de sécurité imposée par loi ou le règlement (faute grave).

        Par ailleurs, les peines peuvent être plus lourdes lorsque les faits ont été commis à bord d’un véhicule terrestre à moteur. Il en est de même si le dommage a été causé par l’agression d’un chien. On parle alors de circonstances aggravantes.

        Il n'y a pas de circonstance aggravante

        Les peines encourues par l’auteur de l’atteinte involontaire dépendent du dommage causé à la victime.

        Peine encourue selon la gravité du dommage

        Dommage subi par la victime

        Peine encourue

        Aucune lésion ou blessure

        150 € d'amende

        Incapacité totale de travail (ITT) inférieure ou égale à 3 mois

        1 500 € d'amende (3 000 € en cas de récidive)

        ITT de plus de 3 mois

        2 ans de prison et 30 000 € d'amende

        Décès (homicide involontaire)

        3 ans de prison et 45 000 € d'amende

        À savoir

        Le tribunal peut également condamner l’auteur d’un homicide ou de blessures involontaires à des peines complémentaires (particuliers) en lien avec les faits commis. Il peut notamment s’agir d’une interdiction de porter une arme ou de la confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction.

          Il y a une ou plusieurs circonstances aggravantes

          Il y a plusieurs cas possibles. Ils entraînent chacun des peines distinctes.

          Violation intentionnelle d'une obligation particulière de sécurité prévue par la loi ou le règlement

          Les peines encourues par l’auteur de l’atteinte involontaire dépendent du dommage causé à la victime.

          Peine encourue selon la gravité du dommage

          Dommage subi par la victime

          Peine encourue

          Aucune lésion ou blessure

          1 500 € d'amende (3 000 € en cas de récidive)

          Incapacité totale de travail (ITT) de moins de 3 mois

          1 an de prison et 15 000 € d'amende

          ITT de plus de 3 mois

          3 ans de prison et 45 000 € d'amende

          Décès (homicide involontaire)

          5 ans de prison et 75 000 € d'amende

          À savoir

          L'auteur risque également des peines complémentaires (particuliers) telles que la confiscation de la chose ayant causé le dommage, l'interdiction de porter une arme ou l'interdiction d'exercer l'activité professionnelle au cours de laquelle l'infraction a eu lieu.

            Faute commise par le conducteur d'un véhicule terrestre à moteur

            Les peines encourues par l’auteur de l’atteinte involontaire dépendent du dommage causé à la victime.

            Peine encourue selon la gravité du dommage

            Dommage subi par la victime

            Peine encourue

            Aucune lésion ou blessure

            150 € d'amende

            Incapacité totale de travail (ITT) de moins de 3 mois

            2 ans de prison et 30 000 € d'amende

            ITT de plus de 3 mois

            3 ans de prison et 45 000 € d'amende

            Décès (homicide involontaire)

            5 ans de prison et 75 000 € d'amende

            Ces peines peuvent être alourdies, notamment en cas de :

            • Conduite en état d'ivresse

            • Conduite sous l'emprise d’une drogue

            • Conduite sans permis de conduire

            • Excès de vitesse de plus de 50 km/h

            • Délit de fuite.

            À savoir

            L'auteur risque également des peines complémentaires (particuliers) telles que la confiscation du véhicule, l'obligation d'effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière ou l'annulation du permis de conduire.

              Atteintes involontaires causées par l'agression d'un chien

              Les peines encourues par l’auteur de l’atteinte involontaire dépendent du dommage causé à la victime.

              Peine encourue selon la gravité du dommage

              Dommage subi par la victime

              Peine encourue

              Aucune lésion ou blessure

              150 € d'amende

              Incapacité totale de travail (ITT) de moins de 3 mois

              2 ans de prison et 30 000 € d'amende

              ITT de plus de 3 mois

              3 ans de prison et 45 000 € d'amende

              Décès (homicide involontaire)

              5 ans de prison et 75 000 € d'amende

              Ces peines peuvent être alourdies, notamment :

              • En cas de détention illicite d'un chien dangereux (particuliers)

              • Si le propriétaire du chien était ivre ou sous l’emprise d’une drogue lors de l’incident

              • En cas de non vaccination du chien contre la rage

              • En cas de maltraitance du chien.

              À savoir

              L'auteur risque également des peines complémentaires (particuliers) telles que l'obligation d'effectuer un stage sur la sécurité des animaux ou la confiscation du chien à l'origine des blessures.

                  Comment se passe l'indemnisation en cas d'atteinte involontaire à une personne ?

                  Pour obtenir une indemnisation de la part de l’auteur d’une atteinte involontaire, la victime directe ou indirecte doit faire une demande de dommages et intérêts (particuliers) :

                  À savoir

                  En cas d'accident de la route, des règles d'indemnisation spécifiques (particuliers) sont applicables.

                  Si le tribunal décide d’accorder des dommages et intérêts à la victime, elle sera indemnisée dans les conditions prévues par la décision de justice (jugement de condamnation de l'auteur des blessures, décision du juge civil, etc.).

                  Si le responsable du préjudice ne peut pas l’indemniser complètement, elle peut saisir la commission d'indemnisation des victimes d'infractions (Civi).

                  S'il refuse de l’indemniser, elle a la possibilité de faire une demande auprès du Service d'aide au recouvrement des victimes d'infractions (Sarvi).

                  À noter

                  Toute victime peut être assistée d’un avocat devant le juge pénal et devant le juge civil.

                  Où s’adresser ?

                  Avocat

                  Où s'adresser ?

                  116 006 - Numéro d'aide aux victimes

                  Ce service permet aux victimes d'infractions (hors atteintes aux biens sur internet) d'être écoutées et orientées vers une association d’aide aux victimes ou un service spécialisé. Il est accessible aux personnes sourdes et malentendantes.

                  En France métropolitaine

                  116 006

                  Appel gratuit

                  Service joignable tous les jours de l'année, de 9h à 20h.

                  Hors métropole (ou depuis l'étranger)

                  + 33 (0)1 80 52 33 76

                  Appel gratuit

                  Service joignable tous les jours de l'année, de 9h à 20h (heure de Paris).

                  Par mail

                  Par mail : victimes@116006.fr

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                  Toute apposition, modification ou remplacement (même sans changement des supports existants) d’une enseigne, ainsi que la pose ou le remplacement d’un store banne, ou d’une pré-enseigne doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de pose d’enseigne. A noter, constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce.

                  Pour vous aider dans vos démarches :

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                  Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                  Six guides illustrés pour vos déclarations préalables de travaux

                  La communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées vous propose 6 guides illustrés et un tuto pour vous accompagner pas à pas dans vos demandes préalables de travaux.

                  Tous les documents sont à retrouver ici.

                  Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                  - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                  - Mardi de 8h30 à 12h
                  - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                  - Jeudi de 13h30 à 17h
                  - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h