Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Les délits d’homicide routier et de blessures routières sont des infractions non intentionnelles commises sur la route. Contrairement à l’homicide involontaire et aux blessures involontaires, ces délits sont retenus lorsque l’acte a eu lieu dans des circonstances particulières (par exemple, conducteur en état d’ivresse, délit de fuite). Des règles spécifiques sont applicables à ces 2 délits. Nous vous présentons les informations à connaître.

À savoir

En cas d’urgence, toute personne victime ou témoin d’un accident de la route peut prévenir les secours (particuliers) (Police Secours, Samu, etc.). Un numéro spécifique est réservé aux personnes sourdes, malentendantes, sourdeaveugles ou aphasiques.

Dans quels cas l’homicide routier et les blessures routières sont punissables ?

L’homicide routier ou les blessures routières sont punissables lorsqu’un automobiliste a commis une faute qui a causé un dommage à une autre personne (exemple : un piéton) ou a joué un rôle dans l’apparition du dommage.

La faute du conducteur est retenue lorsqu’il a été maladroit, négligent, inattentif ou imprudent et que l’accident a eu lieu dans l’une des circonstances suivantes :

  • Le conducteur était en état d’ivresse (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir son état alcoolique

  • Le conducteur avait consommé de la drogue (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir s’il était sous l’emprise de produits stupéfiants

  • Le conducteur avait consommé une grande quantité de médicaments ayant un effet sur son système nerveux

  • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire

  • Le conducteur a commis un dépassement de la vitesse maximale autorisée supérieur ou égal à 30 km/h

  • Le conducteur a commis un délit de fuite

  • Le conducteur avait son téléphone dans la main ou portait des écouteurs

  • Le conducteur n’a pas obéi aux agents de police ou de gendarmerie qui lui demandaient de s’arrêter.

Exemple

Une personne prend la route alors qu’elle a un taux élevé d’alcool dans le sang. Elle s’endort au volant et heurte un autre automobiliste. Ce dernier percute d’autres véhicules. Plusieurs personnes sont blessées. Le conducteur en état d’ébriété au moment de l’accident peut être poursuivi pour blessures routières, car sa faute a contribué à l’apparition du dommage des victimes.

La faute du conducteur peut également être retenue s’il savait qu’il devait respecter une autre obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, mais qu’il ne l’a pas fait.

Exemple

Un conducteur roule en pleine nuit sur une route départementale à 110 km/h, alors que la vitesse est limitée à 90 km/h. Malgré la visibilité réduite, il ne ralentit pas. Il percute violemment une voiture qui s’engageait normalement sur la route à partir d’une intersection. Le conducteur de cette seconde voiture décède sur le coup. Le conducteur peut être poursuivi pour homicide routier, car il a délibérément violé une obligation de prudence ou de sécurité imposé par un règlement.

À savoir

Si l’accident de la route n’a pas eu lieu dans ces circonstances, le conducteur pourra être poursuivi pour homicide ou blessures involontaires (particuliers).

Comment porter plainte contre l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

La victime directe de blessures routières peut déposer plainte contre l'auteur des faits.

À noter

Une victime mineure peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée. À sa demande, le mineur peut être accompagné de ses parents, d’une personne majeure de son choix ou d’un représentant d'une association d'aide aux victimes.

Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter de l’accident de la route.

La plainte peut être déposée auprès d’un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Il est aussi possible d’adresser un courrier au procureur de la République.

À savoir

Il est possible d’être assisté d’un avocat (particuliers) dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour de l’audience. Si la victime n’a pas les revenus nécessaires pour régler ce professionnel, elle peut obtenir l’aide juridictionnelle (particuliers), à certaines conditions.

Sur place

La victime peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de son choix.

Où s’adresser ?

Commissariat

Où s’adresser ?

Brigade de gendarmerie

La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

    Par courrier

    Pour porter plainte, il faut adresser un courrier au procureur de la République du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

    Où s’adresser ?

    Tribunal judiciaire

    Le courrier doit préciser les éléments suivants :

    • Informations d’état civil (nom, prénom, etc.) et coordonnées complètes de la victime (adresse et numéro de téléphone)

    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

    • Si possible, nom de l'auteur supposé (sinon, la plainte sera déposée contre X)

    • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

    • Preuves (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

    La victime peut utiliser un modèle de courrier :

    La plainte peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

    Il est également possible de déposer plainte directement à l'accueil du tribunal.

    Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

    Lors du dépôt de plainte, la victime directe (ou, si elle est mineure, ses représentants légaux ou un administrateur ad hoc) peut se constituer partie civile (particuliers). Ainsi, elle est informée de l’état d’avancement de l’affaire et peut obtenir des dommages et intérêts.

    Si elle ne s’est pas constituée partie civile lors de la plainte, elle peut le faire tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience.

    À noter

    Les proches d’une victime d’homicide routier peuvent également se constituer partie civile.

    Quelles sont les peines encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

    Les peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise et de la gravité du préjudice causé à la victime.

    Peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières

    Préjudice causé à la victime et circonstances de l’accident

    Peines principales encourues

    Homicide routier (décès)

    7 ans de prison et 100 000 € d’amende

    Homicide routier (décès) commis avec plusieurs circonstances aggravantes (exemple : délit de fuite, conduite sous l’emprise de drogue)

    10 ans de prison et 150 000 € d’amende

    Blessures routières ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 3 mois

    5 ans de prison et 75 000 € d’amende

    Blessures routières ayant entraîné une ITT supérieure à 3 mois et commises avec plusieurs circonstances aggravantes

    7 ans de prison et 100 000 € d’amende

    Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois

    3 ans de prison et 45 000 € d’amende

    Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois, commises avec plusieurs circonstances aggravantes

    5 ans de prison et 75 000 € d’amende

    Le tribunal correctionnel a également l’obligation de prononcer certaines peines complémentaires contre le conducteur condamné. Ces peines dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a eu lieu. Elles peuvent se cumuler entre elles.

    Peines complémentaires prononcées selon les circonstances de l’infraction

    Circonstances de l’accident

    Peines complémentaires obligatoires

    Décès de la victime

    Annulation du permis de conduire, avec l’interdiction d’en demander un nouveau pendant 5 ans (10 ans en cas de récidive)

    Conducteur non titulaire du permis de conduire

    • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

    • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

    Conducteur en état d’ivresse manifeste

    • Interdiction, pendant une durée de 5 ans, de conduire un véhicule qui n’est pas muni d’un dispositif d’éthylotest électronique

    • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

    • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

    Conducteur sous l’emprise de drogues (particuliers)

    • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

    • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

    Conducteur ayant commis un excès de vitesse de plus de 30 km/h

    • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

    • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

    Conducteur en état de récidive

    • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

    • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

    À savoir

    De manière exceptionnelle, le tribunal correctionnel peut décider de ne pas prononcer ces peines complémentaires. Sa décision doit être justifiée par les circonstances de l’affaire et par la personnalité de l’auteur des faits.

    Quelle est la procédure d’indemnisation d’une victime d’homicide routier ou de blessures routières ?

    La victime directe ou indirecte d’un homicide routier ou de blessures routières peut obtenir une indemnisation de la part de l’assureur du conducteur reconnu responsable. Il s’agit alors d’une procédure amiable.

    Si elle ne souhaite pas faire une demande amiable, elle peut directement saisir la justice d’une demande de dommages et intérêts.

    À savoir

    Lorsque le conducteur responsable a pris la fuite ou n’est pas assuré, la victime peut faire une demande d’indemnisation au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) (particuliers). L’indemnisation par ce fonds est soumise à plusieurs conditions.

    Demande d’indemnisation à l’assureur du conducteur (procédure amiable)

    Demande d’indemnisation d’un dommage corporel

    Une victime de blessures routières bénéficie d’une indemnisation intégrale de ses préjudices corporels. (particuliers)

    Pour obtenir une indemnisation, la victime doit faire une demande à l’assureur du conducteur reconnu responsable des blessures routières.

    Cette demande peut être faite dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

    À savoir

    En cas de décès de la victime, ses proches peuvent demander une indemnisation pour réparer leur préjudice moral (exemple : chagrin) et leur préjudice économique (exemple : perte de revenus).

    Demande d’indemnisation des dégâts causés à un véhicule

    La victime d’un accident de la route peut demander l’indemnisation des dommages matériels causés à sa voiture, sa moto ou son scooter (particuliers).

    Les conditions d’indemnisation de ces dégâts dépendent de plusieurs facteurs : les garanties souscrites dans le contrat d'assurance de la victime, les circonstances de l’accident et son niveau de responsabilité.

      Demande d’indemnisation en justice

      Une victime directe de blessures routières (ou ses proches, en cas d’homicide routier) peut obtenir des dommages et intérêts devant les juridictions pénales (particuliers). Pour cela, elle doit se constituer partie civile (particuliers).

      Si elle ne souhaite pas se constituer partie civile, elle peut faire une demande de dommages et intérêts devant les juridictions civiles (particuliers).

      Juridiction pénale

      La victime directe peut se constituer partie civile dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour du jugement. Ses proches peuvent également se constituer partie civile durant toute la procédure pénale.

      Attention

      La victime doit chiffrer le montant des sommes qu’elle réclame et fournir tout document permettant de les justifier.

      Si l’auteur présumé de l’homicide routier ou des blessures routières est déclaré coupable, la juridiction pénale peut notamment le condamner à indemniser la victime.

      S’il est relaxé, la juridiction pénale peut quand même accorder des dommages et intérêts à la victime, à condition qu’elle en fasse la demande.

      À savoir

      La victime (et l’auteur des faits) peuvent mettre en cause l’assureur du conducteur reconnu coupable. Dans ce cas, il reviendra à l'assureur de d’indemniser la victime.

      Devant les juridictions pénales, toute victime peut être assistée d'un avocat dès le début de la procédure.

      Où s’adresser ?

      Avocat

        Juridiction civile

        Pour obtenir des dommages et intérêts, la victime doit assigner l'auteur des faits devant le tribunal judiciaire.

        Son assignation doit contenir l'évaluation du montant de tous les préjudices qu’elle a subi. Elle doit également être accompagnée de tous les documents permettant de prouver que la victime a le droit à une indemnisation (photos, vidéos, certificat médical, expertise, etc.).

        La victime ayant subi un préjudice corporel, l’action en justice doit avoir lieu dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

        L’assignation doit être transmise au tribunal judiciaire :

        • Du lieu dans lequel réside l'auteur des faits

        • Ou du lieu dans lequel les faits se sont produits et/ou entraîné le dommage.

        Où s’adresser ?

        Tribunal judiciaire

        Devant le tribunal judiciaire, l'assistance d'un avocat est obligatoire dès le début de la procédure.

        Où s’adresser ?

        Avocat

        À noter

        Si les revenus de la victime ne sont pas suffisants pour obtenir l'assistance d'un avocat, elle peut faire une demande d'aide juridictionnelle (particuliers).

            Où s'adresser ?

            Samu - 15

            Pour obtenir de l’aide en cas d’accident de la route

            Pour les situations d'urgences médicales

            Par téléphone

             15

            Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

            Fonctionne 24h/24 et 7j/7

            Police secours - 17

            Pour prévenir la police en cas d’accident de la route

            Par téléphone

            Composez le 17 en cas d'urgence concernant un accident de la route, un trouble à l'ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

            Vous pouvez aussi composer le 112.

            Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

            Par SMS

            Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

            Avocat

            Pour obtenir une assistance devant les juridictions civiles ou pénales

            Références

            Les délits d’homicide routier et de blessures routières sont des infractions non intentionnelles commises sur la route. Contrairement à l’homicide involontaire et aux blessures involontaires, ces délits sont retenus lorsque l’acte a eu lieu dans des circonstances particulières (par exemple, conducteur en état d’ivresse, délit de fuite). Des règles spécifiques sont applicables à ces 2 délits. Nous vous présentons les informations à connaître.

            À savoir

            En cas d’urgence, toute personne victime ou témoin d’un accident de la route peut prévenir les secours (particuliers) (Police Secours, Samu, etc.). Un numéro spécifique est réservé aux personnes sourdes, malentendantes, sourdeaveugles ou aphasiques.

            Dans quels cas l’homicide routier et les blessures routières sont punissables ?

            L’homicide routier ou les blessures routières sont punissables lorsqu’un automobiliste a commis une faute qui a causé un dommage à une autre personne (exemple : un piéton) ou a joué un rôle dans l’apparition du dommage.

            La faute du conducteur est retenue lorsqu’il a été maladroit, négligent, inattentif ou imprudent et que l’accident a eu lieu dans l’une des circonstances suivantes :

            • Le conducteur était en état d’ivresse (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir son état alcoolique

            • Le conducteur avait consommé de la drogue (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir s’il était sous l’emprise de produits stupéfiants

            • Le conducteur avait consommé une grande quantité de médicaments ayant un effet sur son système nerveux

            • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire

            • Le conducteur a commis un dépassement de la vitesse maximale autorisée supérieur ou égal à 30 km/h

            • Le conducteur a commis un délit de fuite

            • Le conducteur avait son téléphone dans la main ou portait des écouteurs

            • Le conducteur n’a pas obéi aux agents de police ou de gendarmerie qui lui demandaient de s’arrêter.

            Exemple

            Une personne prend la route alors qu’elle a un taux élevé d’alcool dans le sang. Elle s’endort au volant et heurte un autre automobiliste. Ce dernier percute d’autres véhicules. Plusieurs personnes sont blessées. Le conducteur en état d’ébriété au moment de l’accident peut être poursuivi pour blessures routières, car sa faute a contribué à l’apparition du dommage des victimes.

            La faute du conducteur peut également être retenue s’il savait qu’il devait respecter une autre obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, mais qu’il ne l’a pas fait.

            Exemple

            Un conducteur roule en pleine nuit sur une route départementale à 110 km/h, alors que la vitesse est limitée à 90 km/h. Malgré la visibilité réduite, il ne ralentit pas. Il percute violemment une voiture qui s’engageait normalement sur la route à partir d’une intersection. Le conducteur de cette seconde voiture décède sur le coup. Le conducteur peut être poursuivi pour homicide routier, car il a délibérément violé une obligation de prudence ou de sécurité imposé par un règlement.

            À savoir

            Si l’accident de la route n’a pas eu lieu dans ces circonstances, le conducteur pourra être poursuivi pour homicide ou blessures involontaires (particuliers).

            Comment porter plainte contre l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

            La victime directe de blessures routières peut déposer plainte contre l'auteur des faits.

            À noter

            Une victime mineure peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée. À sa demande, le mineur peut être accompagné de ses parents, d’une personne majeure de son choix ou d’un représentant d'une association d'aide aux victimes.

            Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter de l’accident de la route.

            La plainte peut être déposée auprès d’un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Il est aussi possible d’adresser un courrier au procureur de la République.

            À savoir

            Il est possible d’être assisté d’un avocat (particuliers) dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour de l’audience. Si la victime n’a pas les revenus nécessaires pour régler ce professionnel, elle peut obtenir l’aide juridictionnelle (particuliers), à certaines conditions.

            Sur place

            La victime peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de son choix.

            Où s’adresser ?

            Commissariat

            Où s’adresser ?

            Brigade de gendarmerie

            La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

              Par courrier

              Pour porter plainte, il faut adresser un courrier au procureur de la République du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

              Où s’adresser ?

              Tribunal judiciaire

              Le courrier doit préciser les éléments suivants :

              • Informations d’état civil (nom, prénom, etc.) et coordonnées complètes de la victime (adresse et numéro de téléphone)

              • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

              • Si possible, nom de l'auteur supposé (sinon, la plainte sera déposée contre X)

              • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

              • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

              • Preuves (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

              La victime peut utiliser un modèle de courrier :

              La plainte peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

              Il est également possible de déposer plainte directement à l'accueil du tribunal.

              Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

              Lors du dépôt de plainte, la victime directe (ou, si elle est mineure, ses représentants légaux ou un administrateur ad hoc) peut se constituer partie civile (particuliers). Ainsi, elle est informée de l’état d’avancement de l’affaire et peut obtenir des dommages et intérêts.

              Si elle ne s’est pas constituée partie civile lors de la plainte, elle peut le faire tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience.

              À noter

              Les proches d’une victime d’homicide routier peuvent également se constituer partie civile.

              Quelles sont les peines encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

              Les peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise et de la gravité du préjudice causé à la victime.

              Peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières

              Préjudice causé à la victime et circonstances de l’accident

              Peines principales encourues

              Homicide routier (décès)

              7 ans de prison et 100 000 € d’amende

              Homicide routier (décès) commis avec plusieurs circonstances aggravantes (exemple : délit de fuite, conduite sous l’emprise de drogue)

              10 ans de prison et 150 000 € d’amende

              Blessures routières ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 3 mois

              5 ans de prison et 75 000 € d’amende

              Blessures routières ayant entraîné une ITT supérieure à 3 mois et commises avec plusieurs circonstances aggravantes

              7 ans de prison et 100 000 € d’amende

              Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois

              3 ans de prison et 45 000 € d’amende

              Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois, commises avec plusieurs circonstances aggravantes

              5 ans de prison et 75 000 € d’amende

              Le tribunal correctionnel a également l’obligation de prononcer certaines peines complémentaires contre le conducteur condamné. Ces peines dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a eu lieu. Elles peuvent se cumuler entre elles.

              Peines complémentaires prononcées selon les circonstances de l’infraction

              Circonstances de l’accident

              Peines complémentaires obligatoires

              Décès de la victime

              Annulation du permis de conduire, avec l’interdiction d’en demander un nouveau pendant 5 ans (10 ans en cas de récidive)

              Conducteur non titulaire du permis de conduire

              • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

              • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

              Conducteur en état d’ivresse manifeste

              • Interdiction, pendant une durée de 5 ans, de conduire un véhicule qui n’est pas muni d’un dispositif d’éthylotest électronique

              • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

              • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

              Conducteur sous l’emprise de drogues (particuliers)

              • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

              • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

              Conducteur ayant commis un excès de vitesse de plus de 30 km/h

              • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

              • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

              Conducteur en état de récidive

              • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

              • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

              À savoir

              De manière exceptionnelle, le tribunal correctionnel peut décider de ne pas prononcer ces peines complémentaires. Sa décision doit être justifiée par les circonstances de l’affaire et par la personnalité de l’auteur des faits.

              Quelle est la procédure d’indemnisation d’une victime d’homicide routier ou de blessures routières ?

              La victime directe ou indirecte d’un homicide routier ou de blessures routières peut obtenir une indemnisation de la part de l’assureur du conducteur reconnu responsable. Il s’agit alors d’une procédure amiable.

              Si elle ne souhaite pas faire une demande amiable, elle peut directement saisir la justice d’une demande de dommages et intérêts.

              À savoir

              Lorsque le conducteur responsable a pris la fuite ou n’est pas assuré, la victime peut faire une demande d’indemnisation au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) (particuliers). L’indemnisation par ce fonds est soumise à plusieurs conditions.

              Demande d’indemnisation à l’assureur du conducteur (procédure amiable)

              Demande d’indemnisation d’un dommage corporel

              Une victime de blessures routières bénéficie d’une indemnisation intégrale de ses préjudices corporels. (particuliers)

              Pour obtenir une indemnisation, la victime doit faire une demande à l’assureur du conducteur reconnu responsable des blessures routières.

              Cette demande peut être faite dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

              À savoir

              En cas de décès de la victime, ses proches peuvent demander une indemnisation pour réparer leur préjudice moral (exemple : chagrin) et leur préjudice économique (exemple : perte de revenus).

              Demande d’indemnisation des dégâts causés à un véhicule

              La victime d’un accident de la route peut demander l’indemnisation des dommages matériels causés à sa voiture, sa moto ou son scooter (particuliers).

              Les conditions d’indemnisation de ces dégâts dépendent de plusieurs facteurs : les garanties souscrites dans le contrat d'assurance de la victime, les circonstances de l’accident et son niveau de responsabilité.

                Demande d’indemnisation en justice

                Une victime directe de blessures routières (ou ses proches, en cas d’homicide routier) peut obtenir des dommages et intérêts devant les juridictions pénales (particuliers). Pour cela, elle doit se constituer partie civile (particuliers).

                Si elle ne souhaite pas se constituer partie civile, elle peut faire une demande de dommages et intérêts devant les juridictions civiles (particuliers).

                Juridiction pénale

                La victime directe peut se constituer partie civile dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour du jugement. Ses proches peuvent également se constituer partie civile durant toute la procédure pénale.

                Attention

                La victime doit chiffrer le montant des sommes qu’elle réclame et fournir tout document permettant de les justifier.

                Si l’auteur présumé de l’homicide routier ou des blessures routières est déclaré coupable, la juridiction pénale peut notamment le condamner à indemniser la victime.

                S’il est relaxé, la juridiction pénale peut quand même accorder des dommages et intérêts à la victime, à condition qu’elle en fasse la demande.

                À savoir

                La victime (et l’auteur des faits) peuvent mettre en cause l’assureur du conducteur reconnu coupable. Dans ce cas, il reviendra à l'assureur de d’indemniser la victime.

                Devant les juridictions pénales, toute victime peut être assistée d'un avocat dès le début de la procédure.

                Où s’adresser ?

                Avocat

                  Juridiction civile

                  Pour obtenir des dommages et intérêts, la victime doit assigner l'auteur des faits devant le tribunal judiciaire.

                  Son assignation doit contenir l'évaluation du montant de tous les préjudices qu’elle a subi. Elle doit également être accompagnée de tous les documents permettant de prouver que la victime a le droit à une indemnisation (photos, vidéos, certificat médical, expertise, etc.).

                  La victime ayant subi un préjudice corporel, l’action en justice doit avoir lieu dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

                  L’assignation doit être transmise au tribunal judiciaire :

                  • Du lieu dans lequel réside l'auteur des faits

                  • Ou du lieu dans lequel les faits se sont produits et/ou entraîné le dommage.

                  Où s’adresser ?

                  Tribunal judiciaire

                  Devant le tribunal judiciaire, l'assistance d'un avocat est obligatoire dès le début de la procédure.

                  Où s’adresser ?

                  Avocat

                  À noter

                  Si les revenus de la victime ne sont pas suffisants pour obtenir l'assistance d'un avocat, elle peut faire une demande d'aide juridictionnelle (particuliers).

                      Où s'adresser ?

                      Samu - 15

                      Pour obtenir de l’aide en cas d’accident de la route

                      Pour les situations d'urgences médicales

                      Par téléphone

                       15

                      Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

                      Fonctionne 24h/24 et 7j/7

                      Police secours - 17

                      Pour prévenir la police en cas d’accident de la route

                      Par téléphone

                      Composez le 17 en cas d'urgence concernant un accident de la route, un trouble à l'ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                      Vous pouvez aussi composer le 112.

                      Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                      Par SMS

                      Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

                      Avocat

                      Pour obtenir une assistance devant les juridictions civiles ou pénales

                      Références

                      A noter :
                      le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                      Les délits d’homicide routier et de blessures routières sont des infractions non intentionnelles commises sur la route. Contrairement à l’homicide involontaire et aux blessures involontaires, ces délits sont retenus lorsque l’acte a eu lieu dans des circonstances particulières (par exemple, conducteur en état d’ivresse, délit de fuite). Des règles spécifiques sont applicables à ces 2 délits. Nous vous présentons les informations à connaître.

                      À savoir

                      En cas d’urgence, toute personne victime ou témoin d’un accident de la route peut prévenir les secours (particuliers) (Police Secours, Samu, etc.). Un numéro spécifique est réservé aux personnes sourdes, malentendantes, sourdeaveugles ou aphasiques.

                      Dans quels cas l’homicide routier et les blessures routières sont punissables ?

                      L’homicide routier ou les blessures routières sont punissables lorsqu’un automobiliste a commis une faute qui a causé un dommage à une autre personne (exemple : un piéton) ou a joué un rôle dans l’apparition du dommage.

                      La faute du conducteur est retenue lorsqu’il a été maladroit, négligent, inattentif ou imprudent et que l’accident a eu lieu dans l’une des circonstances suivantes :

                      • Le conducteur était en état d’ivresse (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir son état alcoolique

                      • Le conducteur avait consommé de la drogue (particuliers) ou a refusé de se soumettre à un test permettant d’établir s’il était sous l’emprise de produits stupéfiants

                      • Le conducteur avait consommé une grande quantité de médicaments ayant un effet sur son système nerveux

                      • Le conducteur n’était pas titulaire du permis de conduire

                      • Le conducteur a commis un dépassement de la vitesse maximale autorisée supérieur ou égal à 30 km/h

                      • Le conducteur a commis un délit de fuite

                      • Le conducteur avait son téléphone dans la main ou portait des écouteurs

                      • Le conducteur n’a pas obéi aux agents de police ou de gendarmerie qui lui demandaient de s’arrêter.

                      Exemple

                      Une personne prend la route alors qu’elle a un taux élevé d’alcool dans le sang. Elle s’endort au volant et heurte un autre automobiliste. Ce dernier percute d’autres véhicules. Plusieurs personnes sont blessées. Le conducteur en état d’ébriété au moment de l’accident peut être poursuivi pour blessures routières, car sa faute a contribué à l’apparition du dommage des victimes.

                      La faute du conducteur peut également être retenue s’il savait qu’il devait respecter une autre obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, mais qu’il ne l’a pas fait.

                      Exemple

                      Un conducteur roule en pleine nuit sur une route départementale à 110 km/h, alors que la vitesse est limitée à 90 km/h. Malgré la visibilité réduite, il ne ralentit pas. Il percute violemment une voiture qui s’engageait normalement sur la route à partir d’une intersection. Le conducteur de cette seconde voiture décède sur le coup. Le conducteur peut être poursuivi pour homicide routier, car il a délibérément violé une obligation de prudence ou de sécurité imposé par un règlement.

                      À savoir

                      Si l’accident de la route n’a pas eu lieu dans ces circonstances, le conducteur pourra être poursuivi pour homicide ou blessures involontaires (particuliers).

                      Comment porter plainte contre l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

                      La victime directe de blessures routières peut déposer plainte contre l'auteur des faits.

                      À noter

                      Une victime mineure peut faire cette démarche seule ou en étant accompagnée. À sa demande, le mineur peut être accompagné de ses parents, d’une personne majeure de son choix ou d’un représentant d'une association d'aide aux victimes.

                      Le délai pour porter plainte est de 6 ans à compter de l’accident de la route.

                      La plainte peut être déposée auprès d’un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie. Il est aussi possible d’adresser un courrier au procureur de la République.

                      À savoir

                      Il est possible d’être assisté d’un avocat (particuliers) dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour de l’audience. Si la victime n’a pas les revenus nécessaires pour régler ce professionnel, elle peut obtenir l’aide juridictionnelle (particuliers), à certaines conditions.

                      Sur place

                      La victime peut se rendre au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de son choix.

                      Où s’adresser ?

                      Commissariat

                      Où s’adresser ?

                      Brigade de gendarmerie

                      La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                        Par courrier

                        Pour porter plainte, il faut adresser un courrier au procureur de la République du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

                        Où s’adresser ?

                        Tribunal judiciaire

                        Le courrier doit préciser les éléments suivants :

                        • Informations d’état civil (nom, prénom, etc.) et coordonnées complètes de la victime (adresse et numéro de téléphone)

                        • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

                        • Si possible, nom de l'auteur supposé (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                        • Nom et adresse des éventuels témoins de l'infraction

                        • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                        • Preuves (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

                        La victime peut utiliser un modèle de courrier :

                        La plainte peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

                        Il est également possible de déposer plainte directement à l'accueil du tribunal.

                        Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré la plainte.

                        Lors du dépôt de plainte, la victime directe (ou, si elle est mineure, ses représentants légaux ou un administrateur ad hoc) peut se constituer partie civile (particuliers). Ainsi, elle est informée de l’état d’avancement de l’affaire et peut obtenir des dommages et intérêts.

                        Si elle ne s’est pas constituée partie civile lors de la plainte, elle peut le faire tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience.

                        À noter

                        Les proches d’une victime d’homicide routier peuvent également se constituer partie civile.

                        Quelles sont les peines encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières ?

                        Les peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise et de la gravité du préjudice causé à la victime.

                        Peines principales encourues par l’auteur d’un homicide routier ou de blessures routières

                        Préjudice causé à la victime et circonstances de l’accident

                        Peines principales encourues

                        Homicide routier (décès)

                        7 ans de prison et 100 000 € d’amende

                        Homicide routier (décès) commis avec plusieurs circonstances aggravantes (exemple : délit de fuite, conduite sous l’emprise de drogue)

                        10 ans de prison et 150 000 € d’amende

                        Blessures routières ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 3 mois

                        5 ans de prison et 75 000 € d’amende

                        Blessures routières ayant entraîné une ITT supérieure à 3 mois et commises avec plusieurs circonstances aggravantes

                        7 ans de prison et 100 000 € d’amende

                        Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois

                        3 ans de prison et 45 000 € d’amende

                        Blessures routières ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 3 mois, commises avec plusieurs circonstances aggravantes

                        5 ans de prison et 75 000 € d’amende

                        Le tribunal correctionnel a également l’obligation de prononcer certaines peines complémentaires contre le conducteur condamné. Ces peines dépendent des circonstances dans lesquelles l’infraction a eu lieu. Elles peuvent se cumuler entre elles.

                        Peines complémentaires prononcées selon les circonstances de l’infraction

                        Circonstances de l’accident

                        Peines complémentaires obligatoires

                        Décès de la victime

                        Annulation du permis de conduire, avec l’interdiction d’en demander un nouveau pendant 5 ans (10 ans en cas de récidive)

                        Conducteur non titulaire du permis de conduire

                        • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

                        • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

                        Conducteur en état d’ivresse manifeste

                        • Interdiction, pendant une durée de 5 ans, de conduire un véhicule qui n’est pas muni d’un dispositif d’éthylotest électronique

                        • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

                        • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

                        Conducteur sous l’emprise de drogues (particuliers)

                        • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

                        • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

                        Conducteur ayant commis un excès de vitesse de plus de 30 km/h

                        • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

                        • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

                        Conducteur en état de récidive

                        • Confiscation du véhicule qui a servi à commettre l’infraction

                        • Confiscation de tous les véhicules appartenant au conducteur condamné

                        À savoir

                        De manière exceptionnelle, le tribunal correctionnel peut décider de ne pas prononcer ces peines complémentaires. Sa décision doit être justifiée par les circonstances de l’affaire et par la personnalité de l’auteur des faits.

                        Quelle est la procédure d’indemnisation d’une victime d’homicide routier ou de blessures routières ?

                        La victime directe ou indirecte d’un homicide routier ou de blessures routières peut obtenir une indemnisation de la part de l’assureur du conducteur reconnu responsable. Il s’agit alors d’une procédure amiable.

                        Si elle ne souhaite pas faire une demande amiable, elle peut directement saisir la justice d’une demande de dommages et intérêts.

                        À savoir

                        Lorsque le conducteur responsable a pris la fuite ou n’est pas assuré, la victime peut faire une demande d’indemnisation au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) (particuliers). L’indemnisation par ce fonds est soumise à plusieurs conditions.

                        Demande d’indemnisation à l’assureur du conducteur (procédure amiable)

                        Demande d’indemnisation d’un dommage corporel

                        Une victime de blessures routières bénéficie d’une indemnisation intégrale de ses préjudices corporels. (particuliers)

                        Pour obtenir une indemnisation, la victime doit faire une demande à l’assureur du conducteur reconnu responsable des blessures routières.

                        Cette demande peut être faite dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

                        À savoir

                        En cas de décès de la victime, ses proches peuvent demander une indemnisation pour réparer leur préjudice moral (exemple : chagrin) et leur préjudice économique (exemple : perte de revenus).

                        Demande d’indemnisation des dégâts causés à un véhicule

                        La victime d’un accident de la route peut demander l’indemnisation des dommages matériels causés à sa voiture, sa moto ou son scooter (particuliers).

                        Les conditions d’indemnisation de ces dégâts dépendent de plusieurs facteurs : les garanties souscrites dans le contrat d'assurance de la victime, les circonstances de l’accident et son niveau de responsabilité.

                          Demande d’indemnisation en justice

                          Une victime directe de blessures routières (ou ses proches, en cas d’homicide routier) peut obtenir des dommages et intérêts devant les juridictions pénales (particuliers). Pour cela, elle doit se constituer partie civile (particuliers).

                          Si elle ne souhaite pas se constituer partie civile, elle peut faire une demande de dommages et intérêts devant les juridictions civiles (particuliers).

                          Juridiction pénale

                          La victime directe peut se constituer partie civile dès le dépôt de plainte, jusqu’au jour du jugement. Ses proches peuvent également se constituer partie civile durant toute la procédure pénale.

                          Attention

                          La victime doit chiffrer le montant des sommes qu’elle réclame et fournir tout document permettant de les justifier.

                          Si l’auteur présumé de l’homicide routier ou des blessures routières est déclaré coupable, la juridiction pénale peut notamment le condamner à indemniser la victime.

                          S’il est relaxé, la juridiction pénale peut quand même accorder des dommages et intérêts à la victime, à condition qu’elle en fasse la demande.

                          À savoir

                          La victime (et l’auteur des faits) peuvent mettre en cause l’assureur du conducteur reconnu coupable. Dans ce cas, il reviendra à l'assureur de d’indemniser la victime.

                          Devant les juridictions pénales, toute victime peut être assistée d'un avocat dès le début de la procédure.

                          Où s’adresser ?

                          Avocat

                            Juridiction civile

                            Pour obtenir des dommages et intérêts, la victime doit assigner l'auteur des faits devant le tribunal judiciaire.

                            Son assignation doit contenir l'évaluation du montant de tous les préjudices qu’elle a subi. Elle doit également être accompagnée de tous les documents permettant de prouver que la victime a le droit à une indemnisation (photos, vidéos, certificat médical, expertise, etc.).

                            La victime ayant subi un préjudice corporel, l’action en justice doit avoir lieu dans un délai de 10 ans à compter de la consolidation du dommage.

                            L’assignation doit être transmise au tribunal judiciaire :

                            • Du lieu dans lequel réside l'auteur des faits

                            • Ou du lieu dans lequel les faits se sont produits et/ou entraîné le dommage.

                            Où s’adresser ?

                            Tribunal judiciaire

                            Devant le tribunal judiciaire, l'assistance d'un avocat est obligatoire dès le début de la procédure.

                            Où s’adresser ?

                            Avocat

                            À noter

                            Si les revenus de la victime ne sont pas suffisants pour obtenir l'assistance d'un avocat, elle peut faire une demande d'aide juridictionnelle (particuliers).

                                Où s'adresser ?

                                Samu - 15

                                Pour obtenir de l’aide en cas d’accident de la route

                                Pour les situations d'urgences médicales

                                Par téléphone

                                 15

                                Appel gratuit depuis un poste fixe et un mobile en France métropolitaine et Outre-mer

                                Fonctionne 24h/24 et 7j/7

                                Police secours - 17

                                Pour prévenir la police en cas d’accident de la route

                                Par téléphone

                                Composez le 17 en cas d'urgence concernant un accident de la route, un trouble à l'ordre public ou une infraction pénale. Une équipe de policiers ou de gendarmes se rendra sur les lieux.

                                Vous pouvez aussi composer le 112.

                                Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.

                                Par SMS

                                Vous pouvez aussi envoyer un SMS gratuitement au 114. Si vous ne pouvez pas parler (danger, handicap), vous communiquerez alors par écrit avec votre correspondant.

                                Avocat

                                Pour obtenir une assistance devant les juridictions civiles ou pénales

                                Références

                                Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                                La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                Demande d'implantation grue

                                Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                - Mardi de 8h30 à 12h
                                - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                - Jeudi de 13h30 à 17h
                                - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h