Travaux
Après une expropriation, vous conservez un droit de rétrocession sur le bien, c'est-à-dire un droit de restitution. La restitution du bien peut être proposée par la personne publique ou être demandée par vous-même, sous certaines conditions.
De quoi s'agit-il ?
Le droit de rétrocession vous permet de reprendre, sous certains conditions, votre ancien bien exproprié.
Conditions d'exercice
Vous bénéficiez d'un droit de rétrocession dans 2 situations :
La personne publique (État, collectivités territoriales...) souhaite vendre le bien acquis par expropriation
Le projet prévu par la déclaration d'utilité publique (DUP) (particuliers) auquel le bien était destiné n'est pas ou n'est plus respecté par la personne publique dans les 5 ans suivants l'ordonnance d'expropriation (particuliers)
Procédure de reprise
La personne publique veut vendre le bien exproprié
La personne publique doit vous informer en priorité de sa décision de vendre, par lettre recommandée avec avis de réception. Elle doit également vous inviter à opter entre l'exercice immédiat de votre droit de rétrocession ou la renonciation à ce droit.
Vous avez 2 mois pour faire connaître à la personne publique par lettre recommandée avec avis de réception votre acceptation et le montant du prix de vente que vous êtes prêt à payer.
L'absence de réponse de votre part dans ce délai vaut renonciation à la vente.
S'il n'y a pas d'accord sur le prix de vente, la personne publique doit saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Si l'identité ou le domicile de l'ancien propriétaire est inconnu, la personne publique publie un avis par voie d'affiche dans la commune où est situé le bien qu'elle souhaite vendre. Cet avis est également publié dans les journaux diffusés par le département. La publication la plus récente fait démarrer un délai de 3 mois pour les personnes souhaitant faire valoir leur droit de rétrocession.
Le projet d'expropriation n'est pas ou n'est plus respecté par le personne publique
Si vous vous rendez compte que la finalité du projet n'est pas ou n'est plus respectée dans les 5 ans suivants qui suivent l'ordonnance d'expropriation (particuliers), vous pouvez demander la rétrocession du bien pendant 30 ans.
La loi n'a prévu aucune forme quant à la demande de rétrocession, il vous suffit donc d'avertir la personne publique par tous moyens. Il est recommandé, toutefois, de le faire par lettre recommandée avec accusé de réception.
Demande de rétrocession acceptée
Si la personne publique accepte la rétrocession du bien, vous devez vous mettre d'accord sur le prix de vente du bien.
En l'absence d'accord sur le prix de vente, vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Demande de rétrocession refusée
La personne publique peut rejeter votre demande en contestant le fait que la finalité du projet d'expropriation n'est pas respectée.
Vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers) dans un délai de 2 mois à partir de la décision de rejet pour qu'il se prononce sur la validité de votre demande et le montant de la vente.
Voir aussi...
- Procédure d'expropriation (particuliers)
Références
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles L421-1 à L421-4
Droit de rétrocession à l'initiative de l'exproprié
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles R421-1 à R421-8
Droit de rétrocession à l'initiative de l'expropriant
Après une expropriation, vous conservez un droit de rétrocession sur le bien, c'est-à-dire un droit de restitution. La restitution du bien peut être proposée par la personne publique ou être demandée par vous-même, sous certaines conditions.
De quoi s'agit-il ?
Le droit de rétrocession vous permet de reprendre, sous certains conditions, votre ancien bien exproprié.
Conditions d'exercice
Vous bénéficiez d'un droit de rétrocession dans 2 situations :
La personne publique (État, collectivités territoriales...) souhaite vendre le bien acquis par expropriation
Le projet prévu par la déclaration d'utilité publique (DUP) (particuliers) auquel le bien était destiné n'est pas ou n'est plus respecté par la personne publique dans les 5 ans suivants l'ordonnance d'expropriation (particuliers)
Procédure de reprise
La personne publique veut vendre le bien exproprié
La personne publique doit vous informer en priorité de sa décision de vendre, par lettre recommandée avec avis de réception. Elle doit également vous inviter à opter entre l'exercice immédiat de votre droit de rétrocession ou la renonciation à ce droit.
Vous avez 2 mois pour faire connaître à la personne publique par lettre recommandée avec avis de réception votre acceptation et le montant du prix de vente que vous êtes prêt à payer.
L'absence de réponse de votre part dans ce délai vaut renonciation à la vente.
S'il n'y a pas d'accord sur le prix de vente, la personne publique doit saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Si l'identité ou le domicile de l'ancien propriétaire est inconnu, la personne publique publie un avis par voie d'affiche dans la commune où est situé le bien qu'elle souhaite vendre. Cet avis est également publié dans les journaux diffusés par le département. La publication la plus récente fait démarrer un délai de 3 mois pour les personnes souhaitant faire valoir leur droit de rétrocession.
Le projet d'expropriation n'est pas ou n'est plus respecté par le personne publique
Si vous vous rendez compte que la finalité du projet n'est pas ou n'est plus respectée dans les 5 ans suivants qui suivent l'ordonnance d'expropriation (particuliers), vous pouvez demander la rétrocession du bien pendant 30 ans.
La loi n'a prévu aucune forme quant à la demande de rétrocession, il vous suffit donc d'avertir la personne publique par tous moyens. Il est recommandé, toutefois, de le faire par lettre recommandée avec accusé de réception.
Demande de rétrocession acceptée
Si la personne publique accepte la rétrocession du bien, vous devez vous mettre d'accord sur le prix de vente du bien.
En l'absence d'accord sur le prix de vente, vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Demande de rétrocession refusée
La personne publique peut rejeter votre demande en contestant le fait que la finalité du projet d'expropriation n'est pas respectée.
Vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers) dans un délai de 2 mois à partir de la décision de rejet pour qu'il se prononce sur la validité de votre demande et le montant de la vente.
Voir aussi...
- Procédure d'expropriation (particuliers)
Références
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles L421-1 à L421-4
Droit de rétrocession à l'initiative de l'exproprié
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles R421-1 à R421-8
Droit de rétrocession à l'initiative de l'expropriant
A noter :
le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).
Après une expropriation, vous conservez un droit de rétrocession sur le bien, c'est-à-dire un droit de restitution. La restitution du bien peut être proposée par la personne publique ou être demandée par vous-même, sous certaines conditions.
De quoi s'agit-il ?
Le droit de rétrocession vous permet de reprendre, sous certains conditions, votre ancien bien exproprié.
Conditions d'exercice
Vous bénéficiez d'un droit de rétrocession dans 2 situations :
La personne publique (État, collectivités territoriales...) souhaite vendre le bien acquis par expropriation
Le projet prévu par la déclaration d'utilité publique (DUP) (particuliers) auquel le bien était destiné n'est pas ou n'est plus respecté par la personne publique dans les 5 ans suivants l'ordonnance d'expropriation (particuliers)
Procédure de reprise
La personne publique veut vendre le bien exproprié
La personne publique doit vous informer en priorité de sa décision de vendre, par lettre recommandée avec avis de réception. Elle doit également vous inviter à opter entre l'exercice immédiat de votre droit de rétrocession ou la renonciation à ce droit.
Vous avez 2 mois pour faire connaître à la personne publique par lettre recommandée avec avis de réception votre acceptation et le montant du prix de vente que vous êtes prêt à payer.
L'absence de réponse de votre part dans ce délai vaut renonciation à la vente.
S'il n'y a pas d'accord sur le prix de vente, la personne publique doit saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Si l'identité ou le domicile de l'ancien propriétaire est inconnu, la personne publique publie un avis par voie d'affiche dans la commune où est situé le bien qu'elle souhaite vendre. Cet avis est également publié dans les journaux diffusés par le département. La publication la plus récente fait démarrer un délai de 3 mois pour les personnes souhaitant faire valoir leur droit de rétrocession.
Le projet d'expropriation n'est pas ou n'est plus respecté par le personne publique
Si vous vous rendez compte que la finalité du projet n'est pas ou n'est plus respectée dans les 5 ans suivants qui suivent l'ordonnance d'expropriation (particuliers), vous pouvez demander la rétrocession du bien pendant 30 ans.
La loi n'a prévu aucune forme quant à la demande de rétrocession, il vous suffit donc d'avertir la personne publique par tous moyens. Il est recommandé, toutefois, de le faire par lettre recommandée avec accusé de réception.
Demande de rétrocession acceptée
Si la personne publique accepte la rétrocession du bien, vous devez vous mettre d'accord sur le prix de vente du bien.
En l'absence d'accord sur le prix de vente, vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers).
Demande de rétrocession refusée
La personne publique peut rejeter votre demande en contestant le fait que la finalité du projet d'expropriation n'est pas respectée.
Vous pouvez saisir le juge de l'expropriation (particuliers) dans un délai de 2 mois à partir de la décision de rejet pour qu'il se prononce sur la validité de votre demande et le montant de la vente.
Voir aussi...
- Procédure d'expropriation (particuliers)
Références
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles L421-1 à L421-4
Droit de rétrocession à l'initiative de l'exproprié
Code de l'expropriation pour cause d'utilité publique : articles R421-1 à R421-8
Droit de rétrocession à l'initiative de l'expropriant
Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.
Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.
La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.
Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr
Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
- Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
- Mardi de 8h30 à 12h
- Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
- Jeudi de 13h30 à 17h
- Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h

