Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Les démarches à entreprendre dépendent de la nature du litige : contestation des honoraires, refus de restitution de votre dossier, manquement déontologique ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.

Comment contester la rémunération de l'avocat ?

La rémunération de l’avocat (particuliers) repose sur 3 éléments :

  • Les honoraires : il s’agit de la rémunération du travail de l'avocat. Ils comprennent toutes les prestations réalisées par l’avocat pour le compte de son client.

  • Les émoluments : il s’agit de la rémunération tarifée par la loi pour certains actes précis, comme une vente aux enchères ou une saisie immobilière.

  • Les débours, c’est-à-dire les sommes avancées par l’avocat pour son client, telles que les frais de commissaire de justice (particuliers), de greffe ou de copie, qui ne font pas partie de sa rémunération directe.

Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d'abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.

En cas d'échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l'Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

Saisir le Médiateur de la consommation de la profession d’avocat

Vous pouvez saisir le médiateur de la consommation de la profession d’avocat si votre avocat n'a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.

Vous devez saisir le médiateur dans un délai maximum d’1 an à partir de la date à laquelle vous avez adressé votre réclamation écrite à l’avocat.

Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d'avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l'avocat.

Ce recours est gratuit.

Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier :

En ligne

Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :

Par messagerie électronique

mediateur-conso@mediateur-consommation-avocat.fr

    Par courrier

    Où s’adresser ?

    Médiateur de la consommation de la profession d'avocat

    180 boulevard Haussmann

    75008 Paris

      Constitution du dossier

      Vous devez envoyer une demande détaillée et argumentée en précisant, notamment :

      • La ou les difficultés rencontrées avec votre avocat,

      • La réclamation faite auprès de votre avocat et les suites qui y ont été données (refus ou absence de réponse)

      • Ce que vous souhaitez obtenir (réduction ou suppression de certains honoraires).

      Vous devez joindre à votre demande les justificatifs qui permettent au médiateur d'étudier l'affaire. Il peut s’agir, par exemple, de la convention d’honoraires, des échanges de mails, des actes de procédure ou du courrier de réclamation.

      Examen par le médiateur

      Une fois saisi, le médiateur vérifie d'abord si vous remplissez les conditions requises pour qu'il puisse exercer sa mission. Il s’assure également que votre demande n’est pas infondée ou abusive.

      Ensuite, il vous informe par courrier simple ou par mail qu’il a été saisi. Il informe également votre avocat qu'il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune (accord) à la médiation.

      Déroulement de la médiation

      Si vous et votre avocat êtes d'accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d'une solution. Il échange avec les parties ensemble ou séparément.

      Si un accord est trouvé, un protocole écrit est signé pour en fixer les termes.

      La signature de ce document met officiellement fin au litige.

      À savoir

      Vous pouvez vous faire représenter par un avocat, à vos frais, ou de vous faire assister par toute personne de leur choix à tous les stades de la médiation.

      En cas de refus ou d’échec de la médiation

      Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu'il intervienne ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l'impossibilité de régler le litige. Il vous informe alors du rejet de votre demande. Cette information doit vous parvenir dans un délai maximum de 3 semaines à partir de la réception de votre dossier.

      En cas de refus de l’accord proposé, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l'ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

      Saisir le bâtonnier de l'ordre des avocats

      Traitement de la réclamation par le bâtonnier

      Les contestations concernant le montant des honoraires de l’avocat considéré, par exemple, trop élevé ou inutile (diligences sans excessives, superflues ou sans utilité procédurale ou stratégique) sont soumises au bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat. Il s’agit de la procédure dite de « taxation d’honoraires ».

      Où s’adresser ?

      Barreau des avocats

      Cette réclamation doit être effectuée par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé.

      Le bâtonnier doit rendre sa décision dans un délai de 4 mois, après avoir recueilli vos observations et celles de l’avocat. Vous devez fournir au bâtonnier tous les documents (convention d’honoraires, actes de procédures, échanges de mails etc.) qui justifient votre demande. Une copie de ces éléments devra également être donnée à l’avocat.

      Le bâtonnier peut décider de réduire le montant des honoraires facturés par l’avocat ou de les maintenir.

      La décision du bâtonnier est notifiée par lettre recommandée avec avis de réception. Elle mentionne les voies de recours et les délais dans lesquels il faut les exercer.

      Si la décision vous est défavorable, vous avez la possibilité de faire un recours devant le 1er président de la cour d’appel.

      Où s’adresser ?

      Cour d'appel

      Il est saisi par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de 1 mois à compter de la notification de la décision du bâtonnier.

      À savoir

      Si le bâtonnier ne rend pas de décision dans un délai de 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous avez la possibilité de saisir le 1er président de la cour d’appel. Cette démarche doit être effectuée dans le mois qui suit l’expiration du délai de 4 mois, sauf si le bâtonnier vous a notifié une prolongation du délai de traitement.

      Possibilité d'exécution immédiate de la décision du bâtonnier

      Le bâtonnier peut décider d'ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu'à 1 500 €. Cela signifie que cette somme devra être réglée immédiatement, même en cas de recours formé par vous ou par votre avocat contre la décision.

      Le bâtonnier peut aussi ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d'accord sur ce montant. Ce montant doit être expressément mentionné dans la décision.

      Pour la part des honoraires qui dépasse le plafond de 1 500 €, le bâtonnier peut également décider, à la demande d’une des parties, que tout ou partie de sa décision sera exécutoire immédiatement, même en cas de recours, s’il estime cela nécessaire et compatible avec la nature du litige. Dans ce cas, il peut demander la mise en place de garanties, tels que la constitution d’une caution ou d’un séquestre.

      À savoir

      L'exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s'appliquer pas aux honoraires de résultat.

      Que faire en cas de difficultés liées à un changement d'avocat ?

      Vous êtes libre de changer d’avocat à tout moment, quelle que soit l’avancée de la procédure.

      Cependant, vous devrez régler les honoraires déjà dus à l’avocat que vous quittez.

      De son côté, l’avocat a l’obligation de vous restituer l’intégralité de votre dossier.

      En cas de difficulté ou de refus concernant la remise des pièces, vous pouvez saisir le bâtonnier du barreau auquel l’avocat est inscrit par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise contre récépissé.

      Où s’adresser ?

      Barreau des avocats

      Examen de la réclamation par le bâtonnier

      Le bâtonnier doit vous délivrer un accusé de réception le plus rapidement possible et vous informer qu'il prendra sa décision dans les 4 mois.

      Pour examiner votre réclamation, le bâtonnier demandera à votre avocat de lui transmettre ses observations par rapport à votre réclamation.

      Il peut confier cette tâche à un rapporteur qu'il désigne au sein du conseil de l'Ordre.

      Après avoir examiné tous les éléments du dossier, le bâtonnier doit prendre sa décision dans les 4 mois de la réception de votre réclamation.

      Dès que le bâtonnier a pris sa décision, il doit vous la notifier dans un délai de 15 jours, de même qu'à votre avocat, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

      La lettre de notification doit mentionner les voies de recours et les délais dans lesquels elles doivent être exercées.

      Recours contre la décision du bâtonnier

      Vous avez, tout comme votre avocat, le droit de faire un recours contre la décision du bâtonnier.

      Le recours doit être déposé devant le 1er président de la Cour d'appel, dans le délai d'1 mois qui suit la notification de la décision.

      Le recours se fait par lettre recommandée avec accusé de réception.

      Où s’adresser ?

      Cour d'appel

      À noter

      Si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d'appel dans le délai d'1 mois qui suit l'expiration de la période de 4 mois.

      Que faire en cas de manquements de l'avocat aux règles déontologiques ?

      L’exercice de la profession d’avocat est guidé par des principes essentiels inscrits dans son serment, à savoir l’indépendance, la loyauté, la dignité, la conscience, l’humanité, la probité, le désintéressement, la confraternité, la délicatesse, la modération et la courtoisie. Ces principes s’appliquent dans toutes les relations de l’avocat, notamment celles avec son client.

      Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas ces règles professionnelles (particuliers). Par exemple: difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l'audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d'intérêt avec la partie adverse.

      Si vous êtes confronté à de telles difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l'ordre auquel appartient l'avocat.

      Où s’adresser ?

      Barreau des avocats

      L’avocat risque alors une sanction disciplinaire.

      La procédure se déroule en plusieurs étapes.

      Saisir le bâtonnier

      Pour saisir le bâtonnier, vous devez adresser une réclamation écrite contenant les éléments suivants :

      • Vos nom et prénom (ou nom, forme et représentant de votre société)

      • Votre domicile (ou siège de votre société)

      • Votre nationalité

      • Vos date et lieu de naissance

      • Votre profession

      • Nom, prénom et adresse de l'avocat poursuivi

      • Faits à la base de la réclamation (objet de la demande)

      • Existence ou absence d’une action de conciliation, de médiation ou de procédure participative

      • Pièces nécessaires à l'examen du litige

      • Date de la demande et signature.

      Vous devez obligatoirement envoyer votre réclamation par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre récépissé.

      Réception d’un accusé de réception et premier examen du dossier

      Le bâtonnier doit d'abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.

      Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de votre réclamation.

      S'il estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, le bâtonnier vous informe rapidement qu’il n’y aura pas de suite.

      Si votre réclamation est considérée comme valable (fondée et non abusive), le bâtonnier informe votre avocat de la réception d'une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.

      Conciliation

      Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il peut organiser dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat.

      Le bâtonnier convoque les parties, par tout moyen, 10 jours avant la date de la réunion de conciliation, sauf si les parties ont donné leur accord pour un délai plus court.

      La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l'autorité d'un avocat membre ou ancien membre du conseil de l'ordre, ou d'un avocat honoraire qu'il délègue.

      À savoir

      Vous pouvez être assister par un avocat, à vos frais, lors de la conciliation.

      Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, un procès-verbal est établi. Il reprend les termes de l’accord. Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation. Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.

      Si aucun accord n'est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l'absence de conciliation.

      À savoir

      Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.

      En l'absence de conciliation, attendre la décision du bâtonnier

      En l'absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.

      Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.

      Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.

      Le bâtonnier décide de rejeter votre demande

      Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs (raisons) pour lesquels il a pris cette décision.

      Vous avez alors la possibilité de saisir le procureur général près la cour d'appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d'appel.

      Où s’adresser ?

      Cour d'appel

      Procureur général

      Vous pouvez saisir le procureur général par une lettre recommandée avec avis de réception. Cette demande doit contenir les informations suivantes :

      • Pour les personnes physiques, nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

      • Pour les personnes morales, forme, dénomination, siège social et représentant

      • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

      • Barreau d’appartenance de l’avocat (par exemple, Paris, Lille ou Lyon)

      • Objet de la demande (exposé de votre litige et faits reprochés à l’avocat)

      • Documents justificatifs.

      Après examen de votre réclamation, le procureur général peut décider soit de :

      • Classer la demande sans suite s’il estime que votre avocat n’a commis aucun manquement disciplinaire

      • Soit, si les faits apparaissent suffisamment graves ou fondés, de saisir la juridiction disciplinaire des avocats.

      Juridiction disciplinaire

      La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

      La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

      • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

      • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

      • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

      • Objet de la demande

      • Pièces justificatives

      • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

      Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d'abord examiner si votre requête est recevable et si elle est assortie des précisions permettant d'apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.

      , il va saisir le conseil de l’ordre dont relève l’avocat poursuivi.

      L’acte de saisine vous est alors transmis par le président de la juridiction. Vous devez ensuite transmettre ce document à votre avocat par lettre recommandée avec accusé de réception, par remise en main propre contre récépissé ou par acte d’un commissaire de justice (particuliers).

      Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

      Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

      La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

      Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

      L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

      La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

      • Avertissement

      • Blâme

      • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

      • Radiation du tableau des avocats

      Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

      À savoir

      En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

      Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n'est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.

      Dans ce cas, la procédure disciplinaire s'arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d'appel.

      Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée au greffe de la cour d'appel, ou par une remise contre récépissé au directeur de greffe.

      Où s’adresser ?

      Cour d'appel

      Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.

        Le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande

        Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l'égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.

        Le bâtonnier ouvre une enquête déontologique

        Le bâtonnier peut décider d'ouvrir une enquête déontologique à l'égard de l'avocat.

        Il s’agit d’une étape facultative qui permet d’évaluer l’affaire et de déterminer si les faits reprochés sont susceptibles de faire l’objet d’une procédure devant la juridiction disciplinaire du conseil de l'ordre.

        Le bâtonnier peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l'ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier. Après l’étude du dossier, il décidera s’il y a lieu ou non d’exercer l’action disciplinaire.

        Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.

          Le bâtonnier ouvre une procédure disciplinaire

          Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique. Il saisit la juridiction par la voie d’une requête.

          Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

          Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

          La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

          Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

          L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

          La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

          • Avertissement

          • Blâme

          • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

          • Radiation du tableau des avocats

          Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

          À savoir

          En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

          La décision de la juridiction disciplinaire peut être contestée par l'avocat qui en a fait l'objet, par le procureur général ou par le bâtonnier du barreau auquel appartient l'avocat.

          Le recours doit être introduit auprès de la cour d'appel, dans le délai d'1 mois à compter de la notification de la décision.

            Le bâtonnier n’ouvre pas une procédure disciplinaire

            Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l'égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.

            La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

            La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

            • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

            • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

            • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

            • Objet de la demande

            • Pièces justificatives

            • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

                Comment demander une indemnisation pour une faute professionnelle de l'avocat ?

                Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l'avocat dans l’accomplissement de sa mission ou un manquement à ses obligations et devoirs professionnels (particuliers) aient des conséquences négatives pour vous. Par exemple : dépôt tardif d’un acte (assignation, conclusion, etc), manquement au devoir de conseil (prise de décision mal éclairée, acceptation d’une transaction désavantageuse etc.) ou négligence dans la rédaction d’un acte.

                Dans ces cas, la responsabilité civile de l’avocat peut être mise en cause. Plusieurs étapes sont à suivre.

                Envoyer une mise en demeure

                Tout d’abord, vous devez envoyer une mise en demeure à votre avocat, en lui demandant de réparer le préjudice que vous avez subi et de déclarer le sinistre à son assurance en responsabilité civile professionnelle.

                Ce courrier doit être envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit mentionner :

                • Les faits que vous lui reprochez (une erreur, une négligence ou une faute dans le traitement de votre dossier)

                • Le préjudice que vous avez subi (moral, matériel ou financier). Il est fortement conseillé de chiffrer ce préjudice en indiquant un montant estimé des dommages.

                Saisine du tribunal

                En l’absence de réponse ou si la réponse de votre avocat n’est pas satisfaisante, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire pour demander d’être indemnisé pour le préjudice subi.

                Vous devrez alors apporter la preuve que :

                • L’avocat a rempli ses missions de façon incorrecte ou incomplète (faute)

                • Et que cette faute est à l'origine d'un dommage (financier ou matériel). Vous devrez justifier le montant du préjudice à l’aide de documents permettant son évaluation (factures, devis, relevés etc).

                Le tribunal compétent est celui du lieu où se trouve le cabinet de l'avocat.

                Où s’adresser ?

                Tribunal judiciaire

                Si votre préjudice est supérieur à 10 000 €, vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.

                Attention

                Pour les litiges dont le montant est inférieur à 5 000, € vous devez d’abord tenter une résolution amiable du différend avant de pouvoir engager une procédure devant le tribunal. Il peut s’agir d’une conciliation (démarche gratuite), d’une médiation (démarche payante) ou d’une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

                Voir aussi...

                Les démarches à entreprendre dépendent de la nature du litige : contestation des honoraires, refus de restitution de votre dossier, manquement déontologique ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.

                Comment contester la rémunération de l'avocat ?

                La rémunération de l’avocat (particuliers) repose sur 3 éléments :

                • Les honoraires : il s’agit de la rémunération du travail de l'avocat. Ils comprennent toutes les prestations réalisées par l’avocat pour le compte de son client.

                • Les émoluments : il s’agit de la rémunération tarifée par la loi pour certains actes précis, comme une vente aux enchères ou une saisie immobilière.

                • Les débours, c’est-à-dire les sommes avancées par l’avocat pour son client, telles que les frais de commissaire de justice (particuliers), de greffe ou de copie, qui ne font pas partie de sa rémunération directe.

                Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d'abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.

                En cas d'échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l'Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

                Saisir le Médiateur de la consommation de la profession d’avocat

                Vous pouvez saisir le médiateur de la consommation de la profession d’avocat si votre avocat n'a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.

                Vous devez saisir le médiateur dans un délai maximum d’1 an à partir de la date à laquelle vous avez adressé votre réclamation écrite à l’avocat.

                Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d'avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l'avocat.

                Ce recours est gratuit.

                Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier :

                En ligne

                Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :

                Par messagerie électronique

                mediateur-conso@mediateur-consommation-avocat.fr

                  Par courrier

                  Où s’adresser ?

                  Médiateur de la consommation de la profession d'avocat

                  180 boulevard Haussmann

                  75008 Paris

                    Constitution du dossier

                    Vous devez envoyer une demande détaillée et argumentée en précisant, notamment :

                    • La ou les difficultés rencontrées avec votre avocat,

                    • La réclamation faite auprès de votre avocat et les suites qui y ont été données (refus ou absence de réponse)

                    • Ce que vous souhaitez obtenir (réduction ou suppression de certains honoraires).

                    Vous devez joindre à votre demande les justificatifs qui permettent au médiateur d'étudier l'affaire. Il peut s’agir, par exemple, de la convention d’honoraires, des échanges de mails, des actes de procédure ou du courrier de réclamation.

                    Examen par le médiateur

                    Une fois saisi, le médiateur vérifie d'abord si vous remplissez les conditions requises pour qu'il puisse exercer sa mission. Il s’assure également que votre demande n’est pas infondée ou abusive.

                    Ensuite, il vous informe par courrier simple ou par mail qu’il a été saisi. Il informe également votre avocat qu'il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune (accord) à la médiation.

                    Déroulement de la médiation

                    Si vous et votre avocat êtes d'accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d'une solution. Il échange avec les parties ensemble ou séparément.

                    Si un accord est trouvé, un protocole écrit est signé pour en fixer les termes.

                    La signature de ce document met officiellement fin au litige.

                    À savoir

                    Vous pouvez vous faire représenter par un avocat, à vos frais, ou de vous faire assister par toute personne de leur choix à tous les stades de la médiation.

                    En cas de refus ou d’échec de la médiation

                    Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu'il intervienne ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l'impossibilité de régler le litige. Il vous informe alors du rejet de votre demande. Cette information doit vous parvenir dans un délai maximum de 3 semaines à partir de la réception de votre dossier.

                    En cas de refus de l’accord proposé, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l'ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

                    Saisir le bâtonnier de l'ordre des avocats

                    Traitement de la réclamation par le bâtonnier

                    Les contestations concernant le montant des honoraires de l’avocat considéré, par exemple, trop élevé ou inutile (diligences sans excessives, superflues ou sans utilité procédurale ou stratégique) sont soumises au bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat. Il s’agit de la procédure dite de « taxation d’honoraires ».

                    Où s’adresser ?

                    Barreau des avocats

                    Cette réclamation doit être effectuée par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé.

                    Le bâtonnier doit rendre sa décision dans un délai de 4 mois, après avoir recueilli vos observations et celles de l’avocat. Vous devez fournir au bâtonnier tous les documents (convention d’honoraires, actes de procédures, échanges de mails etc.) qui justifient votre demande. Une copie de ces éléments devra également être donnée à l’avocat.

                    Le bâtonnier peut décider de réduire le montant des honoraires facturés par l’avocat ou de les maintenir.

                    La décision du bâtonnier est notifiée par lettre recommandée avec avis de réception. Elle mentionne les voies de recours et les délais dans lesquels il faut les exercer.

                    Si la décision vous est défavorable, vous avez la possibilité de faire un recours devant le 1er président de la cour d’appel.

                    Où s’adresser ?

                    Cour d'appel

                    Il est saisi par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de 1 mois à compter de la notification de la décision du bâtonnier.

                    À savoir

                    Si le bâtonnier ne rend pas de décision dans un délai de 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous avez la possibilité de saisir le 1er président de la cour d’appel. Cette démarche doit être effectuée dans le mois qui suit l’expiration du délai de 4 mois, sauf si le bâtonnier vous a notifié une prolongation du délai de traitement.

                    Possibilité d'exécution immédiate de la décision du bâtonnier

                    Le bâtonnier peut décider d'ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu'à 1 500 €. Cela signifie que cette somme devra être réglée immédiatement, même en cas de recours formé par vous ou par votre avocat contre la décision.

                    Le bâtonnier peut aussi ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d'accord sur ce montant. Ce montant doit être expressément mentionné dans la décision.

                    Pour la part des honoraires qui dépasse le plafond de 1 500 €, le bâtonnier peut également décider, à la demande d’une des parties, que tout ou partie de sa décision sera exécutoire immédiatement, même en cas de recours, s’il estime cela nécessaire et compatible avec la nature du litige. Dans ce cas, il peut demander la mise en place de garanties, tels que la constitution d’une caution ou d’un séquestre.

                    À savoir

                    L'exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s'appliquer pas aux honoraires de résultat.

                    Que faire en cas de difficultés liées à un changement d'avocat ?

                    Vous êtes libre de changer d’avocat à tout moment, quelle que soit l’avancée de la procédure.

                    Cependant, vous devrez régler les honoraires déjà dus à l’avocat que vous quittez.

                    De son côté, l’avocat a l’obligation de vous restituer l’intégralité de votre dossier.

                    En cas de difficulté ou de refus concernant la remise des pièces, vous pouvez saisir le bâtonnier du barreau auquel l’avocat est inscrit par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise contre récépissé.

                    Où s’adresser ?

                    Barreau des avocats

                    Examen de la réclamation par le bâtonnier

                    Le bâtonnier doit vous délivrer un accusé de réception le plus rapidement possible et vous informer qu'il prendra sa décision dans les 4 mois.

                    Pour examiner votre réclamation, le bâtonnier demandera à votre avocat de lui transmettre ses observations par rapport à votre réclamation.

                    Il peut confier cette tâche à un rapporteur qu'il désigne au sein du conseil de l'Ordre.

                    Après avoir examiné tous les éléments du dossier, le bâtonnier doit prendre sa décision dans les 4 mois de la réception de votre réclamation.

                    Dès que le bâtonnier a pris sa décision, il doit vous la notifier dans un délai de 15 jours, de même qu'à votre avocat, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

                    La lettre de notification doit mentionner les voies de recours et les délais dans lesquels elles doivent être exercées.

                    Recours contre la décision du bâtonnier

                    Vous avez, tout comme votre avocat, le droit de faire un recours contre la décision du bâtonnier.

                    Le recours doit être déposé devant le 1er président de la Cour d'appel, dans le délai d'1 mois qui suit la notification de la décision.

                    Le recours se fait par lettre recommandée avec accusé de réception.

                    Où s’adresser ?

                    Cour d'appel

                    À noter

                    Si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d'appel dans le délai d'1 mois qui suit l'expiration de la période de 4 mois.

                    Que faire en cas de manquements de l'avocat aux règles déontologiques ?

                    L’exercice de la profession d’avocat est guidé par des principes essentiels inscrits dans son serment, à savoir l’indépendance, la loyauté, la dignité, la conscience, l’humanité, la probité, le désintéressement, la confraternité, la délicatesse, la modération et la courtoisie. Ces principes s’appliquent dans toutes les relations de l’avocat, notamment celles avec son client.

                    Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas ces règles professionnelles (particuliers). Par exemple: difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l'audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d'intérêt avec la partie adverse.

                    Si vous êtes confronté à de telles difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l'ordre auquel appartient l'avocat.

                    Où s’adresser ?

                    Barreau des avocats

                    L’avocat risque alors une sanction disciplinaire.

                    La procédure se déroule en plusieurs étapes.

                    Saisir le bâtonnier

                    Pour saisir le bâtonnier, vous devez adresser une réclamation écrite contenant les éléments suivants :

                    • Vos nom et prénom (ou nom, forme et représentant de votre société)

                    • Votre domicile (ou siège de votre société)

                    • Votre nationalité

                    • Vos date et lieu de naissance

                    • Votre profession

                    • Nom, prénom et adresse de l'avocat poursuivi

                    • Faits à la base de la réclamation (objet de la demande)

                    • Existence ou absence d’une action de conciliation, de médiation ou de procédure participative

                    • Pièces nécessaires à l'examen du litige

                    • Date de la demande et signature.

                    Vous devez obligatoirement envoyer votre réclamation par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre récépissé.

                    Réception d’un accusé de réception et premier examen du dossier

                    Le bâtonnier doit d'abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.

                    Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de votre réclamation.

                    S'il estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, le bâtonnier vous informe rapidement qu’il n’y aura pas de suite.

                    Si votre réclamation est considérée comme valable (fondée et non abusive), le bâtonnier informe votre avocat de la réception d'une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.

                    Conciliation

                    Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il peut organiser dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat.

                    Le bâtonnier convoque les parties, par tout moyen, 10 jours avant la date de la réunion de conciliation, sauf si les parties ont donné leur accord pour un délai plus court.

                    La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l'autorité d'un avocat membre ou ancien membre du conseil de l'ordre, ou d'un avocat honoraire qu'il délègue.

                    À savoir

                    Vous pouvez être assister par un avocat, à vos frais, lors de la conciliation.

                    Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, un procès-verbal est établi. Il reprend les termes de l’accord. Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation. Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.

                    Si aucun accord n'est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l'absence de conciliation.

                    À savoir

                    Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.

                    En l'absence de conciliation, attendre la décision du bâtonnier

                    En l'absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.

                    Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.

                    Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.

                    Le bâtonnier décide de rejeter votre demande

                    Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs (raisons) pour lesquels il a pris cette décision.

                    Vous avez alors la possibilité de saisir le procureur général près la cour d'appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d'appel.

                    Où s’adresser ?

                    Cour d'appel

                    Procureur général

                    Vous pouvez saisir le procureur général par une lettre recommandée avec avis de réception. Cette demande doit contenir les informations suivantes :

                    • Pour les personnes physiques, nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                    • Pour les personnes morales, forme, dénomination, siège social et représentant

                    • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                    • Barreau d’appartenance de l’avocat (par exemple, Paris, Lille ou Lyon)

                    • Objet de la demande (exposé de votre litige et faits reprochés à l’avocat)

                    • Documents justificatifs.

                    Après examen de votre réclamation, le procureur général peut décider soit de :

                    • Classer la demande sans suite s’il estime que votre avocat n’a commis aucun manquement disciplinaire

                    • Soit, si les faits apparaissent suffisamment graves ou fondés, de saisir la juridiction disciplinaire des avocats.

                    Juridiction disciplinaire

                    La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

                    La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

                    • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                    • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

                    • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                    • Objet de la demande

                    • Pièces justificatives

                    • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

                    Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d'abord examiner si votre requête est recevable et si elle est assortie des précisions permettant d'apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.

                    , il va saisir le conseil de l’ordre dont relève l’avocat poursuivi.

                    L’acte de saisine vous est alors transmis par le président de la juridiction. Vous devez ensuite transmettre ce document à votre avocat par lettre recommandée avec accusé de réception, par remise en main propre contre récépissé ou par acte d’un commissaire de justice (particuliers).

                    Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

                    Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

                    La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

                    Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

                    L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

                    La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

                    • Avertissement

                    • Blâme

                    • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

                    • Radiation du tableau des avocats

                    Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

                    À savoir

                    En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

                    Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n'est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.

                    Dans ce cas, la procédure disciplinaire s'arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d'appel.

                    Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée au greffe de la cour d'appel, ou par une remise contre récépissé au directeur de greffe.

                    Où s’adresser ?

                    Cour d'appel

                    Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.

                      Le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande

                      Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l'égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.

                      Le bâtonnier ouvre une enquête déontologique

                      Le bâtonnier peut décider d'ouvrir une enquête déontologique à l'égard de l'avocat.

                      Il s’agit d’une étape facultative qui permet d’évaluer l’affaire et de déterminer si les faits reprochés sont susceptibles de faire l’objet d’une procédure devant la juridiction disciplinaire du conseil de l'ordre.

                      Le bâtonnier peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l'ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier. Après l’étude du dossier, il décidera s’il y a lieu ou non d’exercer l’action disciplinaire.

                      Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.

                        Le bâtonnier ouvre une procédure disciplinaire

                        Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique. Il saisit la juridiction par la voie d’une requête.

                        Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

                        Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

                        La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

                        Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

                        L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

                        La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

                        • Avertissement

                        • Blâme

                        • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

                        • Radiation du tableau des avocats

                        Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

                        À savoir

                        En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

                        La décision de la juridiction disciplinaire peut être contestée par l'avocat qui en a fait l'objet, par le procureur général ou par le bâtonnier du barreau auquel appartient l'avocat.

                        Le recours doit être introduit auprès de la cour d'appel, dans le délai d'1 mois à compter de la notification de la décision.

                          Le bâtonnier n’ouvre pas une procédure disciplinaire

                          Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l'égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.

                          La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

                          La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

                          • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                          • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

                          • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                          • Objet de la demande

                          • Pièces justificatives

                          • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

                              Comment demander une indemnisation pour une faute professionnelle de l'avocat ?

                              Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l'avocat dans l’accomplissement de sa mission ou un manquement à ses obligations et devoirs professionnels (particuliers) aient des conséquences négatives pour vous. Par exemple : dépôt tardif d’un acte (assignation, conclusion, etc), manquement au devoir de conseil (prise de décision mal éclairée, acceptation d’une transaction désavantageuse etc.) ou négligence dans la rédaction d’un acte.

                              Dans ces cas, la responsabilité civile de l’avocat peut être mise en cause. Plusieurs étapes sont à suivre.

                              Envoyer une mise en demeure

                              Tout d’abord, vous devez envoyer une mise en demeure à votre avocat, en lui demandant de réparer le préjudice que vous avez subi et de déclarer le sinistre à son assurance en responsabilité civile professionnelle.

                              Ce courrier doit être envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit mentionner :

                              • Les faits que vous lui reprochez (une erreur, une négligence ou une faute dans le traitement de votre dossier)

                              • Le préjudice que vous avez subi (moral, matériel ou financier). Il est fortement conseillé de chiffrer ce préjudice en indiquant un montant estimé des dommages.

                              Saisine du tribunal

                              En l’absence de réponse ou si la réponse de votre avocat n’est pas satisfaisante, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire pour demander d’être indemnisé pour le préjudice subi.

                              Vous devrez alors apporter la preuve que :

                              • L’avocat a rempli ses missions de façon incorrecte ou incomplète (faute)

                              • Et que cette faute est à l'origine d'un dommage (financier ou matériel). Vous devrez justifier le montant du préjudice à l’aide de documents permettant son évaluation (factures, devis, relevés etc).

                              Le tribunal compétent est celui du lieu où se trouve le cabinet de l'avocat.

                              Où s’adresser ?

                              Tribunal judiciaire

                              Si votre préjudice est supérieur à 10 000 €, vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.

                              Attention

                              Pour les litiges dont le montant est inférieur à 5 000, € vous devez d’abord tenter une résolution amiable du différend avant de pouvoir engager une procédure devant le tribunal. Il peut s’agir d’une conciliation (démarche gratuite), d’une médiation (démarche payante) ou d’une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

                              Voir aussi...

                              A noter :
                              le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

                              Les démarches à entreprendre dépendent de la nature du litige : contestation des honoraires, refus de restitution de votre dossier, manquement déontologique ou faute professionnelle. Nous vous présentons les informations à connaître.

                              Comment contester la rémunération de l'avocat ?

                              La rémunération de l’avocat (particuliers) repose sur 3 éléments :

                              • Les honoraires : il s’agit de la rémunération du travail de l'avocat. Ils comprennent toutes les prestations réalisées par l’avocat pour le compte de son client.

                              • Les émoluments : il s’agit de la rémunération tarifée par la loi pour certains actes précis, comme une vente aux enchères ou une saisie immobilière.

                              • Les débours, c’est-à-dire les sommes avancées par l’avocat pour son client, telles que les frais de commissaire de justice (particuliers), de greffe ou de copie, qui ne font pas partie de sa rémunération directe.

                              Si vous souhaitez contester un des éléments de rémunération facturés par votre avocat, vous devez d'abord en parler avec lui pour essayer de trouver une solution amiable.

                              En cas d'échec des discussions, vous pouvez, ensuite, porter le litige concernant les honoraires et les débours devant le médiateur de la consommation de la profession d’avocat ou devant le bâtonnier de l'Ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

                              Saisir le Médiateur de la consommation de la profession d’avocat

                              Vous pouvez saisir le médiateur de la consommation de la profession d’avocat si votre avocat n'a pas accepté votre réclamation ou si votre demande est restée sans réponse dans un délai de 2 mois.

                              Vous devez saisir le médiateur dans un délai maximum d’1 an à partir de la date à laquelle vous avez adressé votre réclamation écrite à l’avocat.

                              Le rôle du médiateur de la consommation de la profession d'avocat est de vous aider, de manière neutre et impartiale, à trouver un accord amiable avec l'avocat.

                              Ce recours est gratuit.

                              Vous pouvez saisir le médiateur en ligne, par messagerie électronique ou par courrier :

                              En ligne

                              Vous pouvez saisir le médiateur via le service en ligne suivant :

                              Par messagerie électronique

                              mediateur-conso@mediateur-consommation-avocat.fr

                                Par courrier

                                Où s’adresser ?

                                Médiateur de la consommation de la profession d'avocat

                                180 boulevard Haussmann

                                75008 Paris

                                  Constitution du dossier

                                  Vous devez envoyer une demande détaillée et argumentée en précisant, notamment :

                                  • La ou les difficultés rencontrées avec votre avocat,

                                  • La réclamation faite auprès de votre avocat et les suites qui y ont été données (refus ou absence de réponse)

                                  • Ce que vous souhaitez obtenir (réduction ou suppression de certains honoraires).

                                  Vous devez joindre à votre demande les justificatifs qui permettent au médiateur d'étudier l'affaire. Il peut s’agir, par exemple, de la convention d’honoraires, des échanges de mails, des actes de procédure ou du courrier de réclamation.

                                  Examen par le médiateur

                                  Une fois saisi, le médiateur vérifie d'abord si vous remplissez les conditions requises pour qu'il puisse exercer sa mission. Il s’assure également que votre demande n’est pas infondée ou abusive.

                                  Ensuite, il vous informe par courrier simple ou par mail qu’il a été saisi. Il informe également votre avocat qu'il est saisi du litige et sollicite votre adhésion commune (accord) à la médiation.

                                  Déroulement de la médiation

                                  Si vous et votre avocat êtes d'accord, le médiateur vous accompagne dans la recherche d'une solution. Il échange avec les parties ensemble ou séparément.

                                  Si un accord est trouvé, un protocole écrit est signé pour en fixer les termes.

                                  La signature de ce document met officiellement fin au litige.

                                  À savoir

                                  Vous pouvez vous faire représenter par un avocat, à vos frais, ou de vous faire assister par toute personne de leur choix à tous les stades de la médiation.

                                  En cas de refus ou d’échec de la médiation

                                  Si le médiateur considère que les conditions ne sont pas réunies pour qu'il intervienne ou si votre avocat refuse de prendre part au processus de médiation, le médiateur constate l'impossibilité de régler le litige. Il vous informe alors du rejet de votre demande. Cette information doit vous parvenir dans un délai maximum de 3 semaines à partir de la réception de votre dossier.

                                  En cas de refus de l’accord proposé, vous pouvez soumettre le litige au bâtonnier de l'ordre des avocats auquel votre avocat est inscrit.

                                  Saisir le bâtonnier de l'ordre des avocats

                                  Traitement de la réclamation par le bâtonnier

                                  Les contestations concernant le montant des honoraires de l’avocat considéré, par exemple, trop élevé ou inutile (diligences sans excessives, superflues ou sans utilité procédurale ou stratégique) sont soumises au bâtonnier de l’ordre auquel appartient l’avocat. Il s’agit de la procédure dite de « taxation d’honoraires ».

                                  Où s’adresser ?

                                  Barreau des avocats

                                  Cette réclamation doit être effectuée par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé.

                                  Le bâtonnier doit rendre sa décision dans un délai de 4 mois, après avoir recueilli vos observations et celles de l’avocat. Vous devez fournir au bâtonnier tous les documents (convention d’honoraires, actes de procédures, échanges de mails etc.) qui justifient votre demande. Une copie de ces éléments devra également être donnée à l’avocat.

                                  Le bâtonnier peut décider de réduire le montant des honoraires facturés par l’avocat ou de les maintenir.

                                  La décision du bâtonnier est notifiée par lettre recommandée avec avis de réception. Elle mentionne les voies de recours et les délais dans lesquels il faut les exercer.

                                  Si la décision vous est défavorable, vous avez la possibilité de faire un recours devant le 1er président de la cour d’appel.

                                  Où s’adresser ?

                                  Cour d'appel

                                  Il est saisi par lettre recommandée avec accusé de réception dans le délai de 1 mois à compter de la notification de la décision du bâtonnier.

                                  À savoir

                                  Si le bâtonnier ne rend pas de décision dans un délai de 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous avez la possibilité de saisir le 1er président de la cour d’appel. Cette démarche doit être effectuée dans le mois qui suit l’expiration du délai de 4 mois, sauf si le bâtonnier vous a notifié une prolongation du délai de traitement.

                                  Possibilité d'exécution immédiate de la décision du bâtonnier

                                  Le bâtonnier peut décider d'ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui va jusqu'à 1 500 €. Cela signifie que cette somme devra être réglée immédiatement, même en cas de recours formé par vous ou par votre avocat contre la décision.

                                  Le bâtonnier peut aussi ordonner l'exécution provisoire de sa décision, pour la part des honoraires qui dépasse 1 500 €, si vous et votre avocat êtes d'accord sur ce montant. Ce montant doit être expressément mentionné dans la décision.

                                  Pour la part des honoraires qui dépasse le plafond de 1 500 €, le bâtonnier peut également décider, à la demande d’une des parties, que tout ou partie de sa décision sera exécutoire immédiatement, même en cas de recours, s’il estime cela nécessaire et compatible avec la nature du litige. Dans ce cas, il peut demander la mise en place de garanties, tels que la constitution d’une caution ou d’un séquestre.

                                  À savoir

                                  L'exécution immédiate de la décision du bâtonnier ne peut pas s'appliquer pas aux honoraires de résultat.

                                  Que faire en cas de difficultés liées à un changement d'avocat ?

                                  Vous êtes libre de changer d’avocat à tout moment, quelle que soit l’avancée de la procédure.

                                  Cependant, vous devrez régler les honoraires déjà dus à l’avocat que vous quittez.

                                  De son côté, l’avocat a l’obligation de vous restituer l’intégralité de votre dossier.

                                  En cas de difficulté ou de refus concernant la remise des pièces, vous pouvez saisir le bâtonnier du barreau auquel l’avocat est inscrit par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise contre récépissé.

                                  Où s’adresser ?

                                  Barreau des avocats

                                  Examen de la réclamation par le bâtonnier

                                  Le bâtonnier doit vous délivrer un accusé de réception le plus rapidement possible et vous informer qu'il prendra sa décision dans les 4 mois.

                                  Pour examiner votre réclamation, le bâtonnier demandera à votre avocat de lui transmettre ses observations par rapport à votre réclamation.

                                  Il peut confier cette tâche à un rapporteur qu'il désigne au sein du conseil de l'Ordre.

                                  Après avoir examiné tous les éléments du dossier, le bâtonnier doit prendre sa décision dans les 4 mois de la réception de votre réclamation.

                                  Dès que le bâtonnier a pris sa décision, il doit vous la notifier dans un délai de 15 jours, de même qu'à votre avocat, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

                                  La lettre de notification doit mentionner les voies de recours et les délais dans lesquels elles doivent être exercées.

                                  Recours contre la décision du bâtonnier

                                  Vous avez, tout comme votre avocat, le droit de faire un recours contre la décision du bâtonnier.

                                  Le recours doit être déposé devant le 1er président de la Cour d'appel, dans le délai d'1 mois qui suit la notification de la décision.

                                  Le recours se fait par lettre recommandée avec accusé de réception.

                                  Où s’adresser ?

                                  Cour d'appel

                                  À noter

                                  Si le bâtonnier ne prend pas de décision dans les 4 mois suivant la réception de votre réclamation, vous pouvez aussi saisir le 1er président de la cour d'appel dans le délai d'1 mois qui suit l'expiration de la période de 4 mois.

                                  Que faire en cas de manquements de l'avocat aux règles déontologiques ?

                                  L’exercice de la profession d’avocat est guidé par des principes essentiels inscrits dans son serment, à savoir l’indépendance, la loyauté, la dignité, la conscience, l’humanité, la probité, le désintéressement, la confraternité, la délicatesse, la modération et la courtoisie. Ces principes s’appliquent dans toutes les relations de l’avocat, notamment celles avec son client.

                                  Il peut arriver que votre avocat ne respecte pas ces règles professionnelles (particuliers). Par exemple: difficultés de contact téléphonique, absence de réponse aux correspondances, refus répétés de rendez-vous, absences et retards à l'audience, non-transmission des courriers qui vous sont destinés, relations d'intérêt avec la partie adverse.

                                  Si vous êtes confronté à de telles difficultés avec votre avocat, vous pouvez saisir le bâtonnier de l'ordre auquel appartient l'avocat.

                                  Où s’adresser ?

                                  Barreau des avocats

                                  L’avocat risque alors une sanction disciplinaire.

                                  La procédure se déroule en plusieurs étapes.

                                  Saisir le bâtonnier

                                  Pour saisir le bâtonnier, vous devez adresser une réclamation écrite contenant les éléments suivants :

                                  • Vos nom et prénom (ou nom, forme et représentant de votre société)

                                  • Votre domicile (ou siège de votre société)

                                  • Votre nationalité

                                  • Vos date et lieu de naissance

                                  • Votre profession

                                  • Nom, prénom et adresse de l'avocat poursuivi

                                  • Faits à la base de la réclamation (objet de la demande)

                                  • Existence ou absence d’une action de conciliation, de médiation ou de procédure participative

                                  • Pièces nécessaires à l'examen du litige

                                  • Date de la demande et signature.

                                  Vous devez obligatoirement envoyer votre réclamation par lettre recommandée avec accusé de réception ou par remise en main propre contre récépissé.

                                  Réception d’un accusé de réception et premier examen du dossier

                                  Le bâtonnier doit d'abord vous envoyer un accusé de réception dès que possible.

                                  Ensuite, il doit faire un premier examen rapide de votre réclamation.

                                  S'il estime que votre réclamation est abusive ou manifestement mal fondée, le bâtonnier vous informe rapidement qu’il n’y aura pas de suite.

                                  Si votre réclamation est considérée comme valable (fondée et non abusive), le bâtonnier informe votre avocat de la réception d'une réclamation le concernant et lui demande de lui présenter ses observations.

                                  Conciliation

                                  Si le bâtonnier estime que la nature de la réclamation le permet, il peut organiser dans les 3 mois de la réception de votre demande une conciliation entre vous et votre avocat.

                                  Le bâtonnier convoque les parties, par tout moyen, 10 jours avant la date de la réunion de conciliation, sauf si les parties ont donné leur accord pour un délai plus court.

                                  La conciliation se déroule selon les formes fixées par le bâtonnier, sous son autorité ou sous l'autorité d'un avocat membre ou ancien membre du conseil de l'ordre, ou d'un avocat honoraire qu'il délègue.

                                  À savoir

                                  Vous pouvez être assister par un avocat, à vos frais, lors de la conciliation.

                                  Si un accord est trouvé entre vous et votre avocat, un procès-verbal est établi. Il reprend les termes de l’accord. Le procès-verbal doit être signé par vous, votre avocat et le bâtonnier ou son délégué à la conciliation. Un exemplaire du procès-verbal est remis à chacun des signataires.

                                  Si aucun accord n'est trouvé entre vous et votre avocat, le bâtonnier ou son délégué constate l'absence de conciliation.

                                  À savoir

                                  Les constatations et les déclarations recueillies au cours de la conciliation ne peuvent être utilisées dans la suite de la procédure ni dans une autre procédure.

                                  En l'absence de conciliation, attendre la décision du bâtonnier

                                  En l'absence de conciliation, le bâtonnier examine le bien-fondé de votre demande et prend une décision.

                                  Il peut décider de rejeter votre demande ou de lui donner une suite.

                                  Il doit vous informer de sa décision, de même que votre avocat.

                                  Le bâtonnier décide de rejeter votre demande

                                  Si le bâtonnier décide de rejeter votre demande, il doit vous en informer le plus tôt possible, en précisant les motifs (raisons) pour lesquels il a pris cette décision.

                                  Vous avez alors la possibilité de saisir le procureur général près la cour d'appel ou la juridiction disciplinaire des avocats. Il y a une juridiction disciplinaire des avocats dans le ressort de chaque cour d'appel.

                                  Où s’adresser ?

                                  Cour d'appel

                                  Procureur général

                                  Vous pouvez saisir le procureur général par une lettre recommandée avec avis de réception. Cette demande doit contenir les informations suivantes :

                                  • Pour les personnes physiques, nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                                  • Pour les personnes morales, forme, dénomination, siège social et représentant

                                  • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                                  • Barreau d’appartenance de l’avocat (par exemple, Paris, Lille ou Lyon)

                                  • Objet de la demande (exposé de votre litige et faits reprochés à l’avocat)

                                  • Documents justificatifs.

                                  Après examen de votre réclamation, le procureur général peut décider soit de :

                                  • Classer la demande sans suite s’il estime que votre avocat n’a commis aucun manquement disciplinaire

                                  • Soit, si les faits apparaissent suffisamment graves ou fondés, de saisir la juridiction disciplinaire des avocats.

                                  Juridiction disciplinaire

                                  La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

                                  La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

                                  • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                                  • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

                                  • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                                  • Objet de la demande

                                  • Pièces justificatives

                                  • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

                                  Le président de la juridiction disciplinaire doit tout d'abord examiner si votre requête est recevable et si elle est assortie des précisions permettant d'apprécier son bien-fondé. Cet examen se fait hors audience.

                                  , il va saisir le conseil de l’ordre dont relève l’avocat poursuivi.

                                  L’acte de saisine vous est alors transmis par le président de la juridiction. Vous devez ensuite transmettre ce document à votre avocat par lettre recommandée avec accusé de réception, par remise en main propre contre récépissé ou par acte d’un commissaire de justice (particuliers).

                                  Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

                                  Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

                                  La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

                                  Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

                                  L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

                                  La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

                                  • Avertissement

                                  • Blâme

                                  • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

                                  • Radiation du tableau des avocats

                                  Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

                                  À savoir

                                  En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

                                  Si le président de la juridiction disciplinaire estime que la requête n'est pas recevable, il la rejette par une ordonnance motivée.

                                  Dans ce cas, la procédure disciplinaire s'arrête, sauf si vous faites un recours contre cette décision auprès de la cour d'appel.

                                  Le recours doit être formé dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception adressée au greffe de la cour d'appel, ou par une remise contre récépissé au directeur de greffe.

                                  Où s’adresser ?

                                  Cour d'appel

                                  Vous devez obligatoirement être assisté par un avocat pour cette procédure.

                                    Le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande

                                    Si le bâtonnier donne une réponse favorable à votre demande, il peut ouvrir une enquête déontologique à l'égard de votre avocat ou le poursuivre directement devant la juridiction disciplinaire.

                                    Le bâtonnier ouvre une enquête déontologique

                                    Le bâtonnier peut décider d'ouvrir une enquête déontologique à l'égard de l'avocat.

                                    Il s’agit d’une étape facultative qui permet d’évaluer l’affaire et de déterminer si les faits reprochés sont susceptibles de faire l’objet d’une procédure devant la juridiction disciplinaire du conseil de l'ordre.

                                    Le bâtonnier peut désigner un ou plusieurs délégués parmi les membres ou anciens membres du conseil de l'ordre à qui il demande de lui faire un rapport sur le dossier. Après l’étude du dossier, il décidera s’il y a lieu ou non d’exercer l’action disciplinaire.

                                    Il doit vous informer de sa décision, de même que le procureur général.

                                      Le bâtonnier ouvre une procédure disciplinaire

                                      Le bâtonnier peut décider de saisir directement la juridiction disciplinaire des avocats, sans ordonner une enquête déontologique. Il saisit la juridiction par la voie d’une requête.

                                      Le conseil de l’ordre désigne un rapporteur chargé d’instruire l’affaire, dans un délai d’1 mois à partir de la saisine du président de la juridiction disciplinaire. Ce rapporteur mène une enquête impartiale, objective et respectueuse du contradictoire : il peut entendre toute personne utile à l’éclairage du dossier, mais il doit informer l’avocat concerné de ces auditions et lui permettre d’y assister.

                                      Le rapporteur remet ensuite son rapport au président de la juridiction disciplinaire, dans un délai de 4 mois maximum à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé une fois, pour 4 mois supplémentaires, si le président l’autorise.

                                      La juridiction disciplinaire fixe ensuite la date de l’audience, à laquelle l’avocat est convoqué au moins 1 mois à l’avance.

                                      Vous serez également informé de la date de l’audience et vous avez le droit de demander à être entendu par la juridiction disciplinaire.

                                      L'audience se tient dans la commune où siège la cour d'appel. L'avocat poursuivi comparaît en personne. Il peut se faire assister par un avocat.

                                      La juridiction disciplinaire peut prononcer à la fin de la procédure l'une des sanctions suivantes à l'égard de l’avocat :

                                      • Avertissement

                                      • Blâme

                                      • Interdiction temporaire d'exercice de maximum 3 ans

                                      • Radiation du tableau des avocats

                                      Des peines complémentaires peuvent s'ajouter à ces peines principales.

                                      À savoir

                                      En cas d'urgence, ou dans le but de protéger le public, le conseil de l'ordre des avocats peut suspendre provisoirement de ses fonctions et pour une durée de 6 mois renouvelable une fois l'avocat qui fait l'objet d'une poursuite pénale ou disciplinaire, à la demande du procureur général ou du bâtonnier.

                                      La décision de la juridiction disciplinaire peut être contestée par l'avocat qui en a fait l'objet, par le procureur général ou par le bâtonnier du barreau auquel appartient l'avocat.

                                      Le recours doit être introduit auprès de la cour d'appel, dans le délai d'1 mois à compter de la notification de la décision.

                                        Le bâtonnier n’ouvre pas une procédure disciplinaire

                                        Si le bâtonnier décide de ne pas ouvrir une procédure disciplinaire à l'égard de votre avocat, vous pouvez saisir vous-même la juridiction disciplinaire du litige.

                                        La juridiction disciplinaire des avocats doit être saisie par requête.

                                        La requête doit contenir obligatoirement les éléments suivants :

                                        • Pour les personnes physiques, les nom, prénoms, profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance

                                        • Pour les personnes morales, leur forme, leur dénomination, leur siège social et leur représentant

                                        • Nom, prénom et domicile (adresse professionnelle) de l'avocat

                                        • Objet de la demande

                                        • Pièces justificatives

                                        • Votre réclamation adressée au bâtonnier.

                                            Comment demander une indemnisation pour une faute professionnelle de l'avocat ?

                                            Il peut arriver que les erreurs ou les fautes de l'avocat dans l’accomplissement de sa mission ou un manquement à ses obligations et devoirs professionnels (particuliers) aient des conséquences négatives pour vous. Par exemple : dépôt tardif d’un acte (assignation, conclusion, etc), manquement au devoir de conseil (prise de décision mal éclairée, acceptation d’une transaction désavantageuse etc.) ou négligence dans la rédaction d’un acte.

                                            Dans ces cas, la responsabilité civile de l’avocat peut être mise en cause. Plusieurs étapes sont à suivre.

                                            Envoyer une mise en demeure

                                            Tout d’abord, vous devez envoyer une mise en demeure à votre avocat, en lui demandant de réparer le préjudice que vous avez subi et de déclarer le sinistre à son assurance en responsabilité civile professionnelle.

                                            Ce courrier doit être envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception. Il doit mentionner :

                                            • Les faits que vous lui reprochez (une erreur, une négligence ou une faute dans le traitement de votre dossier)

                                            • Le préjudice que vous avez subi (moral, matériel ou financier). Il est fortement conseillé de chiffrer ce préjudice en indiquant un montant estimé des dommages.

                                            Saisine du tribunal

                                            En l’absence de réponse ou si la réponse de votre avocat n’est pas satisfaisante, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire pour demander d’être indemnisé pour le préjudice subi.

                                            Vous devrez alors apporter la preuve que :

                                            • L’avocat a rempli ses missions de façon incorrecte ou incomplète (faute)

                                            • Et que cette faute est à l'origine d'un dommage (financier ou matériel). Vous devrez justifier le montant du préjudice à l’aide de documents permettant son évaluation (factures, devis, relevés etc).

                                            Le tribunal compétent est celui du lieu où se trouve le cabinet de l'avocat.

                                            Où s’adresser ?

                                            Tribunal judiciaire

                                            Si votre préjudice est supérieur à 10 000 €, vous devez obligatoirement vous faire assister par un avocat devant le tribunal judiciaire.

                                            Attention

                                            Pour les litiges dont le montant est inférieur à 5 000, € vous devez d’abord tenter une résolution amiable du différend avant de pouvoir engager une procédure devant le tribunal. Il peut s’agir d’une conciliation (démarche gratuite), d’une médiation (démarche payante) ou d’une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

                                            Voir aussi...

                                            Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                                            Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                                            Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                                            La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                                            Demande d'implantation grue

                                            Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                                            Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                                            - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                            - Mardi de 8h30 à 12h
                                            - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                                            - Jeudi de 13h30 à 17h
                                            - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h