Autorisations d'urbanisme

Les autorisations d’urbanisme sont nécessaires avant la réalisation de travaux de constructions nouvelles ou sur des constructions existantes, de changements de destination d’une surface et de travaux d’aménagement.
Les travaux effectués sans autorisation peuvent entraîner des sanctions pénales, civiles et administratives : amende, démolition, remise en état des lieux…
Le service Urbanisme vous informe sur le type d’autorisation nécessaire, réceptionne votre dossier et assure l’instruction de votre demande.

Dès le début de la procédure contre un mineur soupçonné d’une infraction, les poursuites sont menées sous l’autorité du Parquet. Puis cette autorité transmet le dossier à la juridiction compétente (juge des enfants, tribunal pour enfants ou juge d’instruction). L’orientation du dossier dépend de la nature et de la gravité de l'infraction commise, de la personnalité du mineur, de ses conditions de vie et d'éducation. Nous vous présentons les informations à connaître.

En résumé : de l'enquête au jugement, comment se déroule la procédure contre un mineur soupçonné d’une infraction ?

Qui peut accompagner le mineur au cours de la procédure engagée contre lui ?

Pendant toute la procédure, le mineur doit être assisté d’un avocat (particuliers).

À savoir

Si le mineur ou ses représentants légaux n’ont pas les ressources financières suffisantes pour régler les honoraires de l’avocat, il leur est possible de faire une demande d’aide juridictionnelle (particuliers).

Par ailleurs, le mineur a le droit d’être accompagné par ses représentants légaux Ils sont convoqués aux audiences (particuliers) et si nécessaire, aux auditions et interrogatoires qui concernent le mineur.

Ils reçoivent également les mêmes informations que le mineur s’agissant de la procédure en cours.

Lorsque l’accompagnement du mineur par ses représentants légaux est impossible (ou qu’elle peut lui nuire), le mineur peut désigner un autre adulte pour qu’il soit informé et qu’il puisse l’accompagner tout au long de l’affaire. Il s’agit d’un adulte approprié (particuliers).

Comment se déroulent les poursuites menées contre le mineur soupçonné d’une infraction ?

À la suite d’une retenue ou d’une garde à vue (particuliers), le mineur est présenté au procureur de la République pour qu’il décide des suites à donner à l’affaire.

À l’issue de l’enquête, le procureur peut envisager 3 solutions : il peut décider

  • de ne pas poursuivre le mineur (il s’agit donc d’un classement sans suite)

  • de proposer une alternative aux poursuites (particuliers)

  • ou de le poursuivre.

À noter

À tout moment, le procureur de la République évalue la nécessité de saisir les services départementaux de la protection de l'enfance.

Classement sans suite

Le procureur de la République peut décider que le mineur ne doit pas faire l’objet de poursuites, notamment pour l’une des raisons suivantes :

  • Il n'y a pas eu d'acte punissable ou l’infraction est de faible gravité

  • Les preuves à son encontre sont insuffisantes

  • Le mineur n'est finalement pas impliqué dans la commission de l'infraction

  • La présomption de non discernement d’un mineur de moins de 13 ans est retenue.

    Alternative aux poursuites

    Le procureur de la République peut estimer que le mineur est coupable des faits qui lui sont reprochés sans pour autant le poursuivre. Dans ce cas, il peut fixer une mesure alternative aux poursuites (particuliers).

    La mesure alternative aux poursuites peut être proposée si les 2 conditions suivantes sont réunies :

    • Le mineur est capable de discernement

    • Cette mesure peut permettre la réparation du dommage causé à la victime, de mettre fin au trouble causé par l’infraction ou de participer à l’insertion du mineur dans la société.

    Pour que cette mesure soit mise en place, le mineur et ses représentants légaux doivent y avoir consenti (en présence d’un avocat).

    Lorsque le mineur exécute correctement la mesure fixée par le procureur de la République, cela met fin à l’affaire. On dit que l’affaire est classée sans suite.

    Au contraire, lorsque le mineur refuse la mesure alternative ou l’exécute mal, le procureur de la République peut mettre en place une composition pénale ou décider de le poursuivre.

    Attention

    La composition pénale ne peut pas être prévue pour les mineurs de moins de 13 ans.

      Poursuites

      Si le procureur de la République estime que le mineur peut faire l'objet de poursuites, il transmet le dossier à une juridiction de jugement (juge pour enfant ou tribunal pour enfants) ou au juge d’instruction.

      Quelle que soit la décision du procureur, un recueil de renseignement socio-éducatif est réalisé pour le jour de l'audience. Il permet de donner des informations sur la personnalité et la situation du mineur au juge.

        Quelles sont les suites de la procédure contre le mineur soupçonné d’une infraction ?

        De manière générale, l’enquête menée sous l’autorité du procureur de la République débouche sur une mise à l’épreuve éducative. Dans ce cas, le mineur peut être convoqué devant le juge pour enfants ou le tribunal pour enfants. La convocation est délivrée au mineur par un greffier, un OPJ, un APJ ou un délégué du procureur de la République.

        À savoir

        Si le procureur de la République envisage de demander une mesure de sûreté (particuliers) contre le mineur, il le défère devant lui. Le mineur est ensuite convoqué devant le juge des enfants ou le tribunal pour enfants, dans le cadre d’une procédure de mise à l’épreuve éducative.

        Dans certaines circonstances particulières, le mineur est convoqué devant tribunal pour enfants (particuliers) afin qu’il le juge lors d’une audience unique.

        Enfin, si le mineur est accusé d’un crime ou que l’affaire nécessite de plus amples investigations, le Parquet transmet le dossier au juge d’instruction qui ouvre une information judiciaire.

        Mise à l’épreuve éducative

        Dans la majorité des cas, la procédure de mise à l’épreuve éducative (PMEE) a lieu devant le juge pour enfants (en chambre du conseil, c'est-à-dire directement dans son bureau). Si le mineur est âgé d’au moins 13 ans et qu’il a commis une infraction punie d’au moins 3 ans de prison (ou que l’affaire est complexe) (particuliers), cette procédure a lieu devant le tribunal pour enfants.

        La procédure de mise à l’épreuve éducative se déroule en 3 étapes :

        • Tout d'abord, la juridiction compétente détermine si le mineur est coupable (ou non) des faits qui lui sont reprochés. On parle de l’audience sur l’examen de la culpabilité. Le juge pour enfants ou le tribunal pour enfants (TPE) peut également fixer les dommages et intérêts qui doivent être versés à la partie civile.

        • À la suite de cette audience, une période de mise à l'épreuve éducative débute. Elle dure entre 6 et 9 mois. Pendant cette période, plusieurs mesures peuvent être mises en place (par exemple, une mesure de sûreté (particuliers) et/ou une mesure éducative judiciaire provisoire).

        • Enfin, la juridiction compétente statue sur la sanction applicable au mineur (particuliers) lors de l’audience sur le prononcé de la sanction. Si le mineur est réinséré dans la société, qu’il a réparé le dommage causé à la victime et que l’infraction a cessé, le juge des enfants ou le tribunal peut prononcer une dispense de mesures éducatives (ou une dispense de peine). Par ailleurs, lorsque le mineur a respecté les obligations qui lui étaient imposées dans le cadre de la mise à l’épreuve éducative, le juge ou le tribunal peut prononcer une déclaration de réussite éducative.

        À savoir

        Si la question de l’indemnisation de la victime n’a pas été tranchée lors de l’audience sur l’examen de la culpabilité, le juge pour enfants ou le TPE se prononce sur ce point lors de l’audience sur le prononcé de la sanction. Il peut demander aux représentants légaux du mineur ou à la personne à laquelle il était confiée au moment des faits, de verser des dommages et intérêts à la victime.

          Audience unique

          Lorsqu’une audience unique (particuliers) est prévue, le procureur de la République saisit le tribunal pour enfants après le défèrement du mineur.

          À savoir

          Lorsqu’il estime qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir une période de mise à l’épreuve éducative, le juge des enfants ou le tribunal pour enfants peut décider de se prononcer sur la sanction dès l’audience d’examen sur la culpabilité. Le mineur est donc jugé lors d’une audience unique. Pour cela, il est nécessaire que la juridiction considère qu’elle a été suffisamment informée sur la personnalité du mineur.

          Lors de l’audience unique, le tribunal pour enfants se prononce sur la culpabilité du mineur et, s’il est déclaré coupable, sur la sanction qu'il devra effectuer.

          Le tribunal règle également la question de l’indemnisation due à la partie civile. Il peut demander aux représentants légaux du mineur ou à la personne à laquelle il était confiée au moment des faits, de lui verser des dommages et intérêts.

            Information judiciaire

            En matière criminelle, le procureur de la République qui décide de poursuivre un mineur doit toujours transmettre le dossier au juge d’instruction.

            En matière délictuelle (ou pour les contraventions (particuliers)), il peut saisir ce juge si l’affaire est complexe et/ou qu’elle concerne à la fois des mineurs ou des majeurs (par exemple, cela peut être le cas lorsque le mineur fait partie d’un réseau de trafic de drogues).

            Le mineur est présenté au juge d’instruction lors d’un interrogatoire de première comparution.

            Cet interrogatoire a pour but d’évaluer les difficultés sociales, familiales, psychologiques et éducatives auxquelles le mineur est confronté. Pour cette raison, le mineur et ses représentants légaux sont entendus par le juge d’instruction.

            À noter

            Lors de cet interrogatoire (et tout au long de l’instruction), le mineur peut être accompagné par ses représentants légaux (ou par un adulte approprié (particuliers)). Il est également assisté d’un avocat.

            À la fin de cet interrogatoire, le mineur peut être mis en examen (particuliers). Le juge d’instruction peut également prononcer une mesure éducative judiciaire provisoire et une mesure de sûreté (particuliers) à son encontre.

            À savoir

            S’il envisage de placer le mineur en détention provisoire, le juge d’instruction devra saisir le juge de la liberté et de la détention (JLD)pour qu’il se prononce sur cette mesure, après un débat contradictoire. Si la détention provisoire est ordonnée, lecJLD doit obligatoirement prononcer une mesure éducative judiciaire provisoire.

            Au cours de l’information judiciaire, le juge d’instruction recherche tous les éléments qui lui permettrait d’établir la vérité sur les circonstances de l’affaire.

            Une fois qu’il estime avoir les éléments nécessaires, l’information judiciaire se termine. Le juge d’instruction rend l’une des décisions suivantes :

            • Une ordonnance de non-lieu ce qui permet de mettre le mineur hors de cause

            • Une ordonnance de renvoi devant le tribunal de police en cas de contravention des 4 premières classes (particuliers)

            • Une ordonnance de renvoi devant le juge pour enfants en cas de délit ou de contravention de 5ème classe reprochée à un mineur de moins de 13 ans

            • Une ordonnance de renvoi devant le tribunal pour enfants si le mineur a entre 13 et 16 ans et qu’il a commis un délit ou une contravention de 5me classe ou si le mineur a moins de 16 ans et qu’il a commis un crime

            • Une ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises des mineurs (particuliers) si le jeune a plus de 16 ans et qu’il a commis un crime (ou une infraction connexe à un crime).

            À savoir

            Après une instruction, le jugement du mineur par le juge pour enfants ou par le tribunal pour enfants a toujours lieu lors d’une audience unique. Ainsi, la juridiction pour mineurs se prononce en même temps sur la culpabilité du mineur et sur la sanction applicable.

              Où s'adresser ?

              Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ)

              Pour obtenir des informations complémentaires sur la procédure contre un mineur soupçonné d’une infraction

              Avocat

              Pour obtenir une assistance lors d’une procédure pénale

              Pour en savoir plus

              • Ministère chargé de la justice

              Références

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              Toute apposition, modification ou remplacement (même sans changement des supports existants) d’une enseigne, ainsi que la pose ou le remplacement d’un store banne, ou d’une pré-enseigne doit faire l’objet d’une demande d’autorisation de pose d’enseigne. A noter, constitue une enseigne toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce.

              Pour vous aider dans vos démarches :

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              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

              Six guides illustrés pour vos déclarations préalables de travaux

              La communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées vous propose 6 guides illustrés et un tuto pour vous accompagner pas à pas dans vos demandes préalables de travaux.

              Tous les documents sont à retrouver ici.

              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Mardi de 8h30 à 12h
              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Jeudi de 13h30 à 17h
              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h