Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

Si vous êtes propriétaire d'un logement mis en location avec un bail d’habitation vide et que vous avez l'impression que le locataire est définitivement parti, sans vous en avoir averti (par exemple, parce qu’il ne paie plus le loyer et qu’il ne retire plus le courrier de sa boîte aux lettres), vous ne pouvez reprendre possession de ce logement qu’après avoir respecté certaines règles. Nous vous expliquons comment faire.

La démarche est différente selon que le logement a été loué vide (c’est-à-dire avec un bail d'habitation vide) ou loué meublé (c’est-à-dire avec un bail d'habitation meublé ou avec un bail mobilité) :

    Logement vide

    Faire constater l’état d’abandon par un commissaire de justice

    Si vous supposez que le locataire a abandonné le logement dont vous êtes le propriétaire, vous devez charger un commissaire de justice (particuliers) de délivrer au locataire une mise en demeure de justifier qu'il occupe bien le logement.

    À savoir

    En cas d'impayés de la part du locataire, le commissaire de justice peut intégrer la mise en demeure à un commandement de payer ou un commandement de justifier d’une assurance locative.

    Après la signification de la mise en demeure par le commissaire de justice, le locataire a 1 mois pour répondre.

    Sans réponse du locataire dans ce délai, le commissaire de justice peut constater l'état d'abandon du logement.

    Pour cela, il doit entrer dans le logement en présence de 2 témoins :

    • Le maire de la commune, ou un conseiller municipal, ou un agent municipal habilité et une autorité de police ou de gendarmerie

    • Ou, en dernier recours, 2 personnes majeures, sans lien avec le commissaire de justice ou avec vous-même

    Si le logement paraît abandonné, le commissaire de justice dresse un . Si des biens (par exemple, des meubles) ont été laissés sur place, il en fait l'inventaire et indique leur valeur marchande.

    Faire intervenir le juge

    Démarche

    Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) sur requête remise ou adressée au greffe du tribunal du lieu où se trouve le logement loué.

    La requête doit comporter les informations suivantes :

    • Objet de la demande (demande de résiliation du bail en vue de la reprise du local abandonné)

    • Identité du locataire et adresse de son domicile

    • Identité, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom de son représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

    • Indication des justificatifs sur lesquels se fonde la demande

    • Indication de la juridiction devant laquelle la demande est faite

    La requête doit être datée, signée et accompagnée de tous les documents justificatifs (bail...), dont le procès-verbal d'abandon rédigé par le commissaire de justice.

    À savoir

    Par la même requête, vous pouvez également demander la condamnation du locataire au paiement des impayés liés au bail.

    Décision du juge

    Le juge estime que la requête est fondée

    Le juge rend sa décision par ordonnance. Il constate la résiliation du bail et ordonne la reprise des lieux.

    En cas d'impayés, il peut également statuer sur la demande de paiement.

    Lorsque le logement contient encore des biens, le juge tranche sur leur devenir. En se fondant sur l'inventaire fait par le commissaire de justice, il peut autoriser la vente aux enchères publiques de certains biens et déclarer les autres abandonnés, après un délai d'un mois accordé au locataire pour les retirer du logement.

      Le juge rejette la requête

      Le juge rend sa décision par ordonnance.

      Vous ne pouvez pas contester la décision du juge.

      Mais vous pouvez engager une procédure pour faire résilier le bail (notamment pour impayés) et demander l'expulsion (particuliers).

        Informer le locataire de la décision du juge

        Lorsque le juge reconnaît le bien-fondé de votre requête, vous avez 2 mois pour charger un commissaire de justice de signifier l'ordonnance au locataire.

        Attention

        Si l'ordonnance n'est pas signifiée dans ce délai, elle n’est plus valable.

        La signification doit obligatoirement indiquer au locataire les informations suivantes :

        • Date de l’acte du commissaire de justice

        • Nom, prénoms, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom du représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

        • Nom, prénoms, adresse et signature du commissaire de justice

        • Nom et adresse du destinataire de la signification

        • Comment contester l'ordonnance du juge (délai, tribunal compétent, forme de la contestation)

        • Comment prendre connaissance des documents sur lesquels se fonde la demande du propriétaire

        • Impossibilité de contester l'ordonnance après le délai légal et droit consécutif du propriétaire à reprendre possession de son logement

        • Si l’ordonnance prend en compte les meubles laissés sur place, possibilité de les retirer du logement dans un délai d'un mois, indication que sans contestation de l’ordonnance dans le délai légal les meubles seront vendus ou évacués, et rappel des 2e et 3e alinéas de l’article R433-5 et de l’article R433-6 du code des procédures civiles d’exécution.

        Si le commissaire de justice remet au locataire la signification en mains propres, il doit également l'informer verbalement de ses droits.

        Attention

        Le locataire peut contester l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, en envoyant ou en déposant une déclaration au greffe du tribunal. Le locataire et vous êtes alors convoqués à l'audience par lettre recommandée avec accusé de réception. Le jugement rendu remplace l'ordonnance du juge. Si le tribunal constate que votre demande initiale était abusive, vous pouvez être condamné à une amende civile allant jusqu'à 10 000 €.

        Charger le commissaire de justice de la reprise des lieux

        Lorsque le locataire ne conteste pas l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, vous devez par la suite charger un commissaire de justice de la reprise des lieux.

        Pour cela, le commissaire de justice se rend dans le logement. Il y dresse un procès-verbal de reprise des lieux, qui doit contenir les informations suivantes :

        • Les opérations faites par le commissaire de justice, l'identité du serrurier et des témoins

        • La désignation du tribunal compétent pour contester l'expulsion.

        Ce procès-verbal doit être remis en main propre ou signifié au locataire expulsé.

        À savoir

        Les papiers et documents personnels du locataire sont placés sous enveloppe scellée et conservés par le commissaire de justice pendant 2 ans. Les biens ayant une valeur marchande seront vendus aux enchères. Le produit de la vente, après déduction des frais et des sommes qui vous sont dues, est remis à la personne expulsée par l'intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations.

        Logement meublé

        Dans le cas d’un logement loué avec un bail d’habitation meublé ou avec un bail mobilité, vous devez faire appel au juge pour obtenir la résiliation du bail et l’expulsion du locataire (sur le motif de loyers impayés de loyer (particuliers), par exemple).

        Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection (particuliers) dont dépend le logement loué.

      Voir aussi...

      Voir aussi...

      Si vous êtes propriétaire d'un logement mis en location avec un bail d’habitation vide et que vous avez l'impression que le locataire est définitivement parti, sans vous en avoir averti (par exemple, parce qu’il ne paie plus le loyer et qu’il ne retire plus le courrier de sa boîte aux lettres), vous ne pouvez reprendre possession de ce logement qu’après avoir respecté certaines règles. Nous vous expliquons comment faire.

      La démarche est différente selon que le logement a été loué vide (c’est-à-dire avec un bail d'habitation vide) ou loué meublé (c’est-à-dire avec un bail d'habitation meublé ou avec un bail mobilité) :

        Logement vide

        Faire constater l’état d’abandon par un commissaire de justice

        Si vous supposez que le locataire a abandonné le logement dont vous êtes le propriétaire, vous devez charger un commissaire de justice (particuliers) de délivrer au locataire une mise en demeure de justifier qu'il occupe bien le logement.

        À savoir

        En cas d'impayés de la part du locataire, le commissaire de justice peut intégrer la mise en demeure à un commandement de payer ou un commandement de justifier d’une assurance locative.

        Après la signification de la mise en demeure par le commissaire de justice, le locataire a 1 mois pour répondre.

        Sans réponse du locataire dans ce délai, le commissaire de justice peut constater l'état d'abandon du logement.

        Pour cela, il doit entrer dans le logement en présence de 2 témoins :

        • Le maire de la commune, ou un conseiller municipal, ou un agent municipal habilité et une autorité de police ou de gendarmerie

        • Ou, en dernier recours, 2 personnes majeures, sans lien avec le commissaire de justice ou avec vous-même

        Si le logement paraît abandonné, le commissaire de justice dresse un . Si des biens (par exemple, des meubles) ont été laissés sur place, il en fait l'inventaire et indique leur valeur marchande.

        Faire intervenir le juge

        Démarche

        Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) sur requête remise ou adressée au greffe du tribunal du lieu où se trouve le logement loué.

        La requête doit comporter les informations suivantes :

        • Objet de la demande (demande de résiliation du bail en vue de la reprise du local abandonné)

        • Identité du locataire et adresse de son domicile

        • Identité, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom de son représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

        • Indication des justificatifs sur lesquels se fonde la demande

        • Indication de la juridiction devant laquelle la demande est faite

        La requête doit être datée, signée et accompagnée de tous les documents justificatifs (bail...), dont le procès-verbal d'abandon rédigé par le commissaire de justice.

        À savoir

        Par la même requête, vous pouvez également demander la condamnation du locataire au paiement des impayés liés au bail.

        Décision du juge

        Le juge estime que la requête est fondée

        Le juge rend sa décision par ordonnance. Il constate la résiliation du bail et ordonne la reprise des lieux.

        En cas d'impayés, il peut également statuer sur la demande de paiement.

        Lorsque le logement contient encore des biens, le juge tranche sur leur devenir. En se fondant sur l'inventaire fait par le commissaire de justice, il peut autoriser la vente aux enchères publiques de certains biens et déclarer les autres abandonnés, après un délai d'un mois accordé au locataire pour les retirer du logement.

          Le juge rejette la requête

          Le juge rend sa décision par ordonnance.

          Vous ne pouvez pas contester la décision du juge.

          Mais vous pouvez engager une procédure pour faire résilier le bail (notamment pour impayés) et demander l'expulsion (particuliers).

            Informer le locataire de la décision du juge

            Lorsque le juge reconnaît le bien-fondé de votre requête, vous avez 2 mois pour charger un commissaire de justice de signifier l'ordonnance au locataire.

            Attention

            Si l'ordonnance n'est pas signifiée dans ce délai, elle n’est plus valable.

            La signification doit obligatoirement indiquer au locataire les informations suivantes :

            • Date de l’acte du commissaire de justice

            • Nom, prénoms, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom du représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

            • Nom, prénoms, adresse et signature du commissaire de justice

            • Nom et adresse du destinataire de la signification

            • Comment contester l'ordonnance du juge (délai, tribunal compétent, forme de la contestation)

            • Comment prendre connaissance des documents sur lesquels se fonde la demande du propriétaire

            • Impossibilité de contester l'ordonnance après le délai légal et droit consécutif du propriétaire à reprendre possession de son logement

            • Si l’ordonnance prend en compte les meubles laissés sur place, possibilité de les retirer du logement dans un délai d'un mois, indication que sans contestation de l’ordonnance dans le délai légal les meubles seront vendus ou évacués, et rappel des 2e et 3e alinéas de l’article R433-5 et de l’article R433-6 du code des procédures civiles d’exécution.

            Si le commissaire de justice remet au locataire la signification en mains propres, il doit également l'informer verbalement de ses droits.

            Attention

            Le locataire peut contester l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, en envoyant ou en déposant une déclaration au greffe du tribunal. Le locataire et vous êtes alors convoqués à l'audience par lettre recommandée avec accusé de réception. Le jugement rendu remplace l'ordonnance du juge. Si le tribunal constate que votre demande initiale était abusive, vous pouvez être condamné à une amende civile allant jusqu'à 10 000 €.

            Charger le commissaire de justice de la reprise des lieux

            Lorsque le locataire ne conteste pas l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, vous devez par la suite charger un commissaire de justice de la reprise des lieux.

            Pour cela, le commissaire de justice se rend dans le logement. Il y dresse un procès-verbal de reprise des lieux, qui doit contenir les informations suivantes :

            • Les opérations faites par le commissaire de justice, l'identité du serrurier et des témoins

            • La désignation du tribunal compétent pour contester l'expulsion.

            Ce procès-verbal doit être remis en main propre ou signifié au locataire expulsé.

            À savoir

            Les papiers et documents personnels du locataire sont placés sous enveloppe scellée et conservés par le commissaire de justice pendant 2 ans. Les biens ayant une valeur marchande seront vendus aux enchères. Le produit de la vente, après déduction des frais et des sommes qui vous sont dues, est remis à la personne expulsée par l'intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations.

            Logement meublé

            Dans le cas d’un logement loué avec un bail d’habitation meublé ou avec un bail mobilité, vous devez faire appel au juge pour obtenir la résiliation du bail et l’expulsion du locataire (sur le motif de loyers impayés de loyer (particuliers), par exemple).

            Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection (particuliers) dont dépend le logement loué.

          Voir aussi...

          Voir aussi...

          A noter :
          le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

          Si vous êtes propriétaire d'un logement mis en location avec un bail d’habitation vide et que vous avez l'impression que le locataire est définitivement parti, sans vous en avoir averti (par exemple, parce qu’il ne paie plus le loyer et qu’il ne retire plus le courrier de sa boîte aux lettres), vous ne pouvez reprendre possession de ce logement qu’après avoir respecté certaines règles. Nous vous expliquons comment faire.

          La démarche est différente selon que le logement a été loué vide (c’est-à-dire avec un bail d'habitation vide) ou loué meublé (c’est-à-dire avec un bail d'habitation meublé ou avec un bail mobilité) :

            Logement vide

            Faire constater l’état d’abandon par un commissaire de justice

            Si vous supposez que le locataire a abandonné le logement dont vous êtes le propriétaire, vous devez charger un commissaire de justice (particuliers) de délivrer au locataire une mise en demeure de justifier qu'il occupe bien le logement.

            À savoir

            En cas d'impayés de la part du locataire, le commissaire de justice peut intégrer la mise en demeure à un commandement de payer ou un commandement de justifier d’une assurance locative.

            Après la signification de la mise en demeure par le commissaire de justice, le locataire a 1 mois pour répondre.

            Sans réponse du locataire dans ce délai, le commissaire de justice peut constater l'état d'abandon du logement.

            Pour cela, il doit entrer dans le logement en présence de 2 témoins :

            • Le maire de la commune, ou un conseiller municipal, ou un agent municipal habilité et une autorité de police ou de gendarmerie

            • Ou, en dernier recours, 2 personnes majeures, sans lien avec le commissaire de justice ou avec vous-même

            Si le logement paraît abandonné, le commissaire de justice dresse un . Si des biens (par exemple, des meubles) ont été laissés sur place, il en fait l'inventaire et indique leur valeur marchande.

            Faire intervenir le juge

            Démarche

            Vous devez saisir le juge des contentieux de la protection (particuliers) sur requête remise ou adressée au greffe du tribunal du lieu où se trouve le logement loué.

            La requête doit comporter les informations suivantes :

            • Objet de la demande (demande de résiliation du bail en vue de la reprise du local abandonné)

            • Identité du locataire et adresse de son domicile

            • Identité, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom de son représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

            • Indication des justificatifs sur lesquels se fonde la demande

            • Indication de la juridiction devant laquelle la demande est faite

            La requête doit être datée, signée et accompagnée de tous les documents justificatifs (bail...), dont le procès-verbal d'abandon rédigé par le commissaire de justice.

            À savoir

            Par la même requête, vous pouvez également demander la condamnation du locataire au paiement des impayés liés au bail.

            Décision du juge

            Le juge estime que la requête est fondée

            Le juge rend sa décision par ordonnance. Il constate la résiliation du bail et ordonne la reprise des lieux.

            En cas d'impayés, il peut également statuer sur la demande de paiement.

            Lorsque le logement contient encore des biens, le juge tranche sur leur devenir. En se fondant sur l'inventaire fait par le commissaire de justice, il peut autoriser la vente aux enchères publiques de certains biens et déclarer les autres abandonnés, après un délai d'un mois accordé au locataire pour les retirer du logement.

              Le juge rejette la requête

              Le juge rend sa décision par ordonnance.

              Vous ne pouvez pas contester la décision du juge.

              Mais vous pouvez engager une procédure pour faire résilier le bail (notamment pour impayés) et demander l'expulsion (particuliers).

                Informer le locataire de la décision du juge

                Lorsque le juge reconnaît le bien-fondé de votre requête, vous avez 2 mois pour charger un commissaire de justice de signifier l'ordonnance au locataire.

                Attention

                Si l'ordonnance n'est pas signifiée dans ce délai, elle n’est plus valable.

                La signification doit obligatoirement indiquer au locataire les informations suivantes :

                • Date de l’acte du commissaire de justice

                • Nom, prénoms, profession, adresse, nationalité, date et lieu de naissance du propriétaire (si le propriétaire du logement est une personne physique), ou forme, dénomination, siège social et nom du représentant légal (si le propriétaire du logement est une personne morale)

                • Nom, prénoms, adresse et signature du commissaire de justice

                • Nom et adresse du destinataire de la signification

                • Comment contester l'ordonnance du juge (délai, tribunal compétent, forme de la contestation)

                • Comment prendre connaissance des documents sur lesquels se fonde la demande du propriétaire

                • Impossibilité de contester l'ordonnance après le délai légal et droit consécutif du propriétaire à reprendre possession de son logement

                • Si l’ordonnance prend en compte les meubles laissés sur place, possibilité de les retirer du logement dans un délai d'un mois, indication que sans contestation de l’ordonnance dans le délai légal les meubles seront vendus ou évacués, et rappel des 2e et 3e alinéas de l’article R433-5 et de l’article R433-6 du code des procédures civiles d’exécution.

                Si le commissaire de justice remet au locataire la signification en mains propres, il doit également l'informer verbalement de ses droits.

                Attention

                Le locataire peut contester l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, en envoyant ou en déposant une déclaration au greffe du tribunal. Le locataire et vous êtes alors convoqués à l'audience par lettre recommandée avec accusé de réception. Le jugement rendu remplace l'ordonnance du juge. Si le tribunal constate que votre demande initiale était abusive, vous pouvez être condamné à une amende civile allant jusqu'à 10 000 €.

                Charger le commissaire de justice de la reprise des lieux

                Lorsque le locataire ne conteste pas l'ordonnance dans le mois qui suit sa signification, vous devez par la suite charger un commissaire de justice de la reprise des lieux.

                Pour cela, le commissaire de justice se rend dans le logement. Il y dresse un procès-verbal de reprise des lieux, qui doit contenir les informations suivantes :

                • Les opérations faites par le commissaire de justice, l'identité du serrurier et des témoins

                • La désignation du tribunal compétent pour contester l'expulsion.

                Ce procès-verbal doit être remis en main propre ou signifié au locataire expulsé.

                À savoir

                Les papiers et documents personnels du locataire sont placés sous enveloppe scellée et conservés par le commissaire de justice pendant 2 ans. Les biens ayant une valeur marchande seront vendus aux enchères. Le produit de la vente, après déduction des frais et des sommes qui vous sont dues, est remis à la personne expulsée par l'intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations.

                Logement meublé

                Dans le cas d’un logement loué avec un bail d’habitation meublé ou avec un bail mobilité, vous devez faire appel au juge pour obtenir la résiliation du bail et l’expulsion du locataire (sur le motif de loyers impayés de loyer (particuliers), par exemple).

                Le juge compétent est le juge des contentieux de la protection (particuliers) dont dépend le logement loué.

              Voir aussi...

              Voir aussi...

              Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
              Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

              Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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              La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

              Demande d'implantation grue

              Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

              Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
              - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Mardi de 8h30 à 12h
              - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
              - Jeudi de 13h30 à 17h
              - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h