Travaux

Avant d'engager des travaux de réhabilitation ou de construction, vous devez respecter certaines formalités.

La non-assistance à personne en danger est le fait de ne pas venir en aide à une personne qui court un péril imminent. Lorsque les conditions sont réunies, la victime de ce délit peut déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru. Elle peut également lui demander une indemnisation. Voici les informations à connaître.

Attention

Toute personne doit signaler des actes de maltraitance sur un mineur (particuliers) ou sur une personne qui n'a pas les moyens de se protéger (exemple : une personne âgée (particuliers)). Le signalement n'est pas une plainte, mais il permet de prévenir les autorités (exemple : procureur de la République) pour qu'il soit mis fin à ces agissements.

Dans quel cas la non assistance à personne en danger est-elle punissable ?

Pour que la non-assistance à personne en danger soit punissable, plusieurs éléments doivent être réunis :

  • Une personne court un danger imminent qui menace son intégrité corporelle. Ce danger peut être dû à l'attitude d'un tiers, du témoin lui-même ou de la personne en danger.

  • Le témoin a conscience de ce danger

  • L'assistance apportée à la victime n'expose pas le témoin ou un tiers à un péril

  • Le témoin s'abstient volontairement de porter assistance à une personne en détresse, d'intervenir pour empêcher un crime ou qu'un délit contre l'intégrité corporelle de la victime, et/ou d'alerter les secours (particuliers).

Voici 2 illustrations :

  • Dans le métro, un homme effectue des frottements répétitifs contre le bassin d'une femme qu'il ne connait pas. Une personne est témoin de cette infraction. Il s'abstient d'intervenir et ne prévient pas le personnel de la RATP. Ce témoin peut être poursuivi pour non assistance à personne en danger.

  • Une femme est coincée dans sa voiture, tombée dans une rivière après un accident. Le courant est fort, l’eau monte rapidement. Le conducteur du véhicule avec lequel cette femme a eu une collision observe la scène, mais ne peut rien faire en attendant les secours. Il est impossible de savoir à qui l'accident est dû : le témoin ou la victime elle-même. Dans les 2 cas, le témoin ne peut pas être poursuivi pour non-assistance à personne en danger car s'il vient en aide à la victime, il s'expose lui-même à un péril.

La victime peut-elle déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru ?

La victime peut porter déposer plainte contre la personne qui ne lui a pas porté secours alors qu'elle était dans une situation de danger imminent.

Attention

Si elle veut obtenir des dommages et intérêts, elle peut se constituer partie civile (particuliers) lors du dépôt de plainte (ou tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience).

La victime peut déposer plainte dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie. Il est également possible d'adresser un courrier au procureur de la République.

Le dépôt de plainte doit avoir lieu dans un délai de 6 ans suivant la commission de l'infraction.

À noter

Pour l'aider dans ses démarches, la victime a la possibilité d'être assistée par un avocat (particuliers). Si elle n'a pas les ressources financières suffisantes pour faire appel à ce professionnel, elle peut demander l'aide juridictionnelle (particuliers).

Sur place

La victime peut porter plainte en se déplaçant au commissariat de police ou à la bridage de gendarmerie de son choix.

Où s’adresser ?

Commissariat

Où s’adresser ?

Gendarmerie

La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

    Par courrier

    Pour porter plainte auprès du procureur de la République, la victime doit envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

    Où s’adresser ?

    Tribunal judiciaire

    Dans son courrier, la victime doit préciser les éléments suivants :

    • Son état civil et ses coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

    • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

    • Nom de l'auteur supposé si elle le connaît (sinon, la plainte sera déposée contre X)

    • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

    • Documents de preuve (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

    La victime peut utiliser un modèle de courrier :

    Ce courrier peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

    Il est également possible de déposer la plainte à l'accueil du tribunal.

    Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré sa plainte.

    Par la suite, le procureur de la République a la possibilité d'ouvrir une enquête qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l'auteur de la non-assistance à personne en danger.

    Quelles sont les sanctions en cas de non-assistance à personne en danger ?

    L'auteur du délit de non assistance à personne en danger risque des sanctions pénales. Les peines encourues sont plus élevées lorsque la victime a moins de 16 ans.

    À savoir

    Si la victime s'est constituée partie civile (particuliers), la personne qui ne lui a pas porté secours peut également être condamnée à lui verser des dommages et intérêts.

    Cas général

    La personne qui s'est rendue coupable de non-assistance à personne en danger peut être condamnée à une peine principale et à des peines complémentaires.

    Peine principale

    L'auteur du délit de non-assistance à personne en danger encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

    Peines complémentaires

    La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

    • Droit de vote

    • Droit d'être élu

    • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

    • Droit de témoigner en justice

    • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

    L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

    À savoir

    L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

      Victime de moins de 16 ans

      Peines principales

      Si la victime est un mineur de moins de 16 ans, la personne poursuivie pour non-assistance à personne en danger encourt une peine de 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

      Peines complémentaires

      La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

      • Droit de vote

      • Droit d'être élu

      • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

      • Droit de témoigner en justice

      • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

      L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

      À savoir

      L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

        Peut-on violer le secret professionnel pour protéger une personne en danger ?

        L'obligation de porter secours à une personne en danger prime sur le respect du secret professionnel (particuliers).

        Ainsi, tout professionnel (avocat, enseignant, psychologue, etc.) qui a connaissance de faits de maltraitances physiques, psychologiques ou sexuelles commis sur un mineur ou sur une personne dans l'incapacité de se défendre (exemple : personne âgée) peut en informer le procureur de la République. Par exemple, un enseignant peut dénoncer des faits de viol sur mineur (particuliers) aux autorités pour protéger son élève.

        Par ailleurs, lorsque le patient a donné son accord, le professionnel de santé qui le suit (exemple : médecin) peut alerter le procureur de la République des violences physiques, psychologiques ou sexuelles qui lui sont infligées.

        Où s'adresser ?

        Avocat

        Pour obtenir de l'aide lors d'une action en justice

        Références

        La non-assistance à personne en danger est le fait de ne pas venir en aide à une personne qui court un péril imminent. Lorsque les conditions sont réunies, la victime de ce délit peut déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru. Elle peut également lui demander une indemnisation. Voici les informations à connaître.

        Attention

        Toute personne doit signaler des actes de maltraitance sur un mineur (particuliers) ou sur une personne qui n'a pas les moyens de se protéger (exemple : une personne âgée (particuliers)). Le signalement n'est pas une plainte, mais il permet de prévenir les autorités (exemple : procureur de la République) pour qu'il soit mis fin à ces agissements.

        Dans quel cas la non assistance à personne en danger est-elle punissable ?

        Pour que la non-assistance à personne en danger soit punissable, plusieurs éléments doivent être réunis :

        • Une personne court un danger imminent qui menace son intégrité corporelle. Ce danger peut être dû à l'attitude d'un tiers, du témoin lui-même ou de la personne en danger.

        • Le témoin a conscience de ce danger

        • L'assistance apportée à la victime n'expose pas le témoin ou un tiers à un péril

        • Le témoin s'abstient volontairement de porter assistance à une personne en détresse, d'intervenir pour empêcher un crime ou qu'un délit contre l'intégrité corporelle de la victime, et/ou d'alerter les secours (particuliers).

        Voici 2 illustrations :

        • Dans le métro, un homme effectue des frottements répétitifs contre le bassin d'une femme qu'il ne connait pas. Une personne est témoin de cette infraction. Il s'abstient d'intervenir et ne prévient pas le personnel de la RATP. Ce témoin peut être poursuivi pour non assistance à personne en danger.

        • Une femme est coincée dans sa voiture, tombée dans une rivière après un accident. Le courant est fort, l’eau monte rapidement. Le conducteur du véhicule avec lequel cette femme a eu une collision observe la scène, mais ne peut rien faire en attendant les secours. Il est impossible de savoir à qui l'accident est dû : le témoin ou la victime elle-même. Dans les 2 cas, le témoin ne peut pas être poursuivi pour non-assistance à personne en danger car s'il vient en aide à la victime, il s'expose lui-même à un péril.

        La victime peut-elle déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru ?

        La victime peut porter déposer plainte contre la personne qui ne lui a pas porté secours alors qu'elle était dans une situation de danger imminent.

        Attention

        Si elle veut obtenir des dommages et intérêts, elle peut se constituer partie civile (particuliers) lors du dépôt de plainte (ou tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience).

        La victime peut déposer plainte dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie. Il est également possible d'adresser un courrier au procureur de la République.

        Le dépôt de plainte doit avoir lieu dans un délai de 6 ans suivant la commission de l'infraction.

        À noter

        Pour l'aider dans ses démarches, la victime a la possibilité d'être assistée par un avocat (particuliers). Si elle n'a pas les ressources financières suffisantes pour faire appel à ce professionnel, elle peut demander l'aide juridictionnelle (particuliers).

        Sur place

        La victime peut porter plainte en se déplaçant au commissariat de police ou à la bridage de gendarmerie de son choix.

        Où s’adresser ?

        Commissariat

        Où s’adresser ?

        Gendarmerie

        La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

          Par courrier

          Pour porter plainte auprès du procureur de la République, la victime doit envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

          Où s’adresser ?

          Tribunal judiciaire

          Dans son courrier, la victime doit préciser les éléments suivants :

          • Son état civil et ses coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

          • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

          • Nom de l'auteur supposé si elle le connaît (sinon, la plainte sera déposée contre X)

          • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

          • Documents de preuve (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

          La victime peut utiliser un modèle de courrier :

          Ce courrier peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

          Il est également possible de déposer la plainte à l'accueil du tribunal.

          Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré sa plainte.

          Par la suite, le procureur de la République a la possibilité d'ouvrir une enquête qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l'auteur de la non-assistance à personne en danger.

          Quelles sont les sanctions en cas de non-assistance à personne en danger ?

          L'auteur du délit de non assistance à personne en danger risque des sanctions pénales. Les peines encourues sont plus élevées lorsque la victime a moins de 16 ans.

          À savoir

          Si la victime s'est constituée partie civile (particuliers), la personne qui ne lui a pas porté secours peut également être condamnée à lui verser des dommages et intérêts.

          Cas général

          La personne qui s'est rendue coupable de non-assistance à personne en danger peut être condamnée à une peine principale et à des peines complémentaires.

          Peine principale

          L'auteur du délit de non-assistance à personne en danger encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

          Peines complémentaires

          La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

          • Droit de vote

          • Droit d'être élu

          • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

          • Droit de témoigner en justice

          • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

          L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

          À savoir

          L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

            Victime de moins de 16 ans

            Peines principales

            Si la victime est un mineur de moins de 16 ans, la personne poursuivie pour non-assistance à personne en danger encourt une peine de 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

            Peines complémentaires

            La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

            • Droit de vote

            • Droit d'être élu

            • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

            • Droit de témoigner en justice

            • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

            L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

            À savoir

            L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

              Peut-on violer le secret professionnel pour protéger une personne en danger ?

              L'obligation de porter secours à une personne en danger prime sur le respect du secret professionnel (particuliers).

              Ainsi, tout professionnel (avocat, enseignant, psychologue, etc.) qui a connaissance de faits de maltraitances physiques, psychologiques ou sexuelles commis sur un mineur ou sur une personne dans l'incapacité de se défendre (exemple : personne âgée) peut en informer le procureur de la République. Par exemple, un enseignant peut dénoncer des faits de viol sur mineur (particuliers) aux autorités pour protéger son élève.

              Par ailleurs, lorsque le patient a donné son accord, le professionnel de santé qui le suit (exemple : médecin) peut alerter le procureur de la République des violences physiques, psychologiques ou sexuelles qui lui sont infligées.

              Où s'adresser ?

              Avocat

              Pour obtenir de l'aide lors d'une action en justice

              Références

              A noter :
              le délai de recours contentieux des tiers à l’encontre de votre autorisation est de deux mois à partir de la date de l’affichage sur le terrain. Il est donc très important d’afficher correctement votre autorisation et de pouvoir, en cas de conflit, en prouver la réalité (témoignages, photos, constats d’huissier…).

              La non-assistance à personne en danger est le fait de ne pas venir en aide à une personne qui court un péril imminent. Lorsque les conditions sont réunies, la victime de ce délit peut déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru. Elle peut également lui demander une indemnisation. Voici les informations à connaître.

              Attention

              Toute personne doit signaler des actes de maltraitance sur un mineur (particuliers) ou sur une personne qui n'a pas les moyens de se protéger (exemple : une personne âgée (particuliers)). Le signalement n'est pas une plainte, mais il permet de prévenir les autorités (exemple : procureur de la République) pour qu'il soit mis fin à ces agissements.

              Dans quel cas la non assistance à personne en danger est-elle punissable ?

              Pour que la non-assistance à personne en danger soit punissable, plusieurs éléments doivent être réunis :

              • Une personne court un danger imminent qui menace son intégrité corporelle. Ce danger peut être dû à l'attitude d'un tiers, du témoin lui-même ou de la personne en danger.

              • Le témoin a conscience de ce danger

              • L'assistance apportée à la victime n'expose pas le témoin ou un tiers à un péril

              • Le témoin s'abstient volontairement de porter assistance à une personne en détresse, d'intervenir pour empêcher un crime ou qu'un délit contre l'intégrité corporelle de la victime, et/ou d'alerter les secours (particuliers).

              Voici 2 illustrations :

              • Dans le métro, un homme effectue des frottements répétitifs contre le bassin d'une femme qu'il ne connait pas. Une personne est témoin de cette infraction. Il s'abstient d'intervenir et ne prévient pas le personnel de la RATP. Ce témoin peut être poursuivi pour non assistance à personne en danger.

              • Une femme est coincée dans sa voiture, tombée dans une rivière après un accident. Le courant est fort, l’eau monte rapidement. Le conducteur du véhicule avec lequel cette femme a eu une collision observe la scène, mais ne peut rien faire en attendant les secours. Il est impossible de savoir à qui l'accident est dû : le témoin ou la victime elle-même. Dans les 2 cas, le témoin ne peut pas être poursuivi pour non-assistance à personne en danger car s'il vient en aide à la victime, il s'expose lui-même à un péril.

              La victime peut-elle déposer plainte contre la personne qui ne l'a pas secouru ?

              La victime peut porter déposer plainte contre la personne qui ne lui a pas porté secours alors qu'elle était dans une situation de danger imminent.

              Attention

              Si elle veut obtenir des dommages et intérêts, elle peut se constituer partie civile (particuliers) lors du dépôt de plainte (ou tout au long de la procédure, jusqu'au jour de l'audience).

              La victime peut déposer plainte dans un commissariat de police ou dans une brigade de gendarmerie. Il est également possible d'adresser un courrier au procureur de la République.

              Le dépôt de plainte doit avoir lieu dans un délai de 6 ans suivant la commission de l'infraction.

              À noter

              Pour l'aider dans ses démarches, la victime a la possibilité d'être assistée par un avocat (particuliers). Si elle n'a pas les ressources financières suffisantes pour faire appel à ce professionnel, elle peut demander l'aide juridictionnelle (particuliers).

              Sur place

              La victime peut porter plainte en se déplaçant au commissariat de police ou à la bridage de gendarmerie de son choix.

              Où s’adresser ?

              Commissariat

              Où s’adresser ?

              Gendarmerie

              La plainte est transmise au procureur de la République par la police ou la gendarmerie.

                Par courrier

                Pour porter plainte auprès du procureur de la République, la victime doit envoyer un courrier au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

                Où s’adresser ?

                Tribunal judiciaire

                Dans son courrier, la victime doit préciser les éléments suivants :

                • Son état civil et ses coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone)

                • Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction

                • Nom de l'auteur supposé si elle le connaît (sinon, la plainte sera déposée contre X)

                • Description et estimation provisoire ou définitive du préjudice

                • Documents de preuve (certificats médicaux, arrêts de travail, photographies, vidéos, factures, etc.)

                La victime peut utiliser un modèle de courrier :

                Ce courrier peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception (de préférence), par lettre simple ou par lettre suivie.

                Il est également possible de déposer la plainte à l'accueil du tribunal.

                Dans tous les cas, un récépissé est transmis à la victime dès que les services du procureur de la République ont enregistré sa plainte.

                Par la suite, le procureur de la République a la possibilité d'ouvrir une enquête qui peut aboutir au jugement et à la condamnation de l'auteur de la non-assistance à personne en danger.

                Quelles sont les sanctions en cas de non-assistance à personne en danger ?

                L'auteur du délit de non assistance à personne en danger risque des sanctions pénales. Les peines encourues sont plus élevées lorsque la victime a moins de 16 ans.

                À savoir

                Si la victime s'est constituée partie civile (particuliers), la personne qui ne lui a pas porté secours peut également être condamnée à lui verser des dommages et intérêts.

                Cas général

                La personne qui s'est rendue coupable de non-assistance à personne en danger peut être condamnée à une peine principale et à des peines complémentaires.

                Peine principale

                L'auteur du délit de non-assistance à personne en danger encourt une peine de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.

                Peines complémentaires

                La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

                • Droit de vote

                • Droit d'être élu

                • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

                • Droit de témoigner en justice

                • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

                L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

                À savoir

                L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

                  Victime de moins de 16 ans

                  Peines principales

                  Si la victime est un mineur de moins de 16 ans, la personne poursuivie pour non-assistance à personne en danger encourt une peine de 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.

                  Peines complémentaires

                  La personne reconnue coupable de non-assistance à personne en danger peut aussi être condamnée à l'interdiction temporaire des droits suivants :

                  • Droit de vote

                  • Droit d'être élu

                  • Droit d'exercer une fonction de juge, d'être expert devant une juridiction, de représenter ou d'assister une personne devant la justice

                  • Droit de témoigner en justice

                  • Droit d'être tuteur ou curateur (sauf pour ses propres enfants, sur autorisation du juge des contentieux et de la protection et du conseil de famille).

                  L'interdiction de ces droits peut être prononcée pour une durée une durée maximale de 5 ans.

                  À savoir

                  L'interdiction du droit de vote et du droit d'être élu empêche la personne qui y a été condamnée à exercer une fonction publique (exemple : député).

                    Peut-on violer le secret professionnel pour protéger une personne en danger ?

                    L'obligation de porter secours à une personne en danger prime sur le respect du secret professionnel (particuliers).

                    Ainsi, tout professionnel (avocat, enseignant, psychologue, etc.) qui a connaissance de faits de maltraitances physiques, psychologiques ou sexuelles commis sur un mineur ou sur une personne dans l'incapacité de se défendre (exemple : personne âgée) peut en informer le procureur de la République. Par exemple, un enseignant peut dénoncer des faits de viol sur mineur (particuliers) aux autorités pour protéger son élève.

                    Par ailleurs, lorsque le patient a donné son accord, le professionnel de santé qui le suit (exemple : médecin) peut alerter le procureur de la République des violences physiques, psychologiques ou sexuelles qui lui sont infligées.

                    Où s'adresser ?

                    Avocat

                    Pour obtenir de l'aide lors d'une action en justice

                    Références

                    Le domaine public est un espace utilisé par tous. L’usage privatif d’une partie de cet espace est parfois nécessaire notamment dans le cadre de travaux, de déménagement…
                    Afin d’assurer la sécurité des personnes, régler la circulation et prévenir les services de secours, ces occupations ponctuelles sont soumises à une autorisation préalable. Le Maire autorise cette utilisation à des fins professionnelles ou personnelles en prenant en compte les besoins du demandeur.

                    Dans le cas de travaux sur la voirie, la dépose d’une déclaration de travaux (DT) et d'une déclaration d’intention de commencement des travaux (DICT) est obligatoire à chaque exploitant d’ouvrage (services communaux, intercommunaux, Enedis, Grdf, France Telecom...) afin de s’assurer de la localisation de réseaux sur le lieu de l’intervention.

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                    La Police municipale délivre les arrêtés de circulation et les autorisations de voirie (stationnement/dépôt) qui vous seront éventuellement nécessaires et le pôle Projets et Bureau d’Etudes a en charge la délivrance des permissions de voirie.

                    Demande d'implantation grue

                    Dématérialisation de l’instruction des autorisations d’urbanisme à compter du 1er janvier 2022. Dès à présent vous pouvez déposer votre dossier par voie dématérialisée via le site www.e-permis.fr

                    Le service urbanisme est ouvert au public les jours suivants :
                    - Lundi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                    - Mardi de 8h30 à 12h
                    - Mercredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
                    - Jeudi de 13h30 à 17h
                    - Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h